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33eme FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT

33eme FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT - Les films de la retrospective

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33eme FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
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FILMS DE LA RETROSPECTIVE THEMATIQUE (VOSTF)

 

I Vitelloni (Les Vitelloni) De Federico FELLINI– 1953 (1h43) Avec Franco Interlenghi, Alberto Sordi, Franco Fabrizi, Leopoldo Trieste, Riccardo Fellini, Eleonora Ruffo, Jean Brochard

Dans une petite station balnéaire de Romagne, la saison estivale se termine. Fausto, le joli coeur, Alberto, le bouffon au visage poupin, Leopoldo qui rêve d’impossibles succès littéraires, le paresseux Riccardo et le sensible Moraldo qui espère toujours trouver le courage de fuir vers la capitale, traînent leur ennui. Sandra, la sœur de Moraldo, est enceinte de Fausto. Ses parents se résignent au mariage de réparation. La petite ville se réinstalle dans la grisaille provinciale de l’hiver. Même s’ils ne sont plus très jeunes, les amis de Fausto se font entretenir par leurs familles et ils passent leurs journées à se prélasser dans les cafés et à faire des farces puériles. Ce sont les « Vitelloni ». Fausto revenu de son voyage de noces est obligé d’accepter une place de vendeur dans un magasin d’articles religieux appartenant à un ami de son beau-père. Vaniteux et superficiel, il ne peut s’empêcher de faire la cour à la femme de son patron. Il est découvert et Sandra s’enfuit de la maison avec leur bébé. Tous les amis participent à sa recherche et finissent par la retrouver chez le père de Fausto qui châtie son fils à coups de ceinturon. Les « Vitelloni » reprennent leur vie habituelle : Fausto continue à faire le joli coeur, Leopoldo subit une désillusion amère avec un acteur de revue aux moeurs ambiguës, Alberto, à la fin du bal de carnaval où il s’est exhibé dans un costume féminin, découvre que sa soeur quitte la maison avec un homme marié. Seul Moraldo trouve la force de prendre le train, coupant net ainsi avec son passé. Il n’a rien dit à personne et pendant qu’il s’éloigne, il imagine ses amis : ils dorment paisiblement, pour eux rien n’a changé et ne changera jamais.

 

I soliti ignoti (Le pigeon) De Mario MONICELLINI – 1958 (1h42) Avec Vittorio Gassman, Marcello Mastroianni, Totò, Renato Salvatori, Carla Gravina, Claudia Cardinale, Rossana Rory, Tiberio Murgia, Carlo Pisacane, Memmo Carotenuto

Peppe, un boxeur toqué, doit servir de «pigeon» à Cosimo, gangster minable de la banlieue romaine, emprisonné pour tentative de vol. Ce dernier lui confie son prochain gros coup : lecasse d’un mont-de-piété. Relaxé, l’ambitieux Peppe s’acoquine avec Norma, l’amie de Cosimo et décide d’exécuter lui-même le fricfrac. Une étrange bande est constituée : «Cappanelle», ex-palefrenier, Mario, vendeur de maïs grillé élevé dans une institution religieuse, «Ferribotte», Sicilien féru d’honneur, Tiberio, photographe de rue, un marmot sur les bras et une épouse derrière les barreaux. Le plan est minutieusement et « scientifiquement « élaboré : on atteindra le lieu convoité en s’introduisant dans la maison contiguë occupée par deux vieilles dames dont Peppe se chargera de séduire Nicoletta, leur bonne. Le «professeur» Dante Cruciani, vieux cheval de retour, leur enseigne avec plaisir l’art de percer un coffre-fort. Après maintes péripéties, ils pénètrent dans l’appartement des vieilles dames et les voilà devant le mur à abattre. Et l’on se met au travail, un travail dur, long et pénible... pour aboutir finalement dans la cuisine. Dépités, les apprentis cambrioleurs se jettent alors sur une marmite de pâtes aux pois chiches. Au petit matin, l’équipe se sépare avec l’espoir d’une vie meilleure.


