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Accueil Festivals 33eme FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT - Les films en competition
33eme FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT

33eme FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT - Les films en competition

Index de l'article
33eme FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
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LES FILMS EN COMPÉTITION

 

Alza la testa (Lève la tête) De Alessandro ANGELINI - 2009 (1h26) Avec Sergio Castellitto, Gabriele Campanelli, Giorgio Colangeli, Anita Kravos, Duccio Camerini, Augusto Fornari, Pia Lanciotti, Gabriel Spahiu, Laura Ilie, Margherita Spampinato

Antonio Mero travaille dans un chantier naval et élève seul son fils Lorenzo, né d’une relation avec Denisa, une femme albanaise. Dans sa jeunesse, il rêvait de faire une carrière de boxeur, mais il n’avait sans doute pas le talent nécessaire. Ce talent il le voit dans son fils, sa seule raison de vivre, auquel il impose une discipline de vie qui devrait en faire un champion. Lorenzo supporte de moins en moins cette vie austère. Il fait la connaissance d’Ana et en tombe amoureux. Cette relation n’est pas du goût de son père qui fait tout pour l’éloigner de cette fille. Mais un soir Lorenzo se révolte et part en scooter sous la pluie. C’est l’accident. À l’hôpital, Antonio assiste aux derniers instants de son fils et autorise le prélèvement de ses organes.
Antonio est seul et n’arrive pas à supporter ce deuil. Il se dit que son fils survit grâce à son coeur qui bat encore dans la poitrine de quelqu’un d’autre. Ce quelqu’un d’autre qu’il veut absolument connaître. Il part à sa recherche.

Amore liquido (L’amour liquide) De Marco Luca CATTANEO - 2009 (1h30) Avec Stefano Fregni, Sara Sartini, Viola Capannini, Debora Bradarelli, Carlotta Bergamo, Simonetta Solder, Pina Randi, Martina Capannini, Ramona.

L’amour liquide est le titre d’un essai de Zygmunt Bauman, un des plus importants sociologues actuels, que l’éditeur Laterza nous a autorisés à reprendre. Bien que le film ne soit pas tiré du livre de Bauman, il nous semblait que son titre et la matière développée donnaient une image juste de la précarité sentimentale actuelle, où les rapports affectifs deviennent « liquides «, éphémères, pas tant (ou non seulement) à cause de la précarité de l’emploi, mais aussi (et surtout) à cause d’une mutation anthropologique qui depuis quelques années bouleverse et redéfinit notre « être au monde « et notre façon d’établir des relations avec les autres, entre autres dans le domaine des sentiments. Mon film entend représenter cette réalité dont l’un des aspects les plus intéressants est la prolifération de la pornographie dans notre culture, un élément fondamental pour comprendre la révolution en mouvement dans le domaine des relations humaines et de l’imaginaire sexuel qui en découle. Je n’entends pas faire œuvre de moraliste, mais plutôt donner des éléments de réflexion des effets de ce changement et de ses conséquences sur notre vie.

Baciami ancora (Encore un baiser) De Gabriele MUCCINO - 2009 (2h19) Avec Stefano Accorsi, Claudio Santamaria, Pier Francesco Favino, Victoria Puccini, Sabrina Impacciatore, Giorgio Pasotti, Valeria Bruni Tedeschi, Adriano Giannini, Primo Reggiani, Daniela Piazza, Marco Cocci, Giancarlo Giannini

Dans la suite de L’ultimo bacio, Gabriele Muccino rassemble les vies brisées des personnages que nous avions quittés il ya dix ans. Comme si, en dépit de l’investissement qu’a nécessité son travail outre- Atlantique, jamais il n’avait abandonné l’idée d’être en mesure de  reprendre le fil d’une réflexion sur l’amour et la gestion compliquée des sentiments dans les relations de couple. Cet héritage, nous l’avons porté en nous et maintenant nous recommençons à vivre l’expérience de l’amour selon Muccino.
Avec Baciami ancora, en effet, il propose de nouveau une réflexion intellectuelle profonde sur les changements que l’amour peut apporter à notre vie, à tout moment. « L’histoire de toutes les histoires d’amour « ne se manifeste plus au public à travers un sentiment commun – viscéral, admettons-le – comme cela a toujours été le cas dans les films de Muccino. Cette fois, il y a quelque chose de profond, qui comporte les prémices de la spiritualité, comprise comme une extension de l’âme: le thème de l’acceptation, généralement féminine, devient aussi une caractéristique masculine, la maternité et la paternité représentent la famille, les perspectives d’avenir, l’universel.
Le cinéaste des émotions mûrit, il donne aux spectateurs de nouvelles pistes de réflexion et, qui sait, peut-être un nouvel héritage qui pourrait se conclure un jour par un Embrasse-moi toujours.

