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CHARLOTTE RAMPLING |
Sa filmographie |
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Actrice Britannique
Née le 5 février 1946 à Sturmer dans l'Essex, Charlotte Rampling est la fille du colonel britannique Godfrey Rampling,et d"une héritière dans l'industrie. C'est à l'âge de neuf ans que sa famille s'installe à Fontainebleau. Elle est inscrite à l'école communale où elle y apprend le français. De retour en Angleterre, l'adolescente se produit dans des spectacles de music-hall avec sa soeur, puis elle travaille brièvement comme mannequin.
A 17 ans, elle parcourt l'Espagne avec un groupe de jeunes musiciens. En 1964, elle travaille à Londres comme cover-girl, Comme Jane Birkin et Jacqueline Bisset, elle fait ses débuts à l'écran dans le film-phare du swinging London, "Le Knack... ou comment l'avoir", en 1965, puis tourne dans des comédies à succès tout en prenant des cours d'art dramatique à la Royal Court School. Mais, très marquée par le décès brutal de sa soeur, elle décide de quitter la Grande-Bretagne et de s'installer en Italie.
C'est dans ce pays qu'elle fait sa première rencontre marquante, Luchino Visconti, qui lui offre un rôle en 1969 dans "Les Damnés". En 1972 elle épouse Bryan Southcombe dont elle divorce quatre ans après. Elle prouve qu'elle n'a peur de rien, en passant de l'univers de la Science Fiction avec "Zardoz" de John Boorman à celui, SM, de "Portier de nuit" de Liliana Cavani, le film la révèle au grand public en 1974. Dans ce succès-scandale, elle incarne une rescapée des camps nazis qui entretient une étrange relation avec son ex-bourreau.
En 1978, elle épouse le compositeur Jean Michel Jarre. Se plaisant à explorer à travers ses rôles les zones les plus troubles de l'âme humaine, elle s'éprendra d'un chimpanzé devant la caméra de Nagisa Oshima dans "Max mon amour" en 1985. Les Américains ne sont pas insensibles à son charme énigmatique qui fait fondre Woody Allen dans "Stardust Memories" en 1980, Robert Mitchum dans "Adieu, ma jolie" de Dick Richards et joue les femmes fatales chez Sidney Lumet dans "Le Verdict".
A la fin des années 1970, elle s'installe en France, elle tourne avec Yves Boisset dans un "Un taxi mauve", puis avec Claude Lelouch dans "Viva la vie !" et Jacques Deray dans le polar "On ne meurt que deux fois" en 1985. Dans les années 90, elle est moins présente sur les écrans. Elle fait des prestations remarquées dans "La Cerisaie" de Michael Cacoyannis d'après Tchekhov et le singulier "Signs & Wonders" de Jonathan Nossiter. L'année suivante, elle fait un retour éclatant grâce à "Sous le sable" de François Ozon, avec ce portrait d'une femme désemparée après la disparition de son mari.
En 1999, elle est présidente du jury du Festival du film américain de Deauville. En 2000 C'est la mostra de venise qu'elle préside. En 2001 l'académie des Césars lui remet un César d'honneur qui vient récompenser l'ensemble de sa carrière. Elle Préside ensuite le jury du Festival du Film Jules Verne. Elle revient au premier plan en s'illustrant dans la comédie de Michel Blanc "Embrassez qui vous voulez". En 2002 elle est décorée de l'ordre de Chevalier de la Légion d'Honneur par le Ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin.
En 2003, Elle retrouve le cinéaste François Ozon pour "Swimming pool" qui est présenté au 56e festival de Cannes et lui rapporte le prix d'interprétation féminine européen aux 16e prix européens du cinéma à Berlin. Elle participe plusieurs années à l'opération "vente aux enchères Photos de Stars", parrainée par Sophie Marceau, organisé par Reporters sans frontières.
En 2005, elle revient à Cannes avec le thriller "Lemming" de Dominik Moll. Elle commence l'année 2006 avec le film d'auteur "Vers le sud" de Laurent Cantet. En février, elle préside le le jury de la Berlinale. Puis c'est à hollywood qu'elle tourne dans le divertissement "Basic Inctinct 2" de Michael Caton-Jones au coté de Sharon Stone. Elle revient ensuite en France pour tourner sous la direction d'Antoine Decaunes dans "Désaccord parfait". En 2007, toujours fidèle, elle est de nouveau l'interprète de François Ozon dans "Angel". Elle revient ensuite à la science fiction avec "Babylon A.D." de Mathieu Kassovitz. Elle poursuit en 2008 avec "The Duchess" de Saul Dibb aux côtés de Ralph Fiennes et Keira Knightley.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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