Audace colpo dei soliti ignoti (Hold-up à la milanaise) De Nanni LOY – 1960 (1h45) Avec Vittorio Gassman, Renato Salvatori, Riccardo Garrone, Nino Manfredi, Carlo Pisacane, Tiberio Murgia, Claudia Cardinale, Vicky Ludovisi, Gianni Bonagura, Gina Amendola, Gastone Moschin, Mario Feliciani, Lella Fabrizi, Toni Ucci

Après le «coup du siècle» qui a lamentablement capoté, Peppe la Panthère et ses acolytes se résignent à gagner honnêtement leur vie en travaillant. Mais par pour longtemps. A la sortie d’un chantier, Peppe est abordé par un escroc milanais qui lui propose une affaire juteuse : intercepter le fourgon qui transporte les enjeux du très populaire loto sportif, le Totocalcio. Echaudé par leur mésaventure précédente, nos compères vont cette fois-ci, vraiment préparer l’opération «scientifiquement», rien n’étant laissé au hasard. Et c’est ainsi que la fine équipe romaine prend le chemin de Milan en quête du magot. Hélas les tuiles vont s’accumuler ; le mauvais sort semble décidément s’acharner sur nos malheureux héros.

Il sorpasso (Le fanfaron) De Dino RISI – 1962 (1h45) Avec Vittorio Gassman, Jean-Louis Trintignant, Catherine Spaak, Luciana Angiolillo, Claudio Gora, Luigi Zerbinati, Linda Sini

Dans les rues désertes de Rome au 15 août, Bruno Cortona conduit sa puissante voiture de sport. S’étant arrêté pour téléphoner, il rencontre Roberto Mariani, un jeune homme timoré, étudiant en droit. Bruno est un beau parleur, un hâbleur, un charmeur, un brin arrogant. Au début, il met mal à l’aise Roberto, mais il parvient à le convaincre de l’accompagner pour une balade à bord de la belle décapotable. Au cours de leurs déplacements et des rencontres qu’ils font, Roberto apprend tout de la vie privée de Bruno. Bruno donne son avis sur tout, s’intéresse à tout. Plage mondaine, piste de danse, flirts… D’abord Bruno est réticent, mais fatalement il finit par se laisser griser par cette fallacieuse liberté. La vie est belle, il suffit de vivre l’instant...

I mostri (Les monstres) De Dino RISI – 1963 (1h55) Avec  Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman, Michèle Mercier, Marisa Merlini, Lando Buzzanca, Franco Castellani, Mario Laurentino, Marino Mase, Rika Dialina, Ricky Tognazzi, Maria
Manelli

En une vingtaine de tableaux, Dino Risi croque une humanité dont la bêtise n’a d’égale que la cruauté. Avec un sens du rythme qui décoiffe, le cinéaste enchaîne les sketches et brosse
le portrait au vitriol d’une Italie sûre d’elle et pourtant pathétique. Industriels, militaires, hommes politiques, prêtres, policiers, intellectuels - toutes les strates de la société sont renvoyées à leurs bassesses. Nul ne trouve grâce aux yeux de Risi : un miséreux abandonne sa femme enceinte, son fils malade, ses enfants affamés et sa baraque dont le toit s’effondre pour assister à un match de football ; un mendiant cache à son compagnon d’aumône aveugle la possibilité de guérison qu’avait fait miroiter un oculiste de passage ; un couple de rupins assiste impassible, au cinéma, à une scène d’exécution nazie et y trouve l’inspiration pour le mur de leur villa…


Signore e signori (Ces messieurs dames) De Pietro GERMI – 1966 (1h58) Avec: Gastone Moschin, Virna Lisi, Alberto Lionello, Olga Villi, Franco Fabrizi, Nora Ricci, Beba Loncar, Gigi Ballista

Trois histoires d’adultère dans le cercle d’amis de la bourgeoisie de Trévise, ville bien-pensante de la Vénétie catholique. Toni Gasparini,un astucieux don Juan, a projeté de séduire la femme de son ami le docteur Castellan. Il fait croire à ce dernier qu’il est devenu impuissant. Le médecin peu discret répand la nouvelle et Toni devient la risée de son milieu. Au cours d’une surprise-partie, le docteur découvre la supercherie, mais trop tard : il est cocu. Osvaldo Bisigato, le comptable timoré de la Banque Catholique, las de la tyrannie de sa femme, s’éprend de Milena, la belle caissière d’un bar. Il quitte le domicile conjugal, s’affiche avec elle et est prêt à entamer une procédure de séparation. Les efforts conjugués de son entourage et surtout d’Ippolita, la femme bigote de Toni Gasparini, lui font reprendre le chemin de la maison. Une jolie paysanne venue faire des achats en ville est attirée par la vitrine d’un magasin de chaussures. Le commerçant, Lino Benedetti, l’entraîne dans l’arrière- boutique… et la jeune fille s’en retourne bien chaussée. Lino signale l’occasion à quelques amis qui en profitent. Mais la fille est mineure et son père menace les notables d’un procès. Ippolita prend l’affaire en main. En échange du retrait de la plainte elle lui offre une jolie somme d’argent. Mais ça ne suffit pas à calmer le père blessé dans son honneur.