Basilicata coast to coast (Basilicata d’une côte à l’autre) De Rocco PAPALEO - 2010 (1h45) Avec Alessandro Gassman, Paolo Briguglia, Max Gazzè, Giovanna Mezzogiorno, Rocco Papaleo.

La Basilicate est cette région du Sud de l’Italie, au nord de la Calabre, qui a une façade sur la mer Tyrrhénienne et une sur la mer Ionienne. Quand ils étaient jeunes, Nicola, Franco, Salvatore et Rocco avaient formé un groupe et avaient rêvé d’une carrière dans la musique, mais leurs ambitions avaient vite été déçues et la vie les avait séparés. Un été, ils se retrouvent. Évoquant leurs souvenirs, l’envie folle les prend de se remettre à jouer ensemble et de participer au Festival de la chanson de Scanzano. Pour attirer l’attention des médias, ils décident d’aller à pied de chez eux à Maratea (sur la côte tyrrhénienne) jusqu’à Scanzano (sur la côte ionienne). Une balade de dix jours qu’ils mettront aussi à profit pour répéter. De fait, une jeune journaliste d’une petite radio locale les suit et rend compte quotidiennement de leur aventure. Par des petites routes, leur matériel chargé sur une charrette tirée par un cheval blanc, ils traversent toute la région, se produisant sur les places des villages où ils font étape…

Dalla vita in poi (A partir de la taille)  De Gianfrancesco LAZOTTI – 2010 (1h25) vec Cristiana Capotondi, Filippo Nigro, Nicoletta Romanoff, Carlo Buccirosso, Gianni Cinelli,Pino Insegno, Carlo Giuseppe Gabardini, Arcangelo Iannace.

Rosalba aime Danilo, un jeune homme qui devra passer 30 ans en prison. Afin de l’aider à supporter sa détention, Rosalba décide de lui écrire tous les jours. Mais traduire en mots ses sentiments n’est pas  chose facile, c’est ainsi qu’elle a recours à Katia, sa meilleure amie, condamnée à vivre dans un fauteuil roulant. Au fil du temps, Katia s’identifie tellement à ce qu’elle écrit, qu’elle finit par s’approprier les émotions qu’elle exprime dans sa correspondance avec Danilo. Lorsque Rosalba et Danilo mettent un terme à leur relation, Katia décide de rencontrer l’homme dont elle est tombée amoureuse. Elle y parvient après bien des difficultés, grâce à sa volonté et à son obstination. Après plusieurs rencontres difficiles et sans intimité dans un parloir glacial, Danilo s’éprend lui aussi de Katia et ils décident de se marier. Quand le juge accorde sa première permission de sorite à Danilo, Katia avec la complicité de Rosalba organise son évasion. Danilo profite de l’occasion pour s’enfuir mais il comprend vite qu’une vie de fugitif l’éloignera de Katia. Il décide alors de retourner en prison et de remettre de l’ordre dans sa vie.

Due vite per caso (Deux vies par hasard) De Alessandro ARONADIO – 2010 (1h28) vec Lorenzo Balducci, Ivan Franek, Isabella Ragonese, Rocco Papaleo, Ivano De Matteo, Sara Felberbaum, Teco Celio, Monica Scattini, Riccardo Cicogna, Niccolò Senni, Roberta Fiorentini, Giovanni De Giorgi, Antonio Gerardi, Giuliano Ghiselli, Andrea Purgatori, Tatti Sanguineti.

