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L’enfance et l’adolescence Né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine, Jacques est le second fils de Simone et André Prévert. Son frère aîné, Jean, décède à 17 ans, de la fièvre typhoïde. Son second frère, Pierre, né en 1906, sera son complice artistique tout au long de sa vie.
Sa mère, d’un naturel joyeux, lui apprend à lire dans des livres de contes. Son père, plus sombre, fait de la critique littéraire, dramatique et cinématographique et l’emmène au cinéma et au théâtre. C’est ainsi qu’il découvre les premiers comiques de l’écran, et surtout les feuilletons de Louis Feuillade (Fantômas). La famille ne roule pas sur l’or.
C’était, comme l’écrira plus tard Prévert, « la plus fastueuse des misères ».
Après un passage d’un an par Toulon, toute la famille revient s’installer en 1907 à Paris, rue de Vaugirard, puis en 1908, rue Férou. Prévert est inscrit dans un établissement catholique, rue d’Assas, jusqu’en 1914. Mais au catéchisme, il préfère la mythologie grecque qui stimule son imaginaire et dès 1909, il commence à faire l’école buissonnière. À 15 ans, certificat d’études en poche, Prévert abandonne définitivement l’école et vit de petits boulots. Incorporé en 1920, il rejoint son régiment à Lunéville.
Sa mère, d’un naturel joyeux, lui apprend à lire dans des livres de contes. Son père, plus sombre, fait de la critique littéraire, dramatique et cinématographique et l’emmène au cinéma et au théâtre. C’est ainsi qu’il découvre les premiers comiques de l’écran, et surtout les feuilletons de Louis Feuillade (Fantômas). La famille ne roule pas sur l’or.
C’était, comme l’écrira plus tard Prévert, « la plus fastueuse des misères ».
Après un passage d’un an par Toulon, toute la famille revient s’installer en 1907 à Paris, rue de Vaugirard, puis en 1908, rue Férou. Prévert est inscrit dans un établissement catholique, rue d’Assas, jusqu’en 1914. Mais au catéchisme, il préfère la mythologie grecque qui stimule son imaginaire et dès 1909, il commence à faire l’école buissonnière. À 15 ans, certificat d’études en poche, Prévert abandonne définitivement l’école et vit de petits boulots. Incorporé en 1920, il rejoint son régiment à Lunéville.
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