Lucky Luciano De Francesco ROSI – 1973 (1h55) Avec Gian Maria Volonté, Rod Steiger, Edmond O’Brien, Charles Siragusa, Vincent Gardenia, Charles Cioffi, Silverio Blasi, Jacques Monod, Karin Petersen

15 avril 1931. Giuseppe Masseria, le boss de la mafia newyorkaise, est abattu. L’instigateur de l’attentat est son lieutenant, Salvatore Luciana, alias Charles Lucky Luciano. 10 septembre 1931. Au cours de la « nuit des Vêpres Siciliennes «, quarante chefs mafieux des États-Unis sont éliminés. A trente-quatre ans, Lucky Luciano est désormais l’homme tout-puissant de la mafia. 1935. Le jeune procureur Thomas Dewey parvient à faire arrêter Luciano pour incitation à la prostitution. Luciano est condamné à trente-cinq ans de prison. 10 juillet 1943. Les Anglo-américains débarquent en Sicile et occupent rapidement toute l’île. Ils remontent ensuite la péninsule jusqu’à Naples qui est libérée le 1er octobre. Une singulière collaboration s’est instaurée entre les forces alliées et la mafia pour réorganiser la vie civile et politique. Vito Genovese, un proche de Luciano, est l’interprète officiel du gouverneur des forces alliées pour l’Italie. Ainsi, la mafia sicilienne renaît et prospère dans tout le sud et bientôt dans tout le territoire. Février 1946. Thomas Dewey, devenu gouverneur de l’État de New-York, gracie Luciano, après neuf ans de détention, pour services rendus à l’armée américaine. Jugé indésirable, il est rapatrié en Italie. Luciano voyage entre Palerme, Rome et Naples où il s’établit. Les sociétés italo-américaines d’import-export se multiplient. Parallèlement le trafic de drogue s’intensifie. Convaincu de l’implication de Luciano, le « Narcotics Bureau » confie en 1950 l’enquête à Charles Siragusa, d’origine sicilienne comme Luciano. Aucune charge concrète ne sera retenue contre Luciano malgré toute l’activité de Siragusa qui est relevé de ses fonctions en 1958. 1961. Une vaste opération contre le trafic de stupéfiants est menée à l’échelle européenne. La Brigade des Finances italienne resserre l’étau sur Luciano qui succombe à une crise cardiaque à l’aéroport de Naples, le 26 janvier 1962.
Le film débute le 11 février 1946 dans le port de New-York où les pontes de la mafia viennent saluer le « boss des boss « qui embarque pour son pays natal. Puis s’entrecroisent les époques et les lieux, et les éléments du puzzle s’assemblent pour écrire l’histoire d’un homme qui s’inscrit dans l’Histoire. Restent quelques zones d’ombre ; on ne découvre pas si facilement les secrets de la mafia.

 

La terrazza (La terrasse) De Ettore SCOLA – 1980 (2h30) Avec Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman, Marcello Mastroianni, Jean-Louis Trintignant, Stefania Sandrelli, Serge Reggiani, Galeazzo Benti, Carla Gravina, Milena Vukotic, Marie Trintignant, Stefano Satta Flores, Leo Benvenuti, Agenore Incrocci

La terrasse, c’est l’endroit où l’intelligentsia romaine dîne les soirs d’été. C’est un lieu symbolique : le point de rencontre où se déroule tout un rite propre à la bourgeoisie. Les intellectuels quifréquentent cette terrasse approchent de la cinquantaine, ils sont amis de longue date, ils font partie de la gauche intellectuelle et gravitent tous dans les milieux des médias, du spectacle et de la politique. Ils ont en commun un malaise diffus, car ils se rendent compte que certains succès obtenus jadis dans le cadre du système, ainsi que leur condition actuelle sont en contradiction avec leurs  engagements d’autrefois.  L’enthousiasme de la jeunesse a laissé place à l’amertume et aux constats d’échec, autant professionnels que sentimentaux. Leurs relations sont mesquines, mais malgré les conflits non réglés, malgré les non-dits, l’esprit de caste et de solidarité l’emporte et ils restent soudés.

