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Accueil Festivals 33eme FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT - La selection panorama
33eme FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT

33eme FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT - La selection panorama

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33eme FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
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LA SELECTION PANORAMA

 

Baarìa De Giuseppe TORNATORE - 2009 (2h30) Avec Enrico Lo Verso, Beppe Fiorello, Giorgio Faletti, Aldo Baglio, Francesco Scianna, Salvatore Ficarra, Valentino Picone, Raoul Bova, Laura Chiatti, Vincenzo Salemme, Nino Frassica, Leo Gullotta, Nicole Grimaudo, Spiro Scimone, Enrico Salimbeni, Gabriele Lavia.

Résumé à venir.

Benvenuti al Sud De Luca MINIERO – 2010 (1h42) Avec Claudio Bisio, Angela Finocchiaro, Alessandro Siani, Valentina Lodovini, Nando Paone, Giacomo Rizzo, Teco Celio, Fulvio Falzarano, Nunzia Schiano, Alessandro Vighi, Francesco Albanese, Riccardo Zinna, Naike Rivelli

Alberto est responsable d’un bureau de poste à Usmate, une petite ville lombarde tristement brumeuse, non loin de Milan. Mais c’est justement à Milan, la grande ville, qu’Alberto aimerait être muté. Sa demande est sur le point d’aboutir, lorsqu’il est doublé par un collègue handicapé qui de ce fait a plus de points quelui. Pour mettre toutes les chances de son côté, il décide alors de se faire passer pour handicapé, mais lors de la visite de contrôle, il est démasqué et en représailles il est muté… près de Naples. Alberto est un lombard plein de préjugés sur le Sud, Naples en particulier (aurait-il vu Gomorra ?), et c’est vraiment la mort
dans l’âme qu’il part. Non sans prendre toutes sortes de précautions. La réalité qu’il  découvre le désarçonne. Ses collègues sont sympathiques, particulièrement Mattia, un expert en feux d’artifice qui aimerait reconquérir le coeur de la belle Maria. Finalement, lorsqu’on se connaît mieux, bien des préjugés s’estompent.

Cosa Voglio di più (Ce que je veux de plus) De Silvio Soldini – 2010 (2h00) Avec Giuseppe Battiston, Alba Caterina Rohrwacher, Pier Francesco Favino, Teresa Saponangelo, Fabio Troiano

Anna prend chaque matin le train de banlieue pour gagner le centre de Milan et le cabinet d’assurances où elle travaille. L’ambiance y est bonne, elle y est appréciée par ses collègues et son patron. Chaque soir elle fait le chemin inverse pour retrouver Alessio, son compagnon, gentil, attentionné, économe, bricoleur. Un peu enveloppé, aussi. Peu de projets à long terme, si ce n’est, peut-être, d’avoir un enfant. Pas vraiment l’ennui non plus. Autour d’eux, le cercle confortable de la famille et des amis avec tout un rituel de repas dominicaux, de soirées pizzeria. Une vie banale, en somme. En la regardant vivre, accomplir ses gestes quotidiens, on se dit qu’Anna est plutôt heureuse, mais justement, plutôt heureuse, est-ce assez ?
Lors d’une fête à son bureau, elle fait la connaissance de Domenico, un employé du traiteur qui a été sollicité. Quelques regards, quelques mots, les numéros de téléphone échangés et c’est le désir fou : brefs rendez-vous clandestins, sms furtifs, mensonges… Domenico aussi est un homme tout ce qu’il y a de plus commun : il est marié, père de famille et il ne roule pas sur l’or. L’adultère n’est pas facile lorsque l’on n’a ni le temps ni l’argent nécessaires pour que le rêve efface le quotidien. Anna et Domenico en font l’expérience : dans ce conflit entre la vie rêvée de la passion et la pesanteur de la nécessité, les doutes, les hésitations et les remords ne laissent pas beaucoup de chances au bonheur. Il semble loin le temps lumineux de Pane e tulipani.

