Ciné-Zoom

Musique originale de Nathaniel Méchaly

 

 

Avec aussi : Hélène Fillières, Olivier Baroux, Marilyne Canto, Thierry Lhermitte, Sacha Bourdo, Nina Rodriguez, Renan Carteaux, Nicolas Rompteaux, Arauna Bernheim-Dennery, Sandra Becker…

 

 

L'histoire : Trompé par sa femme, il quitte le foyer et va s’installer chez son ami d’enfance.... Son ami et sa femme  vont l’aider à surmonter cette épreuve. Le plus dur pour lui, c’est le manque de ses trois enfants. Le fameux week-end sur deux qui fait de vous un Papa du dimanche, un peu amateur, comme l’est un pêcheur ou un conducteur du dimanche. La vie doit continuer, le sourire et la joie revenir. Un apprentissage difficile puis progressivement joyeux de cette nouvelle vie où même une nouvelle rencontre amoureuse trouvera peut-être sa place…

 

 

Notre avis : Le sujet est abordé avec justesse et bonheur, bien que ce ne soit pas facile selon les situations, mais il faut rester optimiste, aussi bien pour soi que pour ses enfants. Il faut aussi oser parler et dire la vérité sur les nouveaux rapports qui peuvent s'installer. Une histoire sur la sincérité et l'honnêteté des sentiments, qui peut nous toucher. Qui n'a pas vécu cela personnellement ou vu ça autour de lui ? Les comédiens sont vrais, ils rendent crédible cette histoire, qui ne tombe jamais dans les clichés, ni dans la mièvrerie. les vraies questions sont posées. Un film plein d'espoir. Gérard Chargé - 3 Zooms -

 

 

 

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec l'équipe à Paris.

 

Louis Becker "Je suis un professionnel de la séparation, j'en suis à mon 4ème mariage (rires), mais ce n'est pas mon histoire, c'est tiré d'un roman de François d'Epenoux, et c'est raconté du point de vue des pères, ce qui change, dans ce genre d'histoires. Je n'ai pas envie de casser du sucre sur le dos des femmes, le livre était tellement proche de ce que je connaissais très bien. Je n'ai pas trouvé de réalisateur, alors, j'ai fait le film. J'ai toujours eu envie de réaliser, vu mes origines, avec mon père et mon grand père, tous les deux réalisateurs. dès l'âge de 15 ans je voulais en faire aussi, mais je me suis tourné vers la production. Pour faire ce film-là,  il fallait avoir vécu cela, et avec mes femmes et nos enfants, tout est en harmonie, nous sommes une famille où tout se passe bien. J'ai 2 enfants de ma première femme, un de ma seconde, et ma nouvelle femme a trois enfants et tout ce petit monde s'entend bien et on  arrive à bien gérer les réunions de familles. Mes enfants m'appellent : "la mère juive". Je trouve que le plus dur a été de choisir les acteurs et surtout les enfants. Je trouve que le point de vue des père n'est jamais pris en compte, ils peuvent aussi se retrouver dans des difficultés matérielles. Je pars d'un principe, qu'il ne faut jamais accabler la mère. Nina, je l'ai découverte dans "No et moi" de Zabou."

 

 

Olivier Baroux "Ici, j'avais un rôle pas trop compliqué, il était un peu proche de moi. je suis quand même un peu moins dur que mon personnage. J'ai été un papa du dimanche, j'ai vu où Louis voulait aller, c'est exactement ça... Mon personnage est là, pour guider cet homme laissé par sa femme. On a besoin de guide, car dans ces cas-là, on peut faire n'importe quoi... J'adore ce rôle à contre-emploi et je veux maintenant, des rôles à contre-emploi. pour ce qui me concerne comme réalisateur, la suite de"Paméla Rose" va sortir en novembre, on a fini de le tourner avec Kad. Avec Thierry Neuvic, on s'est bien marré."

 

  

Thierry Neuvic "Olivier est un super camarade de jeu. J'avais un personnage difficile à tenir, il l'a dédramatisé. Je tiens ce rôle, de père divorcé, je n'ai jamais été marié et je n'ai pas d'enfants. Les points communs que je peux avoir donc avec Antoine, mon personnage, c'est quand il est bourru et méfiant, je peux être comme ça. Et j'ai aussi besoin de ce rapport à l'amitié, comme Antoine. J'ai beaucoup écouté Louis, qui dégageait de l'émotion, en parlant de ses enfants et de ce sujet-là. Je trouve, que c'est un film honnête, généreux et intelligent. Il n'y a jamais de jugement, ni de parti-pris. Louis, tire les choses vers le haut et pas vers le bas : ne pas juger, c'est ce qui devrait être pour chaque chose et chaque personne. Je n'ai pas de méthode précise pour composer un personnage, je suis une bête de travail. Je n'apprends jamais mon texte, mais je lis beaucoup le scénario. Je fais jouer Yves Montand prochainement sous la direction de Christophe Ruggia (Dans la tourmente). Je vais chanter ses chansons faire des claquettes... J'ai commencé au théâtre par"Cyrano", en Italie où des pièces françaises étaient jouées en tournées et j'ai appris mon métier d'acteur en jouant ce rôle titre où j'avais débité dans le Var à Cogolin et l'on m'y a dit, qu'il fallait que je parte pour une grande ville."