 

Amici miei atto II° (Mes chers amis n°2) De Mario MONICELLI – 1982 (2h00) Avec Ugo Tognazzi, Philippe Noiret, Adolfo Celi, Gastone Moschin, Renzo Montagnani, Milena Vukotic, Franca Tamantini, Paolo Stoppa, Marisa Traversi, Angela Goodwin, Tommaso Bianco, Domiziana Giordano, Alessandro Haber

Mes chers amis (n°1) s’achevait sur l’enterrement de Perozzi  (Philippe Noiret), que ses chers amis avaient transformé en farce, comme pour lui rendre hommage. La vie continue. Le comteMascetti (Ugo Tognazzi), orgueilleux et désargenté, est constamment tourmenté par des traites impayées et plongé dans des complications amoureuses et familiales. Melandri (Gastone Moschin) est toujours en proie à des amours absurdes. Necchi (Renzo Montagnani succède ici à Duilio Del Prete), le paresseux que son épouse adore, finit par se retrouver cocu. L’éminent professeur Sassaroli (Adolfo Celi), farceur endurci, mène la danse, dans l’esprit toscan hérité de Boccace. Et pendant qu’ils vivent leurs pittoresques aventures, ils se remémorent celles tout aussi extraordinaires vécues avec leur ami Perozzi.

 

Splendor De Ettore SCOLA – 1988 (1h51) Avec Marcello Mastroianni, Massimo Troisi, Marina Vlady, Paolo Panelli, Pamella Villoresi, Giacomo Piperno, Mauro Bosco

Jordan est propriétaire d’un cinéma dans une petite ville de province, le Splendor, qui est toute sa vie. Dès l’âge de six ans, il accompagnait le cinéma ambulant de son père dans les endroits les plus reculés. Plus tard, il a assisté à l’inauguration du Splendor. Aujourd’hui Jordan est couvert de dettes et doit vendre la salle qui sera remplacée par un supermarché. Il a pourtant lutté longtemps, soutenu par Luigi, son projectionniste, qui vit intensément les films qu’il voit tous les soirs ainsi que par Chantal, l’ouvreuse. Cette ancienne danseuse française était arrivée là trente ans auparavant et y était restée par amour pour lui. Naguère son physique attirait en masse le public masculin. Maintenant les gens préfèrent regarder la télévision. Ce soir c’est la dernière séance. Jordan et ses fidèles amis se remémorent les splendeurs passées de la salle où tant de chefs-d’oeuvre ont été projetés. Demain on fermera, à moins qu’à l’ultime seconde un miracle ne fasse accourir la foule pour empêcher la fermeture de son cinéma.

 

Alberto Express De Arthur JOFFE – 1990 (1h30) Avec Sergio Castellitto, Nino Manfredi, Marie Trintignant, Marco Messeri, Jeanne Moreau, Michel Aumont, Thomas Langmann, Dominique Pinon, Roland Amstutz, Eugenia Maruzzo, Denis Goldson, Angela Goodwin

Alberto a quinze ans. Son père lui explique une étrange coutume familiale : plus tard, il devra rembourser, avant qu’il ne soit père lui-même, tout ce que son éducation a coûté depuis sa naissance. Quinze ans plus tard, à Paris, à la veille de la naissance de son premier enfant, Alberto est soudain assailli par un remords qui l’empêche de trouver le sommeil... Plus de trente millions de lires... Dans vingt-quatre heures tout au plus... Alberto abandonne sa femme qui est sur le point d’accoucher et se précipite dans le dernier train pour Rome, pour régler cette maudite dette. De wagon en wagon, Alberto rencontre des personnages étranges et mystérieux, mais aussi des fantômes : un vieil ami devenu contrôleur, son ancienne fiancée, et finalement tous ses ancêtres. En fait, une course contre la montre est engagée, une fugue insensée qui inéluctablement entraîne Alberto vers la fin tant redoutée de son enfance.