Cosmonauta (Cosmonaute) De Susanna Nicchiarelli – 2008 (1h25) Avec Claudia Pandolfi, Sergio Rubini, Pietro Del Giudice, Miriana Raschillà, Susanna Nicchiarelli, Angelo Orlando, Valentino Campitelli, Michelangelo Ciminale

 

Lors de sa première communion, Luciana s’enfuit de l’église et se réfugie chez elle. Elle explique à sa mère bouleversée qu’elle ne veut pas faire sa communion car elle est communiste. Comme son père récemment décédé, comme son frère, passionné par la conquête de l’espace, domaine où les exploits des Soviétiques ébahissent le monde entier. Nous sommes dans un quartier populaire de Rome à la fin des années 1950. Luciana grandit dans la fascination pour ces champions du prolétariat mondial qui vont coloniser le cosmos pour la plus grande gloire de la Révolution. Elle fréquente assidûment la section du PCI, se lie d’amitié avec Marisa, une militante exemplaire. Elle s’investit dans toutes les campagnes, mais supporte  de moins en moins le rôle qui est dévolu aux femmes au sein du Parti. Aussi suit-elle avec une grande ferveur le vol de Valentina Tereskova, la première femme dans l’espace, à qui elle voue un véritable culte. Luciana a grandi et elle s’intéresse aux garçons. Or on est en pleine guerre froide et le parti entend donner plus que quiconque une image de moralité inattaquable, un peu trop contraignante pour les premiers émois d’une jeune adolescente.

 

Diverso da chi ? (Différent de qui ?) De Umberto Ricioni Carteni – 2009 (1h42) Avec Luca Argentero, Claudia Gerini, Filippo Nigro, Antonio Catania, Francesco Pannofino, Rinaldo Rocco, Giuseppe Cederna, Lucia Mascino

Piero vit avec Remo depuis quatorze ans dans une ville du nordest de l’Italie, traditionnellement à droite. Piero est engagé en politique et milite en faveur des droits des homosexuels. Il se retrouve, presque par hasard, à la tête du parti de centregauche et candidat aux élections municipales. Pour la campagne électorale, son nouveau bras droit, Adele,  est une femme plutôt conservatrice, farouchement opposée au divorce, incapable de parler sans introduire le mot famille dans chacune de ses phrases. Leurs débuts ensemble se révèlent désastreux mais finalement, sur les conseils de Remo, Piero change de comportement et au-delà de leurs rapports professionnels, c’est bien leur relation homme-femme qui évolue, peut-être même un peu trop…
Que deviendra son image de symbole gay ? Comment en parler à Remo ? Comment réagiront les électeurs, les adversaires ? Ce sont toutes les certitudes de Piero qui s’envolent. Cependant il doit se rendre à l’évidence : il est amoureux d’Adele, qui, quant à elle, voit sa vie bouleversée, etbalayés ses valeurs et ses principes sur la famille traditionnelle.


Draquila – L'Italia che trema (Draquila – l'Italie qui tremble) De Sabrina GUZZANTI – 2010 (1h33) Avec Sabina Guzzanti

Dans la nuit du 5 au 6 avril 2009, un séisme, devenu tristement célèbre, frappe la région des Abruzzes. Une catastrophe pour beaucoup, une aubaine pour d’autres. Tandis que la ville de L’Aquila est complètement anéantie, que de nombreux secours viennent soutenir les habitants, un homme y voit l’opportunité de redorer son image et de faire fructifier ses affaires. Si ce documentaire choisit le tremblement de terre comme toile de fond, le véritable épicentre en est Silvio Berlusconi. Sous la cape de ce Draquila, la région des Abruzzes devient le terrain d’une escroquerie menée par l’État, qui vise la mise en place d’un grand projet urbain, longtemps désiré par le Président du Conseil italien. Bénéficiant d’un droit qui permet au gouvernement de déroger aux lois en cas de situation d’urgence, « il Cavaliere « profite de ces événements dramatiques pour utiliser ses pleins pouvoirs. Exclusion des populations sinistrées, réécriture ou interprétations frauduleuses des lois environnementales, implications mafieuses, tous les moyens sont bons pour mener à bien ses desseins.