Matteo a un peu plus de vingt ans et sa vie est, paraît-il, comme une page blanche prête à accueillir tous les futurs possibles. Mais un soir pluvieux, alors qu’il conduit un ami aux urgences, il tamponne la voiture de deux flics en civil et se retrouve en garde à vue parce qu’il se rebelle lorsque les deux flics le cognent. Cette nuit-là marque un tournant dans sa vie. Il n’a pas choisi, c’est la vie qui a choisi pour lui la violence et la révolte.
Mais si ce soir-là, Matteo freine à temps, il ne tamponne pas la voiture des flics et sa vie continue comme avant : son travail dans une jardinerie, la jolie serveuse du bar, la cliente de bonne famille. Matteo veut sortir de la précarité. Sa recherche d’un emploi stable le rend semblable à des millions d’autres jeunes gens qui partagent son désir d’une vie à l’abri des incertitudes. Deux vies possibles, pas vraiment choisies, mais qui peuvent aussi converger…

Diciotto anni dopo (Dix-huit ans après) De Edoardo LEO – 2009 (1h40) Avec Marco Bonini, Eugenia Costantini, Sabrina Impacciatore, Gabriele Ferzetti, Edoardo Leo, Vinicio Marchioni, Maximilian Mazzotta, Tommaso Olivieri, Carlotta Natoli, Pasquale nselmo, Valerio Aprea, Luisa De Santis, Giancarlo Magalli.

Mirko et Genziano sont frères, mais ils ne se parlent plus depuis dix huit ans, depuis l’accident de voiture où leur mère a trouvé la mort. Suite à cet événement tragique, Genziano est allé vivre à Londres auprès de son grand-père maternel et il n’est jamais rentré en Italie. À trente-cinq ans il est toujours célibataire, c’est un as de la finance que les affaires captivent entièrement. Mirko, lui, est resté à Rome auprès de son père, essayant de faire survivre le petit garage familial.
Lorsque son père décède, celui-ci laisse comme dernières volontés que ses cendres rejoignent la tombe de leur mère dans le petit cimetière de Calabre où elle est enterrée. Ses deux fils devront les y amener ensemble en utilisant la vieille Morgan de l’accident qu’il avait petit à petit réparée secrètement. Pour les deux frères que tout sépare commence alors un étrange voyage, émaillé de difficultés diverses et de rencontres inattendues.

Gorbaciof (Gorbachef) De Stefano INCERTI – 2010 (1h27) Avec  Toni Servillo, Mi Yang, Nello Mascia, Geppy Geijeses, Salvatore Ruocco, Antonio Buonomo, Gaetano Bruno, Hal Yamanouchi, Agostino Chiummariello, Francesco Paglino, alvatore Striano.

Marino Pacileo a une tache de vin sur le front. Cela lui a valu le surnom de Gorbachev. C’est un homme solitaire et taciturne. Même avec ses collègues de l’administration pénitentiaire de Naples, il n’échange que des regards. Sa seule passion c’est le jeu. Là encore, les paroles sont inutiles, on a ou on n’a pas les bonnes cartes, on a ou on n’a pas l’argent pour suivre ou pour payer les dettes de jeu. Pour Pacileo l’argent n’est pas un problème. Étant comptable, il dispose du contenu du coffre du bureau, dans lequel il puise quand le besoin s’en fait sentir. Pacileo a un secret, une petite tombe dans un coin reculé du cimetière des enfants.
Pacileo joue au poker dans l’arrière-salle d’un restaurant chinois tenu par un homme et sa fille Lila, récemment arrivée en Italie. D’une grande beauté, Lila attise la convoitise de ceux à qui le restaurateur doit de l’argent. Pacileo enrage, il veut sortir la jeune fille de cet engrenage qui la mènera à la prostitution, mais il lui faut de l’argent, beaucoup d’argent. Le gardien-chef de la prison a partie liée avec la pègre. Pacileo se fait avancer de l’argent contre des services de plus en plus dangereux…

Hai paura del buio (Tu as peur du noir) De Massimo COPPOLA – 2010 (1h30) Avec Alexandra Pirici, Erica Fontana, Antonella Attili, Alfio Sorbello, Manrico Gammarota, Lia Bugnar, Andra Bolea, Marcello Mazzarella, Angela Goodwin.

Eva a à peine plus de vingt ans, elle est ouvrière dans une usine près de Bucarest. Elle arrive en fin de contrat et elle est licenciée. Elle décide alors de vendre tout ce qu’elle possède pour se payer un billet d’avion pour l’Italie. C’est ainsi qu’elle débarque à Melfi, en Basilicate, là où Fiat a implanté une grande usine. Seule dans la nuit, transie de froid, elle s’abrite dans une voiture qui est restée ouverte. C’est là qu’Anna la trouve. Elle est ouvrière chez Fiat, elle a à peu près le même âge et elle l’accueille chez elle. Mais Eva n’est pas arrivée à Melfi par hasard. Elle est à la recherche de quelqu’un, elle suit un petit groupe de femmes, elle en sélectionne deux, puis une qu’elle suit comme son ombre, jusqu’au moment où elle décide d’agir.

