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BRUNO COULAIS

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BRUNO COULAIS
Sa filmographie
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Bruno CoulaisCompositeur

Né le 13 janvier 1954 à Paris, Bruno Coulais suit une formation musicale classique de violon et piano. Il se destine à composer de la musique de concert contemporaine, il s'oriente progressivement vers le cinéma non par volonté mais suite à une série de rencontres, l'une des plus marquantes ayant été celle du réalisateur François Reichenbach qui lui confia, en 1977, la musique du documentaire "Mexico Magico".
Bruno Coulais

Il compose sa première musique pour un long-métrage en 1986, avec "La Femme secrète" de Sébastien Grall. Jusqu'à la fin des années 1990, sa carrière reste assez discrète, avec beaucoup de travaux pour la télévision. On retrouve souvent son nom sur les téléfilms de Gérard Marx ou Laurent Heynemann et au cinéma, il est remarqué pour sa collaboration, à trois reprises, avec "Le Retour de Casanova" de Edouard Niermans, "le petit prince a dit" de Christine Pascal ou encore sur un film comme "Le Fils du requin" d'Agnès Merlet. Il fait ensuite la rencontre de Josée Dayan, téléaste qui lui permet de composer une musique assez remarquée sur le feuilleton TV "La Rivière Espérance" pour France 2 en automne 1995. Ils collaborent à nouveau par la suite, sur d'autres superproductions "Le Comte de Monte-Cristo", "Balzac" comme sur des téléfilms plus intimistes "Les Nuiteux".

Mais c'est en 1996 que sa carrière prend un grand essor avec la rencontre de Claude Nuridsany et Marie Pérennou, les deux réalisateurs du documentaire "Microcosmos, le peuple de l'herbe" qui lui vaut le César de la meilleure musique en 1997 ainsi qu'une Victoires de la musique. La notoriété qui en découle ne fait qu'augmenter avec les bandes originales d'"Himalaya" en 1999, qui lui vaut son deuxième césar et "Les Rivières pourpres" de Mathieu Kassovitz en 2000. Il enchaîne alors les grosses productions françaises avec "Belphégor, le fantôme du Louvre" de Jean-Paul Salomé en 2001 et "Vidocq" de Pitof en 2001. Mais il reste tout de même associé à des films beaucoup plus confidentiels comme "Dejà mort" d'Olivier Dahan en 1998 ou "Comme un aimant" d'Akhenaton en 2000. Il aime également composer pour tous les genres de films, comédies comme "Belle Maman" de Gabriel Aghion en 1999 ou comédies dramatiques comme "Harrison's Flowers" d'Elie Chouraqui en 2000.

Bruno Coulais
Il annonce son désir de réduire ses contributions au cinéma et de se consacrer à d'autres projets (création d'un opéra pour enfants, projets avec Akhenaton ou encore avec le groupe corse A Filetta avec lequel il travaille sur la musique de "Don Juan" de Jacques Weber en 1998. Il revient cependant au cinéma en 2002 avec un dessin animé "L'Enfant qui voulait être un ours" de Jannick Astrup , puis sur "Agents secrets" de Frédéric Schoendoerffer. En 2003 il participe au magnifique succés du film de Christophe Barratier "Les Choristes", dont la musique obtient un succès aussi considérable que celui du film. Il gagne avec ce film son troisième César.

Depuis, il limite sa collaboration au cinéma aux réalisateurs avec lesquels il a déjà une certaine affinité, en particulier Jacques Perrin, Frédéric Schoendoerffer, James Huth "Brice de Nice" en 2005. C'est la même année qu'il dirige dans la cathédrale de Saint-Denis son un "Stabat Mater" avec la participation de Robert Wyatta.

Son style musical peut être très différent d'une bande originale à l'autre, Mais il se dégage toujours un goût pour l'opéra et pour la voix humaine, pour la recherche de sonorités originales, pour les instruments extra-européens et le mélange de cultures musicales, et enfin, une tendance certaine à privilégier la notion d'ambiance à celle de narration.


Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)






 

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