Gentori et figli – agitare bene prima dell'uso (Parents et enfants - bien agiter avant usage) De Giovanni GUADAGNINO – 2010 (1h50) Avec Luciana Littizzetto, Silvio Orlando, Chiara Passarelli

Gigio demande à ses parents la permission de se présenter au casting du Loft. Alberto et Rossana refusent, Gigio s’entête et il s’ensuit une dispute qui fait trembler les murs de la maison. Alberto, qui est professeur, est encore sous le coup de la colère lorsque le lendemain matin il entre dans sa classe et se retrouve devant une vingtaine d’adolescents à peine plus jeunes que son fils. Du coup, il leur donne un sujet de composition libre, à faire sur le champ : « Parents – enfants, mode d’emploi «. Nina, l’une des élèves, saisit la balle au bond pour écrire tout ce qu’elle a sur le coeur : ses relations difficiles avec ses parents qui se déchirent, avec son jeune frère raciste, avec ses amies… Elle fait défiler sa vie, sa première sortie en discothèque, ses premiers flirts… La lecture de ce devoir si personnel ouvre les yeux d’Alberto.

 

Lo, loro e Lara (Eux, Lara et moi) De Carlo VERDONE – 2010 - 1h55 Avec Carlo Verdone, Laura Chiatti, Anna Bonaiuto, Angela Finocchiaro, Marco Giallini, Sergio Fiorentini, Olga Balan

Après plus de dix ans passés en Afrique comme missionnaire, Don Carlo revient à Rome. Il traverse une crise spirituelle et il compte sur le calme et la sérénité du cadre familial pour faire le point. En arrivant chez son père, veuf et âgé, il le trouve tout ragaillardi. Il remarque aussi divers changements, des meubles qui ont été déplacés, les photos de sa mère défunte qui ont disparu. C’est qu’en fait son père a épousé Olga, une quadragénaire moldave qui avait été préalablement son auxiliaire de vie. Carlo est troublé, mais plus encore lorsque sa soeur Beatrice et son frère Luigi lui montrent les dépenses inconsidérées de leur père depuis son mariage. Selon eux, Olga a un plan précis, user son vieux mari et hériter de tout. Coup de théâtre. C’est Olga qui meurt. Mais lors de l’enterrement, Carlo, Beatrice et Luigi découvrent l’existence de sa fille Lara à qui leur père a l’intention maintenant de laisser sa maison. Il se retire en province chez sa soeur et Lara vient s’installer dans l’appartement. Carlo, toujours aux prises avec sa crise spirituelle, doit cohabiter avec cette fille magnifique aux moeurs plutôt libres…

 

Io sono l'amore De Luca GUADAGNINO – 2009 (2h00) Avec : Tilda Swinton, Alba Caterina Rohrwacher, Pippo Delbono, Marisa Berenson, Maria Paiato, Flavio Parenti, Edoardo Gabbriellini, Diane Fleri, Waris Ahluwalia, Gabriele Ferzetti, Marisa Berenson

Dans la propriété des Recchi, riche famille d’industriels milanais, Emma coule des jours monotones, enfermée dans son mariage et son sens du devoir, entourée de son mari, de ses enfants et d’une myriade de domestiques. Au printemps, elle fait la connaissance d’Antonio, surdoué en cuisine et meilleur ami de son fils. Leur rencontre déclenche des passions longtemps réprimées et conduit Emma sur le chemin d’un retour à la vie.


La bocca del lupo (La gueule du loup) De Pietro MARCELLO – 2009 (1h07) Avec Vincenzo Motta,Mary Monaco

Enzo a passé 27 années de sa vie en prison. Multirécidiviste, désormais libéré, il a retrouvé Mary, un transsexuel qu’il a rencontré en prison et dont il est follement amoureux. Sortie de prison avant lui, elle l’attend pendant de longues années. Lorsqu’ils se retrouvent, ils se racontent à la caméra comme un vieux couple. Enzo « le Roc « et Mary « la Garce « ont une vie à reconstruire, ils rêvent d’» une maison à la campagne «, mais pour le moment ils sont contraints de vivre à Gênes, dans cette ville coincée entre la mer et la montagne, avec ses bas quartiers où vit une population à la dérive, aux rêves inaccessibles. La ville est le lieu d’une errance poétique où les fragments d’archives, les extraits de films et les tableaux documentaires du présent de Gênes établissent le dédale visuel d’une histoire d’amour inédite et paisible.