Happy Family De Gabriele SALVATORES – 2010 (1h34) Avec Fabio De Luigi, Diego Abatantuono, Fabrizio Bentivoglio, Margherita Buy, Carla Signoris, Valeria Billelo, Fabio De Luigi, Corinna Augustoni, Gianmaria Biancuzzi, Alice Croci, Sandra Milo.

Le rideau se lève (comme au théâtre) sur le seul personnage «réel» de cette histoire. Ezio a trente-huit ans, des revenus confortables hérités de son père, il vit dans un loft dans un quartier branché de Milan. En plein été, il décide d’écrire le scénario d’un film d’auteur mais qui doit faire un tabac. Il imagine l’histoire de deux adolescents de seize ans, Filippo et Marta, qui ont décidé de se marier. Sous ses doigts les mots coulent et se transforment en images sur l’écran de son ordinateur, jusqu’à envahir la totalité de l’espace et réclamer plus d’attention de la part de leur auteur. Les deux adolescents viennent de deux familles très différentes qu’Ezio doit présenter. Celle de Filippo, d’un milieu très aisé, comprend sa mère Margherita, Vincenzo, son second mari et Caterina, la fille de ce dernier. Chacun est porteur d’une histoire : Margherita en tant qu’épouse fidèle mais pas forcément heureuse, Vincenzo, atteint d’un cancer et qui se sait condamner, Caterina qui est une jeune pianiste de talent… Celle de Marta est tout à fait différente : son père, un vieil hippy qui a fait cent mille métiers, fume des joints du matin au soir, tandis que sa mère qui est complètement névrosée se soigne par l’alcool.
Margherita organise un dîner pour rencontrer la famille de Marta et elle invite aussi Ezio qui tombe sous le charme de la belle Caterina. Tout devient alors trop compliqué et Ezio décide de mettre un terme à cette histoire. Ce “final ouvert” n’est pas du goût des personnages qui envahissent son loft et le contraignent à continuer jusqu’à aboutir à une fin satisfaisante.

Il richiamo (L’appel) De Stefano PASETTO – 2010 (1h33) Avec Sandra Ceccarelli, Francesca Inaudi, Cesàr Bordon, Guillermo Pfenning, Arturo Goetz, Julieta Cardinali, Hilda Bernard, Juan Cresta.

Au-delà de l’idée de limite, habiter dans un lieu de frontière est quelque chose de très suggestif. Je suis très fasciné, par exemple, par les côtes rocheuses. Il y a quelques années je suis allé habiter à la mer, mais j’ai toujours en tête une sorte de classement des maisons qui sont le plus près possible de la côte, comme si idéalement j’estimais le courage de ceux qui osent vivre le plus près possible du vent, de l’eau, des éléments atmosphériques. Les lieux ont pour moi une grande importance, il y a presque toujours au départ un lieu sur lequel se greffe une situation émotionnelle qui fait naître une scène. Même avant les personnages.
 
Into paradiso De Paola LIVIA RANDI – 2010 (1h30) Avec Gianfelice Imparato, Peppe Servillo, Saman Anthony, Eloma Ran Janz, Gianni Ferreri, Shatzi Mosca.
 
Alfonso D’Onofrio est un chercheur en biologie cellulaire à l’université de Naples qui se retrouve au chômage après la suppression de son poste. Un ami lui suggère de s’adresser à un homme politique pour obtenir une lettre de recommandation. Un de ses anciens camarades d’école, Vincenzo Cacace, est justement candidat aux élections municipales. Alfonso se rappelle à son bon souvenir. Comme Cacace a partie liée avec un clan de la camorra qui a besoin d’un pigeon pour une mission secrète, il voit en Alfonso, naïf et peu dégourdi, la personne adéquate. Gayan est un ancien champion de cricket sri-lankais maintenant sur la paille. Trompé par l’image flatteuse de la vie en Italie que lui a fait miroiter un cousin émigré, il décide à son tour de venir s’installer dans ce «paradis ». Hélas pour lui, la réalité qui l’attend est bien différente. Il a beau être accueilli comme une star par la colonie sri-lankaise de Naples, il ne souhaite que repartir au plus vite. Ignorant tout de la réalité de sa mission, Alfonso se retrouve au milieu d’un conflit entre deux clans. Les balles sifflent, il y a des morts… Alfonso pousse la porte d’un vieil immeuble pour se cacher et il se retrouve au milieu d’une fête sri lankaise. Il se réfugie dans une sorte de mansarde, celle qui est destinée à Gayan. La rencontre entre les deux hommes n’est pas facile, mais comme chacun se trouve dans une situation difficile, le bon sens leur dicte de faire alliance.