 

Il portaborse (Le porteur de serviette) De Daniele LUCHETTI – 1991 (1h31) Avec Silvio Orlando, Nanni Moretti, Giulio Brogi, Anne Roussel, Angela Finocchiaro, Graziano Giusti, Lucio Alloca, Dario Cantarelli, Antonio Petrocelli, Giulio Base, Renato Carpentieri, Silvia

Cohen, Roberto De Francesco Luciano est professeur dans une belle petite ville du sud de l’Italie. Pour parvenir à garder sa maison de famille qui exige des travaux de restauration incessants, il sert de « nègre « à un romancier célèbre. Botero est un jeune politicien très en vue, ministre d’un gouvernement proche de la crise. Les élections anticipées semblent inévitables. Pour se renforcer, son équipe engage Luciano, le chargeant d’écrire les  discours de Botero. Ainsi Luciano arrive-t-il à Rome, où, sans l’avoir cherché, il commence à profiter d’une série de privilèges. Il a un bel appartement et une voiture officielle à sa disposition. Sa vieille maison est classée monument historique et les travaux de restauration commencent aussitôt, aux frais de l’état. Sa compagne, qui enseigne à Bergame, est nommée dans un  grand lycée de Rome et peut ainsi le rejoindre.
Lentement, il commence à éprouver un certain malaise et à s’interroger sur la nature réelle de la politique. D’abord fasciné par Botero, il finit par nourrir quelques soupçons, jusqu’à ce que la  crise éclate, lorsqu’il apprend que la carrière fulgurante de son jeune patron a commencé par une manoeuvre électorale frauduleuse et se poursuit à force d’abus, de mensonges et de corruption. Incapable de beaux gestes et d’héroïsme, Luciano essaye comme il peut de se soustraire à l’emprise de Rome et au charisme de Botero. La campagne électorale arrive à son terme. Le jour des élections, Luciano se retrouve seul contre l’énorme machine politico-électorale douteuse et vénale qui pousse Botero vers un succès encore plus extraordinaire...

Johnny Stecchino De Roberto BENIGNI– 1991 (2h00) Avec Roberto Benigni, Nicoletta Braschi, Paolo Bonacelli, Ignazio Pappalardo, Franco Volpi, Ivano Marescoti, Turi Scalia, Loredana Romito, Alessandro De Santis

Dante, un jeune homme très timide, est le chauffeur d’un petit bus avec lequel il accompagne chaque jour à l’école des enfants handicapés. Comme il collectionne les échecs amoureux, il est bouleversé lorsque la belle Maria, jeune, riche, cultivée et mystérieuse, se jette littéralement à son cou. Il la rejoint à Palerme, où elle vit dans une magnifique villa avec son vieil oncle, un avocat quelque peu maladroit. En peu de temps, Dante s’attache à l’oncle de Maria et se sent rapidement à l’aise dans son nouvel entourage. Pourtant Dante est loin d’imaginer ce qui se trame. A son insu, le dénommé Johnny Stecchino a une planque au sous-sol. C’est un mafioso italo-américain en cavale et il est le mari de Maria. Il doit son surnom à l’éternel cure-dents qu’il tient entre ses lèvres. Il est riche, sûr de lui, un vrai dur, macho en diable et surtout le parfait sosie de Dante. Johnny et Maria pensent tirer parti de cette ressemblance en se servant de Dante comme appât. Mais les choses ne se déroulent pas tout à fait comme Johnny l’avait prévu...