La doppia ora (L'heure du crime) De Giuseppe CAPOTONDI – 2009 (1h35) avec Filippo Timi, Ksenia Rappoport, Antonia Truppo, Gaetano Bruno, Fausto Russo Alesi, Michele Di Mauro, Lorenzo Gioielli, Lidia Vitale, Roberto Accornero, Lucia Poli, Giorgio Colangeli, Gianpiero Iudica

Sonia, une jeune Slovène, est femme de chambre dans un hôtel. Au cours d’un speed-dating elle fait la connaissance de Guido. C’est un ancien policier désabusé qui est maintenant gardien d’une somptueuse villa. Une relation se noue. Ils sont ensemble dans la villa lorsqu’une bande de malfrats fait irruption. Guido est sauvagement assassiné. Sonia, blessée, est hospitalisée. Traumatisée, elle reprend son travail mais elle peine à reconstituer ce qui s’est passé. Perdant peu à peu la raison, elle sombre dans un doute schizophrénique. Entre amnésies et vérités, Sonia ne parvient plus à discerner les circonstances de la mort de Guido. Pourquoi continue-t-elle à l’apercevoir ? Quelle est son implication dans ce qui s’est passé ?

La prima linea De Renato DE MARIA – 2009 (1h40) Avec Riccardo Scamarcio, Giovanna Mezzogiorno, Fabrizio Rongione, Dario Aita, Jacopo Bicocchi, Michele Alhaique

Dans sa cellule, Sergio se souvient de ce 3 janvier 1982. Il était l’un des fondateurs du mouvement terroriste d’extrême gauche « Prima linea «. Susanna, la femme qu’il aimait, avait été capturée par la police avec trois autres militants. Ils étaient enfermés dans la prison de Rovigo. Sergio et ses camarades allaient tenter une opération de commando pour les libérer. Tout lui revient en mémoire, ses premiers pas dans la clandestinité dans les années 1970, les débats enflammés avec ses camarades, et le moment crucial où il est passé à la lutte armée. Mais le souvenir qui occupe surtout son esprit, c’est sa rencontre avec Susanna, avec qui il a partagé les mêmes idéaux.

Mine vaganti (le premier qui l'a dit) De Ferzan OZPETEK – 2010 (1h50) Avec Riccardo Scamarcio, Nicole Grimaudo, Alessandro Preziosi, Dario Bandiera, Ennio Fantastichini, Lunetta Savino, Elena Sofia Ricci, Ilaria Occhini, Bianca Nappi, Carolina Crescentini, Massimiliano Gallo, Paola Minaccioni, Giorgio Marchesi, Daniele Pecci, Gea Martire

« Ne laisse pas les autres te dire qui tu dois aimer et qui tu dois détester. Fais tes propres erreurs «.Voilà ce que la grand-mère de Tommaso lui dit lorsqu’il revient dans la maison familiale, bien décidé à affirmer ses choix personnels à sa famille. La famille Cantone, propriétaire d’une importante fabrique de pâtes dans les Pouilles, a toujours été enfermée dans la bienséance et les codes de la bonne bourgeoisie de Lecce. Le père se fait vieux et il attend le retour de Tommaso, le benjamin, étudiant à Rome, pour transférer la gestion de l’entreprise aux deux fils de la famille et faire entrer un nouvel associé dans le capital. Mais Tommaso a d’autres projets. Il entend profiter du dîner pour révéler à tous son homosexualité. Il se prépare à faire son annonce lorsque son frère aîné, Antonio, le précède pour faire… la même révélation. Son père l’exclut immédiatement de la famille et de la direction de la société. La famille doit étouffer le scandale et le père compte sur Tommaso pour porter l’honneur viril des Cantone. D’autant plus que l’associé pressenti est le père d’une délicieuse donzelle. Tommaso doit dissimuler ses préférences sexuelles, mais lorsque ses amis romains débarquent pour une visite surprise, la situation se complique …

 

Oggi sposi (Just married à l'italienne) De Luca LUCINI – 2009 (1h58) Avec Luca Argentero, Renato Pozzetto, Michele Placido, Isabella Ragonese, Dario Bandiera, Moran Atias, Carolina Crescentini, Filippo Nigro, Gabriella Pession, Francesco Montanari