La nostra vita De Daniele LUCHETTI – 2010 (1h33) Avec Elio Germano, Isabella Ragonese, Luca Argentero, Luca Zingaretti, Raoul Bova, Stefania Montorsi, Giorgio Colangeli, Alina Madalina Berzunteanu, Marius Ignat, Awa Ly, Emiliano Campagnola.

La vie de Claudio pourrait ressembler à celle de millions de gens. Contremaître dans le bâtiment, c’est un travailleur acharné qui veut que sa famille ne manque de rien. Il a deux jeunes enfants et sa femme Elena attend le troisième. Leur vie se déroule sans histoires : les courses du samedi au centre commercial, des projets de vacances, les repas du dimanche dans la maison familiale au bord de la mer où habite son frère aîné toujours célibataire. C’est en rentrant un dimanche soir qu’Elena a les premières contractions. Conduite à la maternité, elle décède en mettant au monde le petit Vasco. La famille et les amis se mobilisent autour de Claudio pour l’aider à faire face.
Un jour, par hasard, Claudio découvre sur le chantier le cadavre d’un clandestin grossièrement caché dans l’attente que soit coulée une dalle de béton. Il se dit que l’occasion est bonne pour changer de situation et gagner beaucoup d’argent en devenant à son tour chef d’entreprise. Par le chantage, il obtient de son patron la sous-traitance pour la construction d’un petit immeuble. Connaissant toutes les combines du métier, il pense pouvoir s’en sortir aisément. Il lui suffit de trouver 50 000 euros pour démarrer. Il va pouvoir ainsi gâter ses enfants et combler le vide qu’a laissé la mort d’Elena.

 

La Passione (La Passion) De Carlo MAZZACURATI – 2009 (1h46) Avec Silvio Orlando, Giuseppe Battiston, Corrado Guzzanti Cristiana Capotondi, Stefania Sandrelli, Kasia Smutniak, Mario Paiato, Marco Messeri, Giovanni Mascherini, Fausto Russo Alesi.

Après cinquante ans, être un metteur en scène émergent devient un problème. Gianni Dubois en sait quelque chose, lui qui ne fait plus de film depuis des années, et maintenant qu’il aurait la possibilité de diriger une jeune star de la TV, il ne réussit pas à écrire un scénario. De plus une fuite d’eau dans son appartement en Toscane a abîmé une fresque dans la chapelle située au-dessous. Pour éviter un procès, Gianni doit accepter la proposition bizarre du maire du village : diriger la procession du Vendredi Saint. Il est ainsi contraint de passer une semaine dans la Toscane la plus profonde pour tenter de mettre en scène un chemin de croix, avec les apôtres, Ponce Pilate, la crucifixion et un acteur local odieux dans le
rôle du Christ. Bref, tous les ingrédients pour un bon moment de comédie.

 

La pecora nera (La brebis galeuse) De Ascanio CELESTINI – 2010 (1h33) Avec Ascanio Celestini, Giorgio Tirabassi, Maya Sansa, Luisa De Santis, Nicola Rignanese, Barbara Valmorin, Luigi Fedele, Waldy Galdieri, Teresa Saponangelo.