Mediterraneo De Gabriele SALVATORES – 1991 (1h36) Avec Diego Abatantuono, Claudio Bigagli, Giuseppe Cederna, Claudio Bisio, Gigio Alberti, Ugo Conti, Antonio Catania, Vanna Barba, Memo Dini, Vasco Mirandola, Luigi Montini, Irene Grazioli

Au printemps 1941, huit jeunes soldats italiens débarquent sur une petite île grecque qu’ils ont
l’ordre d’occuper. Leur bateau est coulé par l’ennemi et leur radio tombe en panne. L’endroit n’a pas une importance stratégique particulière et nos héros sont oubliés. Le site est d’une grande beauté et de plus il se révèle habité uniquement par des femmes, des vieillards et des enfants, alors qu’il était réputé désert. Les Grecs, d’abord méfiants, acceptent peu à peu ces « occupants « dans leur communauté. Les jeunes Italiens sont sensibles à la chaleur et à la douceur du lieu et des habitants, leurs convictions changent et leur envie de combattre disparaît. Peu à peu des liens de camaraderie, parfois des rapports sentimentaux, s’instaurent entre civils et militaires. La guerre, l’Italie, les familles, tout semble loin, à des années lumière. Mais un jour un petit avion apparaît dans le ciel, porteur de bouleversantes nouvelles. On est en 1943, Mussolini est tombé...

 

Stefano Quantestorie De Maurizio NICHETTI – 1993 (1h31) Avec Maurizio Nichetti, Elena Sofia Ricci, Amanda Sandrelli, Caterina Sylos Labini, Milena Vukotic, Renato Scarpa, Lidia Broccolino, James Spencer Thiérrée

Stefano est un homme de quarante ans tout ce qu’il y a de plus banal. Quand il était jeune, comme tout le monde, il avait des rêves plein la tête et toute la vie pour les réaliser. Partirait-il faire des études aux USA ou bien se consacrerait-il corps et âme au saxophone ? Ses parents aussi avaient des idées sur son avenir. Sa mère rêvait pour lui d’une carrière de professeur, et
son père le voyait carabinier. Quarante ans, c’est l’âge des bilans et des remises en cause. Que se serait-il passé si Stefano était parti en Amérique ?

Aujourd’hui, il serait probablement un pilote de ligne au look ravageur de latin-lover. Mais s’il avait appris le saxophone, il serait sans doute musicien professionnel. Et s’il avait écouté papa... et s’il avait écouté maman...
Stefano-Nichetti se complaît à s’imaginer dans toutes les histoires qui auraient pu être la sienne si le hasard, les occasions manquées, ce que l’on appelle «la vie», n’avaient pas fait que... Si...

Radiofreccia De Luciano Ligabue – 1998 (1h52) Avec Stefano Accorsi, Luciano Federico, Enrico Salimbeni, Alessio Modica, Roberto Zibetti, Francesco Guccini, Patrizia Piccinini, Cristina Moglia, Serena Grandi

Corregio, en Emilie, le 24 avril 1993. Il est 22 h. D’une voix un peu triste, Bruno, l’animateur de Radiofreccia, annonce que la station va cesser d’émettre. Les programmes vont s’arrêter quelques instants avant que la radio n’atteigne ses dix-huit ans  d’existence, donc sa majorité. « Ne deviens jamais grand «,disait une chanson des années 1970. Et c’est effectivement aux années 1970 que Bruno consacre la dernière émission. Il utilise ses derniers moments de parole pour raconter l’histoire de la radio, qui est avant tout l’histoire d’une amitié née à cette époque-là entre quelques adolescents : Bruno, Jena, Boris, Tito et Ivan surnommé Freccia (la Flèche). Les années 1970, renaissent poétiquement de la mémoire à travers la place de la ville, le bar Laika et le serveur Adolfo, les premières amours, les matchs de football et surtout la musique qui ressuscite des émotions oubliées, et recrée l’ambiance de ces années où chacun avait la possibilité de créer une radio. Et puis il y a la drogue : l’overdose qui a emporté Freccia, le meneur de la bande, trop sûr de lui, qui pensait qu’il saurait maîtriser la dépendance à l’héroïne. C’est à sa mort que la radio a pris son nom. C’est en souvenir de lui que maintenant elle va se taire.