Quatre mariages, mille péripéties et un seul but : parvenir jusqu’à l’autel afin d’y prononcer le « oui « fatidique. Nicola, un jeune policier prometteur avec un passé de Don Juan invétéré, a décidé de se ranger et d’épouser la fille de l’ambassadeur d’Inde à Rome, la belle Alopa. Il y a toutefois un petit problème : son père Sabino, paysan des Pouilles « à l’ancienne «, acceptera-t-il que son fils se marie selon le rite hindou? La confrontation entre les deux familles, d’univers et de cultures différents, s’annonce difficile… De leur côté, Salvatore et Chiara voudraient bien organiser leur mariage sans débourser le moindre centime. Ils n’ont pas d’argent mais ils aimeraient régulariser leur union car Chiara est enceinte. Leur idée est tout à fait géniale : ils veulent infiltrer leurs 72 invités dans la fête somptueuse d’un autre couple, celui formé par Isabella, starlette de la télé, et Attilio Panecci, magnat de la finance, sur le point de célébrer leur Mariage du siècle. Mais Panecci, soupçonné de trafics louches, est l’objet des attentions particulières et discrètes de la police dirigée par Fabio Di Caio, qui a aussi des problèmes personnels : il n’arrive pas à dissuader son vieux père de se remarier avec une jeune masseuse d’à peine plus de vingt ans.

 

Questione di cuore (Question de coeur) De Francesca ARCHIBUGI- 2009 (1h44) Avec Antonio Albanese, Kim Rossi Stuart, Micaela Ramazzotti, Francesca Inaudi, Chiara Noschese, Paolo Villaggio

Alberto est scénariste. Il travaille avec les mots, il crée des histoires, il imagine des vies, mais il a du mal à gérer la sienne. Sa relation avec Carla s’enlise, l’écriture aussi lui paraît plus difficile. Regardée depuis la fenêtre de son riche appartement, la réalité semble lui échapper. Puis c’est le drame. De fortes douleurs, l’infarctus. Hospitalisé d’urgence, il se retrouve dans une salle de réanimation à côté d’Angelo qui comme lui souffre du coeur. Au début, les différences sociales et culturelles entre l’intellectuel bobo et le manuel banlieusard (Angelo est carrossier) sont telles qu’elles rendent difficile toute communication. Très vite, cependant, la similitude de leur condition les rapproche, leur fait trouver les mots pour se comprendre et ils deviennent inséparables. Toutefois lorsque leur hospitalisation s’achève, chacun retourne chez soi et la vie semble recréer les barrières infranchissables des milieux et des classes sociales. Alberto se sent encore plus seul. L’expérience qu’il vient de vivre lui fait porter un autre regard sur sa vie et tout ce qu’elle a d’artificiel. Il sent le besoin de retrouver Angelo et sa véritable amitié. Il s’invite chez lui, dans son quartier, et petit à petit il fait partie de la famille. Il y retrouve le goût de la vie et l’envie d’écrire. Angelo, au contraire, dépérit de jour en jour.


Rosso como il cielo (Rouge comme le ciel) De Christiano BORTONE – 2005 (1h35) Avec Paolo Sassanelli, Luca Capriotti, Marco Cocci, Simone Colombari, Rosanna Gentile, Francesca Maturanza

Toscane, au début des années 1970. Mirco a dix ans. Il accompagne régulièrement son père au cinéma pour voir des westerns. Pour imiter les personnages des films, Mirco saisit le fusil
qui se trouve au-dessus de la cheminée... Il était chargé, le coup part, Mirco est blessé et commence à perdre la vue. Il ne peut plus fréquenter l’école où il allait et sa famille doit le placer dans un internat pour jeunes aveugles à Gênes. Il a du mal à s’adapter à sa nouvelle vie. Mirco doit rendre une rédaction sur les saisons. Comme il a refusé d’apprendre le braille sous prétexte qu’il n’est pas complètement aveugle, il enregistre à l’aide d’un vieux magnétophone une série de sons naturels ou de bruitages. Il s’aperçoit ainsi qu’on peut raconter de véritables histoires rien qu’en coupant et collant des morceaux de bandes magnétiques. Il donne un titre à son devoir sonore : La pluie a cessé, place au soleil. Don Giulio, son professeur, est enthousiaste. Avec Francesca, la fille de la concierge, Mirco enregistre une histoire, mais il comprend vite les limites d’un enregistrement à deux voix seulement. Alors il entraîne ses camarades de classe dans son aventure sonore.

