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TAHAR RAHIM |
Sa filmographie |
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Acteur français.
Né le 4 juillet 1981 à Belfort, Tahar Rahim a grandi dans le quartier des Résidences à Belfort. Issu d'une famille modeste algérienne, originaire de Bejaia et d'Oran, il passe son temps dans les salles de cinéma qu'il fréquente dès son adolescence. Il fait ses études au lycée Condorcet de Belfort, puis, après deux ans en fac de sport puis de maths-informatique, il fait des études cinématographiques à l'Université Paul-Valéry de Montpellier.
Pendant qu'il poursuit ses études à la faculté, il joue dans le docu-fiction de Cyril Mennegun, "Tahar l'étudiant" qui s’inspire largement de la vie du futur comédien. Il se produit sur les planches en 2007 dans la pièce "Libres sont les papillons" de Leonard Gersh. Il joue un jeune homme aveugle face à Lola Zidi.
Après ses études de cinéma, il est une petite frappe à la série évènement de Canal+, "la Commune", puis fait une brève apparition en policier municipal dans le film "À l'intérieur" d'Alexandre Bustillo et Julien Maury, la même année.
En 2009 , Jacques Audiard le remarque et lui offre son premier grand rôle dans "Un prophète" qui reçoit un accueil critique très favorable de la presse lors de sa présentation au Festival de Cannes, notamment quant à sa performance d'acteur. Il y joue le rôle de Malik, un jeune de 19 ans sans repères, condamné à une peine de 6 ans, qui gravit les échelons du crime organisé grâce à la protection de la mafia corse, en milieu carcéral. Il partage la vedette avec Niels Arestrup. Ce rôle lui vaut le Prix du meilleur comédien européen 2009 et le Prix Lumière du meilleur acteur en 2010. Il remporte surtout le César du meilleur espoir masculin et celui du meilleur acteur lors de la 35e cérémonie des César le 27 février 2010, doublé qui constitue une première pour cette institution. Il se mari avec l'actrice Leïla Bekhti, qu'il a rencontrée sur le tournage du film.
En 2011, il débute une carrière internationale aux côtés de Channing Tatum avec "L'Aigle de la Neuvième Légion" de Kevin Macdonald. Il est un espion malgré lui pendant la Deuxième Guerre mondiale dans "Les Hommes libres" avec Michael Lonsdale. Il poursuit avec le drame "Love and Bruises" de Lou Ye, où il incarne Mathieu, un jeune ouvrier qui tombe amoureux d'une étudiante chinoise interprétée par Corinne Yam.
Il incarne un jeune prince dynamique aux coté d'Antonio Banderas dans l'intrigue historique "Or noir" de Jean-Jacques Annaud9. Il retrouve Niels Arestrup dans le nouveau long-métrage de Joachim Lafosse, "A perdre la raison". En 2012, il fait partie du jury des longs métrages du Festival du film asiatique de Deauville présidé par Elia Suleiman.
Après ses études de cinéma, il est une petite frappe à la série évènement de Canal+, "la Commune", puis fait une brève apparition en policier municipal dans le film "À l'intérieur" d'Alexandre Bustillo et Julien Maury, la même année.
En 2009 , Jacques Audiard le remarque et lui offre son premier grand rôle dans "Un prophète" qui reçoit un accueil critique très favorable de la presse lors de sa présentation au Festival de Cannes, notamment quant à sa performance d'acteur. Il y joue le rôle de Malik, un jeune de 19 ans sans repères, condamné à une peine de 6 ans, qui gravit les échelons du crime organisé grâce à la protection de la mafia corse, en milieu carcéral. Il partage la vedette avec Niels Arestrup. Ce rôle lui vaut le Prix du meilleur comédien européen 2009 et le Prix Lumière du meilleur acteur en 2010. Il remporte surtout le César du meilleur espoir masculin et celui du meilleur acteur lors de la 35e cérémonie des César le 27 février 2010, doublé qui constitue une première pour cette institution. Il se mari avec l'actrice Leïla Bekhti, qu'il a rencontrée sur le tournage du film.
En 2011, il débute une carrière internationale aux côtés de Channing Tatum avec "L'Aigle de la Neuvième Légion" de Kevin Macdonald. Il est un espion malgré lui pendant la Deuxième Guerre mondiale dans "Les Hommes libres" avec Michael Lonsdale. Il poursuit avec le drame "Love and Bruises" de Lou Ye, où il incarne Mathieu, un jeune ouvrier qui tombe amoureux d'une étudiante chinoise interprétée par Corinne Yam.
Il incarne un jeune prince dynamique aux coté d'Antonio Banderas dans l'intrigue historique "Or noir" de Jean-Jacques Annaud9. Il retrouve Niels Arestrup dans le nouveau long-métrage de Joachim Lafosse, "A perdre la raison". En 2012, il fait partie du jury des longs métrages du Festival du film asiatique de Deauville présidé par Elia Suleiman.
En 2013, Il revient sur la croisette avec deux films en compétition : "Le Passé" du réalisateur iranien Asghar Farhadi avec Bérénice Bejo en compétition officielle et "Grand Central" de Rebecca Zlotowski avec Léa Seydoux en sélection un certain regard. La même année il est aussi à l'affiche du film "Gibraltar" de Julien Leclercq au côté de Gilles Lellouche.