 

L’ultimo bacio (Juste un baiser) De Gabriele Muccino – 2001 (2h00) Avec Giovanna Mezzogiorno, Stefano Accorsi, Martina Stella, Regina Orioli, Stefania Sandrelli, Claudio Santamaria Giorgio Pasotti, Pierfrancesco Favino, Sabrina Impacciatore, Marco Cocci, Silvio Muccino, Sergio Castellitto, Piero Natoli, Vittorio Amandola Luigi Diberti

Rome 2001. Cinq camarades d’université, proches de la trentaine, ont conscience que l’âge de l’insouciance et des rêves juvéniles s’éloigne et qu’il convient soit de tenter de les réaliser avant qu’il ne soit trop tard, soit d’y renoncer définitivement pour « grandir « enfin. Carlo vient d’apprendre que Giulia, sa compagne, attend un enfant de lui. Content et inquiet à la fois, il pressent que cette naissance va être le tournant de sa vie. Lors du mariage de Marco, Carlo rencontre Francesca, une lycéenne de dix-huit ans, qui le séduit par sa beauté adolescente. Il la retrouve à la sortie du lycée. Il n’accorde plus aucune attention à Giulia qui finit par comprendre. Furieuse, elle le met à la porte. Pris de remords, Carlo tente de retrouver Giulia, réfugiée chez ses parents qui lui conseillent de lui pardonner. Poussée par sa mère, elle consent à revoir Carlo et à croire en sa promesse de ne plus recommencer. Ils décident enfin de se marier.

Ribelli per caso (Rebelles par hasard) De Vincenzo TERRACCIANO – 2001 (1h40)Avec Antonio Catania, Giovanni Esposito, Franco Javarone, Renato Scarpa, Tiberio Murgia, Antonio Petrocelli, Gea Martire, Gianni Ferreri

 

Cinq hommes d’âge mûr partagent la même chambre d’hôpital. Les journées sont longues et monotones, coupées par des analyses épisodiques et de brèves visites de médecins arrogants. Il faut attendre encore et toujours un diagnostic qui tarde à venir. Les cinq occupants de la chambre 104 n’ont rien en commun, pas même la raison de leur présence en ce lieu. Hors de l’hôpital, ils auraient eu bien peu de chances de se rencontrer; ici ils papotent, font plus ample connaissance et deviennent amis. Le sujet de la nourriture revient inévitablement dans leurs conversations. Ils sont en effet soumis au régime draconien de l’hôpital : de maigres repas peu appétissants. Ils ont l’impression d’être totalement infantilisés et que leur dignité n’est pas respectée. Ils réagissent par de petits gestes de révolte souvent dictés par les occasions qui se présentent. Puis germe dans leurs têtes le projet d’organiser un grand dîner pour avoir, le temps d’une soirée, l’illusion de s’évader de cette prison de plus en plus opprimante. Ils mettent leur plan à exécution un samedi soir, lorsque les services fonctionnent avec un personnel réduit et que la surveillance est plus relâchée. Mais ils sont découverts et l’alerte est donnée. Alors, afin de terminer en paix le festin qu’ils se sont préparé, ils se barricadent dans leur chambre. Dehors, c’est le branle-bas de combat. Tout le monde se mobilise, du directeur de l’hôpital au dernier des infirmiers ; on appelle même la police et des journalistes accourent pour couvrir l’événement. C’est l’ordre social tout entier qui semble vaciller. On s’efforce de rétablir la situation et de les ramener à la raison. Mais les mutins de la chambre 104 tiennent bon et la nuit va apporter son lot de surprises...

 

Arrivederci amore, ciao De Michèle SOAVI – 2005 (1h47) Avec  Alessio Boni, Isabella Ferrari, Michele Placido, Carlo Cecchi, Alina Nedelea

Giorgio Pellegrini, un ex-terroriste d’extrême-gauche avait fui l’Italie afin d’échapper à la prison et avait rejoint des guérilleros dans la jungle d’Amérique Centrale. Après la chute du mur de Berlin, ses amis sont prêts à cesser le combat, aussi décide-t-il de regagner l’Europe. À Paris, il se met en contact avec l’Organisation des exilés politiques italiens et exige leur aide pour rentrer en Italie et obtenir une révision de son procès. Il avait été condamné pour un attentat où un gardien de nuit avait trouvé la mort. Un camarade déjà condamné à perpétuité prend ce crime à sa charge et Giorgio est blanchi. Il est toutefois soumis à une période probatoire avant d’être totalement réhabilité. Mais Anedda, un commissaire de la brigade antiterroriste, possède des photos qui prouvent sa culpabilité et après le procès il le fait chanter : il veut obtenir les noms de ses anciens complices et à l’occasion de menus services. Giorgio veut éviter la prison, il lui faut donc faire ce que veut le commissaire qui l’entraîne dans des affaires de plus en plus illégales et lucratives. Après un gros coup, Anedda lui rend sa liberté. Giorgio s’installe dans une ville du nord-est de l’Italie, fréquente la bourgeoisie, ouvre un restaurant et rencontre une jeune fille, Roberta, avec qui il pourrait fonder une famille. Mais les fantômes du passé ne vont pas tarder à réapparaître…

