Ciné-Zoom

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A MOI SEULE

( 9 Votes )

rencontreA MOI SEULEZoom Coup de Pouce

Sortie : le 4 Avril 2012

VU - 3 Zooms

Film français
Ecrit et réalisé
par Frédéric Videau
Avec Agathe Bonitzer…
Drame – 1h31 -
Rencontre Ciné-Zoom photo et Interview avec le réalisateur aux 2èmes Rencontres du Sud 2012.

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SÉLECTION OFFICIELLE EN COMPETITION AU
62ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE BERLIN 2012


2èmes RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DU SUD

A MOI SEULETitre original : A moi seule

Distributeur :  Pyramide Distribution


Musique originale de
Florent Marchet


A MOI SEULESite officiel : http://www.pyramide.com

Avec aussi : Reda Kateb, Hélène Fillières, Jacques Bonnaffé, Margot Couture, Grégory Gadebois (de La Comédie-Française), Marie Payen, Makita Samba, Noémie Lvovsky…




A MOI SEULEL'histoire : Une jeune femme est soudain libérée par son ravisseur, après 8 années d’enfermement, où chacun a été « tout » pour l’autre.

Cette liberté gagnée jour après jour contre son ravisseur, elle doit à nouveau se l’approprier dehors, face à ses parents et au monde qu’elle découvre…



A MOI SEULENotre avis :  Une drôle d’histoire, qui peut paraître impossible, inspirée d’une histoire vraie. Le réalisateur suppose et analyse l’évolution des rapports entre le kidnappeur et l’adolescente enlevée et séquestrée pendant huit ans et libérée par la suite. Les personnages sont perturbés, ce qui se ressent parfaitement tout le long. Aucun jugement n’est porté, ce qui peut perturber aussi le spectateur. Les deux comédiens principaux sont remarquables, dans des rôles pas faciles à tenir. Un film à découvrir ! Gérard Chargé - 3 Zooms -

Rencontre Ciné-Zoom photo et Interview avec le réalisateur aux 2èmes Rencontres du Sud 2012.

Frédéric Videau « Je ne m’intéresse pas aux faits-divers, je m’inspire plus des chansons. Pour Natacha, en la regardant, je n’en revenais pas, qu’elle était vivante, après avoir été séquestrée pendant 8 ans. Elle raconte dans son livre, le quotidien de cette détention et ne dit pas un mot, sur comment elle a survécu en vivant avec ce forcené. Je voulais raconter cette force de vie. Je ne me suis pas documenté pour écrire le scénario, je ressentais des choses et j’analysais des choses concrètes de ce quotidien si particulier. J’ai été elle et j’ai été lui... Comment trouver l’humanité d’un homme que je combats dans ses actes. J’ai essayé de comprendre et pas de l’excuser. J’ai imaginé que c’était elle l’intruse dans sa vie à lui, lui qui l’a kidnappée : il sait que cela finira un jour. Le rapport que je créais entre eux sexuellement, n’est ni un viol, ni une histoire d’amour. Elle va survivre à sa captivité de cette façon. Gaëlle dans le film, veut vivre ce que les filles de son âge vont vivre dans la vie. J’ai fais une exploration, sans choquer, sur ces deux personnages, avec des choses naturelles. Elle le menace de se suicider, mais si elle le fait, il est mort sans elle. Il a besoin qu’elle vive. Dès son plus jeune âge, il l’éduque et il peut avoir au début un rapport de père avec elle. Il l’éduque et les sentiments qui vont naître, peuvent être paternels, car il est légitime que l’on veuille garder ses enfants pour soi... Je pense que mon travail de cinéaste, c’est de comprendre, même si en tant qu’homme, je condamne cet homme… C’est le premier film que je fais et que j’aime vraiment. J’ai passé un laps de temps violent à écrire, un peu plus de huit semaines. C’était une aventure solitaire. C’est violent aussi qu’en on le tourne, ça m’a perturbé. Je ne sais pas si mon prochain film, je réussirais à l’aimer de la même façon. Je filme des gens que je trouve beaux, et mon angoisse, c’est de dire, il faut que je les rende beaux. »

Propos recueillis et photo par Gérard Chargé.

 

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