Il faut se méfier de ceux qui inventent des histoires. À la fin des années 60, Nicola, dix ans, est marqué par une lourde hérédité. Sa mère, folle, est morte à l’asile. C’est un enfant très imaginatif. À partir des mythes de l’époque (les martiens, la télépathie…) il se construit un monde à lui où tout est possible et il le raconte. Aussi lorsqu’il voit ce qu’il n’aurait pas dû voir, on attribue cela à une affabulation et à son tour on le conduit à l’asile « en observation «. Trente ans après, il y est encore, avec un statut étrange : malade ? Auxiliaire ? Factotum ? Son occupation principale consiste à accompagner une religieuse au supermarché. Elle attend à l’entrée en égrenant son chapelet, pendant qu’il empile dans le caddie ce qu’elle a marqué sur la liste. Dans le supermarché chaque chose est à sa place et de retour à « l’institut «, Nicola essaye de reproduire ce monde parfait où tout est rangé. Quand c’est bien rangé on retrouve tout facilement. Il aimerait inculquer ce principe de base au compagnon qui partage sa chambre et qui l’accompagne au supermarché, un  dérangé plein d’obsessions.

 

La prima cosa bella De Paolo VIRZI - 2010 (1h56) Avec  Valerio Mastandrea, Stefania Sandrelli, Claudia Pandolfi, Micaela Ramazotti, Marco Messeri.

Bruno Michelucci, la quarantaine, traîne son spleen à Milan où il est prof de lettres dans un lycée technique. Un jour sa sœur Valeria déboule dans sa vie pour le ramener à Livourne, sa ville natale où habite encore leur mère Anna qui est malade en phase terminale. Pour Bruno ce voyage de retour est un véritable plongeon dans son passé. Les souvenirs affleurent, ceux qui concernent son enfance dans les années 1970. Leur mère, belle et fantasque, avait été élue « la plus belle maman « de la station balnéaire. C’est le point de départ d’une bohème où elle avait entraîné ses enfants, après avoir été jetée à la rue par un mari jaloux et excédé. D’homme en homme, changeant aussi souvent de travail et de domicile, Anna traversait la vie et ses épreuves avec un sourire et une insouciance totale, sans arriver toutefois à les transmettre à ses enfants. Maintenant encore, malgré sa maladie, elle est ouverte à ce que la vie peut encore lui offrir.

 

La solitudine dei numeri primi (La solitude des nombres premiers) De Saverio COSTANZO – 2010 (1h58) Avec Luca Marinelli, Alba Rohrwacher, Isabella Rossellini, Martina Albano, Arianna Nastro, Tommaso Neri, Vittorio Lomartire, Aurora Ruffino, Giorgia Pizzo, Maurizio Donadoni, Robert Sbaratto, Giorgia Senesi, Filippo Tomi

Les nombres premiers ne sont divisibles que par un et par eux mêmes. Alice et Mattia ont le même âge et ils fréquentent le même lycée de Turin. Alice est complexée parce qu’elle boite et elle a du mal à créer des liens avec les autres. Mattia est un surdoué,  particulièrement en maths, mais il est très renfermé et a des tendances morbides. Forcée ar une camarade de désigner un garçon qui lui plaît, elle désigne Mattia. Qu’a-t-elle perçu en lui ? Dès lors leurs camarades les poussent à se rencontrer et à flirter, comme tout le monde. Mais pas eux. Tous deux portent les séquelles d’un traumatisme subi dans leur enfance qui les isole des autres et rend toute relation extrêmement délicate. Alice a eu un accident de ski qui lui a causé une énorme frayeur et son handicap. Mattia se sent responsable de la disparition de sa soeur Michela qui présentait des symptômes d’handicap mental. Ces deux êtres blessés se rencontrent mais sont  incapables de s’ouvrir l’un à l’autre. Ils grandissent en parallèle, ils se voient souvent, mais leur tendre amitié ne débouche pas sur une relation amoureuse. Ils se perdent lorsque Mattia part poursuivre ses études en Allemagne et qu’Alice se marie. Mais dans leur histoire rien n’est jamais définitif, sauf les blessures léguées par le passé.

 

Le quattro volte De Michelangelo FRAMMARTINO – 2010 (1h30) Avec Giuseppe Fuda, Nazareno Timpano, Bruno Timpano .