L'année suivante, il est à l'affiche de "Samba" d'Éric Toledano et Olivier Nakache où il endosse le rôle de Wilson, un sans-papiers qui vient en aide au personnage joué par Omar Sy. Puis il incarne Nazaret Manoogian, un Arménien qui fuit le génocide perpétré en 1915 et part à la recherche de ses deux filles disparues dans "The cut" de Fatih Akin. Le film est présenté au festival de Venise.
En 2015 il est de retour à Cannes pour participer au jury "un certain regard" présidé par Isabella Rossellini aux coté des réalisatrices Haifaa Al-Mansour et Nadine Labaki et le cinéaste Panos H. Koutras. Il vient aussi y défendre le drame "Les Anarchistes", écrit et réalisé par Élie Wajeman. Il revient aussi à la télévision pour la série franco-britannique "Panthers".
En 2016, il tient le rôle d'un médecin dans le drame poignant "Réparer les vivants" de Katell Quillévéré. L'année suivante, avec sa femme Leila Bekhti, il devient le père d'un petit garçon prénommé Souleiman. il est à l'affiche de deux projets plus discrets : le drame fantastique "Le Secret de la chambre noire" de Kiyoshi Kurosawa et l'année d'après, il incarne un humoriste à succès en conflit avec un frère envahissant joué par Roschdy Zem dans "Le Prix du succès" de Teddy Lussi-Modeste.
En 2018, il tient le rôle principal de l'agent du FBI Ali Soufan dans la série américaine "The Looming Tower", qui évoque les ratés de la communication entre la CIA et le FBI menant aux attentats du 11 septembre 200117. Il joue aussi dans le drame indépendant américain "Marie Madeleine" de Garth Davis, où il incarne Judas. Enfin, il partage l'affiche de la romance indépendante "Joueurs" de Marie Monge.
Il fait en 2019 partie du quatuor central du film indépendant américain "The Kindness of Strangers" de Lone Scherfig. L'année suivante, il joue aux côtés de sa femme, Leïla Bekhti dans la première série de Damien Chazelle, "The Eddy". Il tient aussi le rôle principal de Mohamedou Ould Slahi dans "Désigné coupable" (The Mauritanian) de Kevin Macdonald.
Dans la mini-série "Le Serpent", diffusée sur BBC One puis Netflix en 2021, il incarne Charles Sobhraj, un tueur en série français de touristes dans le sud-est asiatique au milieu des années 1970. Durant le Festival de Cannes 2021, il fait partie du jury des longs-métrages présidé par le réalisateur américain Spike Lee.
L'année suivante, il est à l'affiche de "Samba" d'Éric Toledano et Olivier Nakache où il endosse le rôle de Wilson, un sans-papiers qui vient en aide au personnage joué par Omar Sy. Puis il incarne Nazaret Manoogian, un Arménien qui fuit le génocide perpétré en 1915 et part à la recherche de ses deux filles disparues dans "The cut" de Fatih Akin. Le film est présenté au festival de Venise.
En 2015 il est de retour à Cannes pour participer au jury "un certain regard" présidé par Isabella Rossellini aux coté des réalisatrices Haifaa Al-Mansour et Nadine Labaki et le cinéaste Panos H. Koutras. Il vient aussi y défendre le drame "Les Anarchistes", écrit et réalisé par Élie Wajeman. Il revient aussi à la télévision pour la série franco-britannique "Panthers".
En 2016, il tient le rôle d'un médecin dans le drame poignant "Réparer les vivants" de Katell Quillévéré. L'année suivante, avec sa femme Leila Bekhti, il devient le père d'un petit garçon prénommé Souleiman. il est à l'affiche de deux projets plus discrets : le drame fantastique "Le Secret de la chambre noire" de Kiyoshi Kurosawa et l'année d'après, il incarne un humoriste à succès en conflit avec un frère envahissant joué par Roschdy Zem dans "Le Prix du succès" de Teddy Lussi-Modeste.
En 2018, il tient le rôle principal de l'agent du FBI Ali Soufan dans la série américaine "The Looming Tower", qui évoque les ratés de la communication entre la CIA et le FBI menant aux attentats du 11 septembre 200117. Il joue aussi dans le drame indépendant américain "Marie Madeleine" de Garth Davis, où il incarne Judas. Enfin, il partage l'affiche de la romance indépendante "Joueurs" de Marie Monge.
Il fait en 2019 partie du quatuor central du film indépendant américain "The Kindness of Strangers" de Lone Scherfig. L'année suivante, il joue aux côtés de sa femme, Leïla Bekhti dans la première série de Damien Chazelle, "The Eddy". Il tient aussi le rôle principal de Mohamedou Ould Slahi dans "Désigné coupable" (The Mauritanian) de Kevin Macdonald.
Dans la mini-série "Le Serpent", diffusée sur BBC One puis Netflix en 2021, il incarne Charles Sobhraj, un tueur en série français de touristes dans le sud-est asiatique au milieu des années 1970. Durant le Festival de Cannes 2021, il fait partie du jury des longs-métrages présidé par le réalisateur américain Spike Lee.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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