Si può fare (Ça peut se faire) De Giulio MANFREDONIA – 2008 (1h51) Avec Claudio Bisio, Anita Caprioli, Giuseppe Battiston, Rosaria Russo, Giorgio Colangeli, Andrea Bosca, Giovanni Calcagno, Pietro Ragusa, Carlo Giuseppe Gabardini

Milan, au début des années 1980. Nello est un responsable syndical plutôt dérangeant, constamment en désaccord avec la ligne de sa fédération qui décide alors de le mettre sur une voie de garage : on lui confie la direction d’une coopérative composée de malades mentaux que la récente loi Basaglia vient de sortir des hôpitaux psychiatriques. Ceux qui n’avaient personne pour les accueillir ont été regroupés et on les « occupe « à des tâches sans grand intérêt. Cette coopérative est supervisée par le professeur Del Vecchio, un psychiatre conservateur qui ne fait confiance qu’aux traitements médicamenteux et ne croit pas à l’émancipation par le travail. Nello ne connaît rien au problème de la psychiatrie et il refuse d’entrer dans des querelles d’école. Mais il refuse aussi de considérer les anciens malades comme des assistés auxquels on propose des travaux qui tiennent davantage de la charité que d’une véritable activité économique. En regardant ce qu’ils sont capables de faire, il parvient à les amener à se constituer en véritable entreprise de pose de parquets où chacun a un rôle bien défini en fonction de ses capacités. Petit à petit ils obtiennent des contrats et leur renommée grandit. Chaque jour apporte cependant son lot de nouveaux problèmes que Nello résout en imaginant des solutions peu conventionnelles qui entraînent parfois de nouvelles crises. Le corps médical fulmine.

 

Solo un padre (Juste un père) De Luca LUCINI – 2008 (1h33) Avec Luca Argentero, Diane Fleri, Fabio Troiano, Sara D’Amario, Claudia Pandolfi, Alessandro Sanpaoli, Anna Foglietta

A Turin, Carlo est un jeune dermatologue renommé que la vie n’a pas épargné. Sa femme est morte en couches dix mois auparavant, mettant au monde la petite Sofia. Carlo en souffre encore terriblement. Heureusement, il est très entouré. Mais quand les grands-parents prennent des vacances, Carlo se retrouve seul avec le bébé. Pas facile de s’occuper d’un bébé. Carlo essaie de bien faire mais il n’a plus de temps pour rien. Un matin, lors d’un jogging, il rencontre Camille, une jeune française qui est à Turin pour ses recherches sur la carte du cerveau humain. Avec elle, Carlo retrouve des envies et des émotions qu’il croyait perdues. D’autant pus qu’elle se révèle d’un grand secours pour s’occuper de la petite Sofia.

 

Tris di donne & abiti nuziali (Brelan de dames et robes de mariées) De Vincenzo TERRACIANO – 2009 (1h38) Avec Sergio Castellitto, Martina Gedeck, Paolo Briguglia, Raffaella Rea, Salvatore Cantalupo, Paolo Calabresi, Elena Bouryka, Gigio Morra, Renato Marchetti, Giovanni Esposito, Iaia Forte

Franco Campanella est retraité des postes. C’est un mari aimant et un père affectueux. Bien que sa retraite soit maigre, la famille s’en tire plutôt bien, essentiellement grâce au sens aigu de l’économie et au travail à domicile de Joséphine que Franco a rencontrée lors d’un séjour en Allemagne et aussitôt épousée. Le seul problème, c’est que leur fille Luisa doit se marier et qu’à Naples cela coûte fort cher si l’on ne veut pas faire piètre figure. Joséphine programme tout, compte tout jusqu’au moindre centime et elle charge Franco de demander un prêt à sa banque. Hélas, il y a un autre problème bien plus grave. Franco est un joueur invétéré, connu dans toutes les salles de jeu de Naples. Alors qu’il parvenait tant bien que mal à compenser ses pertes par ses gains, depuis quelque temps la chance l’a quitté et il a accumulé les dettes. Or il a promis à Luisa de lui payer une robe de mariée digne d’une princesse. Franco veut se refaire, mais il ne fait que s’enfoncer davantage et un beau jour (façon de parler) la vérité éclate.

 



 

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