Un vieux berger vit ses derniers jours dans un paisible village médiéval perché dans les montagnes de Calabre. Il conduit ses chèvres sous des cieux désertés depuis longtemps par les villageois. Il est malade, et croit trouver un remède dans la poussière qu’il ramasse sur le sol de l’église, et qu’il avale chaque jour dans de l’eau. Un chevreau vient de naître. Nous suivons ses premiers pas, ses premiers jeux, jusqu’à ce qu’il prenne des forces et aille au pâturage. A côté, un sapin majestueux se balance dans la brise de la montagne et change lentement au gré des saisons. Le quattro volte est une vision poétique des cycles de la vie et de la nature, et des traditions demeurées intactes d’un lieu hors du temps…

 
L'uomo nero (le bonhomme tout noir)
De Sergio RUBINI – 2009 (1h56) Avec  Sergio Rubini, Valeria Golino, Riccardo Scamarcio, Anna Falchi, FabrizioGifuni, Maurizio Micheli, Vito Signorile, Margherita Buy, Guido Giaquinto, Vittorio Ciorcalo, Mario Maranzana, Mariolina De Fano, Adelaide Di Bitonto, Pierluigi Corallo, Nicoletta Carbonara, Isabella Ragno.

Gabriele Rossetti, un universitaire de renom, est appelé d’urgence au chevet de son père Ernesto, dans les Pouilles. Les derniers mots que ce dernier prononce à son oreille sont énigmatiques : « Venusio et Zucchetti sont deux cons «, mais ils ramènent Gabriele à un moment important de son enfance et de la vie de sa famille. Il n’avait pas encore huit ans lorsque son père, chef de gare et peintre amateur, grand admirateur de Cézanne, l’avait amené au musée de Bari pour admirer un autoportrait du maître. Convaincu par une admiratrice d’exposer ses propres oeuvres, Ernesto souhaite montrer aussi une copie de cet autoportrait. Toute la vie de la famille est bouleversée par la préparation de cette
exposition. Lorsqu’enfin le grand jour arrive, la foule se presse dans la salle municipale.  enusio et Zucchetti, deux sommités locales en fait d’art, sont extrêmement critiques et dénigrent le travail d’Ernesto, tout particulièrement la copie de l’autoportrait. Gabriele retrouve les lieux de son enfance et une foule de souvenirs personnels affleurent. Son imaginaire et la société des années de son enfance se reconstruisent, avec leurs personnages hauts en couleurs, les petites intrigues, les premiers émois. Mais à travers tout cela Gabriele est à la recherche de son père.

 

Niente paura (il ne faut pas avoir peur) De Piergiorgio GAY - 2009 (1h25) Avec Luciano Ligabue, Luciana Castellina, Don Luigi Ciotti, Beppino Englaro, Margherita Hack, Stefano Rodotà, Sabina Rossa, Paolo Rossi, Giovanni Soldini, Carlo Verdone, Umberto Veronesi, Fabio Volo, Javier Zanetti

Quand Luciano Ligabue chante sur scène Non è tempo per noi, derrière lui, sur un grand écran, défilent les articles de la Constitution italienne. Sur Buonanotte all’Italia, ce sont les visages de ceux qui ont été utiles à l’Italie. Et quand le concert s’achève, il salue le public par ces mots : «Je voudrais souhaiter une bonne nuit à tous ceux qui vivent dans ce pays mais qui refusent de se considérer locataires. Car ce pays appartient à ceux qui y vivent et non à ceux qui le gouvernent». La musique populaire fait partie d’une culture et parfois elle décrit mieux un pays que n’importe quel traité de sociologie. De fait, Niente paura est un documentaire sur l’identité de l’Italie, racontée par des histoires individuelles exemplaires de gens du commun et de célébrités, et par Ligabue lui-même. Le film montre un rockeur italien et son public pour parcourir ces trente dernières années qui ont transformé le visage de l’Italie.


Ristabbanna (de ce côté-ci) De Gianna CARDILLO et Daniele DE PLANO – (1h33) Avec  Tiziana Lodato, Ben Gazzara, Salvatore Li Causi, Adriana Parrinello, Emanuel li Causi, Giulia Coccellato, Enrico Roccaforte, Diego Gueci, Salvatore Forzisi