 

Romanzo criminale De Michele Placido – 2005 (2h10) Avec Kim Rossi Stuart, Anna Mouglalis, Pier Francesco Favino, Claudio Santamaria, Stefano Accorsi, Riccardo Scamarcio, Jasmine Trinca, Toni Bertorelli, Franco Interlenghi

Rome, années 1970. C’est l’âge d’or des brigades rouges. Mais pas seulement. Une bande de petits malfrats fait peu à peu régner sa loi sur la capitale italienne. Ils sont trois meneurs: le Libanais, le Froid et le Dandy. L’enlèvement d’un riche bourgeois leur met le pied à l’étrier. La rançon est investie dans le trafic d’héroïne. Alliée à la mafia, la bande prend vite le contrôle total de ce business et gagne, en échange de quelques services, la protection de fonctionnaires affectés aux sales besognes de l’état.
Concentrées sur la lutte contre le terrorisme, les forces de l’ordre sous-évaluent la capacité de nuisance de ces jeunes truands à l’exception du commissaire Scaloia qui compte sur sa relation ambiguë avec Patrizia, une prostituée dont Dandy est amoureux, pour les faire tomber. L’homme n’est pas au bout de ses peines ; mais la petite bande non plus. Après la gloire, le déclin…

 

Il mio miglior nemico (Mon meilleur ennemi) De Carlo VERDONE – 2006 (1h55) Avec Carlo Verdone, Silvio Muccino, Ana Caterina Moriaru, Agnese Nano, Paolo Triestino, Corinne Jiga, Sara Bertelà, Leonardo Petrillo

Achille est un homme comblé. Il a fait un beau mariage qui lui vaut une belle situation : il dirige un grand hôtel qui appartient à sa femme et à son beau-frère. La grande fête qu’il entend donner à l’occasion de ses noces d’argent attestera sa réussite. Orfeo est un grand adolescent. Il habite avec sa mère, Annarita, dans un quartier populaire de Rome. Il vit au jour le jour, il collectionne les petits boulots sans cultiver de grandes ambitions. Il s’occupe bien de sa mère, une femme instable, qui alterne des périodes d’euphorie et de dépression. Annarita est femme de chambre dans l’hôtel d’Achille. Un beau jour un ordinateur disparaît et tous les soupçons convergent vers elle. Achille la licencie. Orfeo est convaincu que sa mère n’est pas coupable. Il va plaider sa cause, mais Achille ne veut rien entendre. Orfeo lui déclare une guerre sans merci ; il est prêt à tout pour venger sa mère. Dès lors, appareil photo en bandoulière, il traque Achille pour découvrir ses points faibles afin de lui pourrir la vie. Et il y arrive fort bien.

Ce qu’Orfeo n’avait pas prévu, c’est qu’il rencontrerait la jolie Cecilia dont il tomberait amoureux. Or, Cecilia est la fille d’Achille… mais Orfeo le découvre trop tard, lorsqu’il a fait éclater un scandale. Terriblement blessée, Cecilia s’enfuit. Achille part à sa recherche… en compagnie de la seule personne qui puisse l’aider : Orfeo. et une épouse derrière les barreaux. Le plan est minutieusement et « scientifiquement « élaboré : on atteindra le lieu convoité en s’introduisant dans la maison contiguë occupée par deux vieilles dames dont Peppe se chargera de séduire Nicoletta, leur bonne. Le «professeur» Dante Cruciani, vieux cheval de retour, leur enseigne avec plaisir l’art de percer un coffre-fort. Après maintes péripéties, ils pénètrent dans l’appartement des vieilles dames et les voilà devant le mur à abattre. Et l’on se met au travail, un travail dur, long et pénible... pour aboutir finalement dans la cuisine. Dépités, les apprentis cambrioleurs se jettent alors sur une marmite de pâtes aux pois chiches. Au petit matin, l’équipe se sépare avec l’espoir d’une vie meilleure.




 

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