Le vieux Natale Giacalone a passé sa vie près de Marsala. Il n’a qu’une petitefille, Rosina, qui est partie depuis longtemps aux États-Unis pour devenir actrice. Elle n’est jamais revenue. Natale lui envoyait des petits films qu’il tournait avec son caméscope pour la rendre nostalgique. Mais un cambrioleur maladroit, Salvo, le lui a dérobé. Le fils de la Salvo, Nicolò, regarde l’enregistrement, reconnaît le vieil homme et lui rend son caméscope. Natale est touché, il demande au gamin de l’aider à faire des films pour Rosina, puis il fait connaissance de toute sa famille avec laquelle il sympathise. Il prête même son bateau à Salvo pour qu’il puisse travailler honnêtement. Nicolò n’arrête jamais le caméscope, même durant les obsèques de Natale auxquelles Rosina assiste. Après la cérémonie, elle veut vendre la vieille maison et le bateau de Natale le plus rapidement possible. Elle n’a aucune envie de rester. Salvo est inquiet car il n’a pas l’argent nécessaire pour acquérir le bateau. Mais Rosina a un choc lorsqu’elle comprend que Natale connaissait la vérité sur sa carrière américaine, et d’autres personnes aussi, peut-être… Toutes ses certitudes s’envolent et elle doit faire face à son passé.

 

Scontro di civiltà per un ascensore a Piazza Vittorio (Piazza Vittorio : choc des civilisations à cause d'un ascenseur) De Isotta TOSO – 2010 (1h36) Avec Kasia Smutniak, Daniele Liotti, Serra Yilmaz, Ahmed Hafiene, Isa Danieli, Roberto Citran, Milena Vukotic, Francesco Pannofino, Ninetto Davoli, Marco Rossetti

 

Dans un immeuble de Piazza Vittorio, à Rome, des personnes de différentes origines, confessions et cultures tentent de cohabiter. L’entrée de la copropriété est gérée par Benedetta, concierge intolérante et curieuse, en permanence préoccupée par l’utilisation et la propreté de l’ascenseur. Son animosité est partagée par Madame Fabiani, qui ne vit que pour l’amour de son chien et le mépris de Maria Cristina, sa femme de ménage équatorienne, avec une fille à charge. Le professeur Marini, un universitaire, prend soin d’elle et de sa fille, tandis que Dandini, gérant du bar, lui rappelle sans cesse, et non sans agacement, ses origines milanaises. Les frères Manfredini vivent au dernier étage. Marco, avocat, a cessé de plaider suite au dramatique suicide de son père en prison. Lorenzo, surnommé «Gladiateur», vit de petits trafics et meurt de façon mystérieuse dans l’ascenseur. On accuse du meurtre Amedeo, habitant modèle et philanthrope. Nurit, une iranienne exubérante en attente de l’asile politique, tente désespérément de le défendre et de faire entendre sa voix. Obstinée et d’un courage exemplaire, c’est elle qui réussit à convaincre tous les habitants de l’immeuble de laisser leurs querelles de côté et de venir en aide à Amedeo, de le soutenir, de le blanchir peut-être… Les vies, les solitudes de ces gens si différents vont se croiser, s’entremêler à travers leurs actions quotidiennes, le partage de l’espace, du quartier, de l’ascenseur.


20 sigarette (20 cigarettes)
De Aureliano AMADEI – 2010 (1h34) Avec Vinicio Marchioni, Carolina Crescentini, Giorgio Colangeli, Orsetta De Rossi, Alberto Basaluzzo, Luciano Virgilio, Gisella Burinato, Duccio Camerini, Massimo Popolizio, Edoardo Pesce

Aureliano Amadei ne fait pas grand-chose de sa vie. Ses parents sont séparés et ne s’occupent pas beaucoup de lui, il a des rapports compliqués avec les filles, une copine brésilienne qu’il voudrait plaquer et d’autres petites copines avec qui prendre du bon temps. Il traînasse avec ses copains altermondialistes et n’a comme passion que le cinéma. Une passion telle qu’il surmonte sa répugnance pour l’armée pour rejoindre en Irak le cinéaste Rolla qui le veut comme assistant. Il se retrouve ainsi en plein milieu de cette guerre contre laquelle il manifestait auparavant et fait connaissance avec un certain nombre de militaires. Il sympathise même avec certains d’entre eux qui escortent l’équipe de tournage dans son travail de repérages. Le 12 novembre 2003 il sont dans la caserne des carabiniers à Nasiriya. Un camion kamikaze, une explosion, l’enfer, 19 morts, dont Rolla. Aureliano est grièvement blessé. Il est soigné puis rapatrié et hospitalisé à Rome. L’attentat a causé une énorme émotion en Italie et tout le monde veut rencontrer Aureliano. Il doit se défendre contre ceux qui voudraient en faire un héros, mais aussi contre certains amis qui le considèrent comme un traître.


 

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