Ciné-Zoom

Musique originale de ?

 

 

Avec aussi : José Miguel Carmona, Montse Cortés, Paco de Lucía, Farruquito, Israel Galván, José Mercé, Estrella Morente, Soledad Morente, Niña Pastori…

 

 

 

 

 

L'histoire : Il y a 14 ans se tournait "Flamenco", un film dont la narration tournait autour des chants, des danses et de la musique de cet art magnifique. Avec l'expérience et la sagesse acquises au fil des années et ayant pu réunir une partie de l'équipe qui avait participé à ce premier film, Carlos Saura nous entraîne dans un tourbillon endiablé autour des talents actuels de cet art d'une incomparable beauté...

Notre avis : Un pur régal, où la diversité du Flamenco s'enchaîne, avec de superbes images. Cette diversité, justement contribue à nous captiver, en nous montrant que cette discipline dansée évolue avec les années et nous attire, là où elle nous repoussait jadis en montrant sans arrêt les mêmes fondamentaux. On ne voit pas le temps passer, avec tous ces artistes de talent, soigneusement choisis. Gérard Chargé - 4 Zooms -

 

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec Carlos Saura au Festival Cinéhorizontes 2011, au cinéma Variétés de Marseille.

 

Carlos Saura "Le Flamenco a évolué et changé en 14 ans, si l'on regarde bien le film que j'avais fait à l'époque. Maintenant, il y a des jeunes, un mélange du classique et de personnes nouvelles, qui modifient cet danse. Ils sont en avance et apporte autre chose musicalement aussi. Dans cette danse, il y a  désormais, une synthèse de danseur classique orthodoxe, les jeunes changent les rythmes, ils peuvent s'arrêter et les passes sont différentes : le Flamenco est ouvert vers le futur. Avant, il était impossible de changer ou de proposer des choses. Le Flamenco m'incite à le filmer, je découvre que la caméra doit faire partie de la chorégraphie. Comment pouvoir capter les artistes pour l'image ? C'est une réflexion qui m'habite.pour la danse, il y a moins de méthode, il y a des numéros déjà faits. Les répétitions me servent énormément, je suis fasciné par ce que je vois et par les danseurs d'aujourd'hui. le film, pour le son est un mélange de prises directes et de play-back, je mixe, selon les plans. Je connais le flamenco et je le danse depuis que je suis tout petit, cela ne représente pas un aspect culturel pour moi, j'aime tout simplement. Les personnes que je films sont des gens qui sentent le Flamenco, ce sont de grands artistes. Pour filmer ce genre de sujet, la lumière est la chose la plus importante, pour raconter la danse et cela va vers la nuit, avec le côté dramatique qui se dégage. C'est la chose la plus difficile pour moi, car la scénographie exprime les choses, il n'y a pas de logique. Ce qui m'aide, c'est que mes scénarii sont tous dessinés et je fais beaucoup de photo, que je retouche. L'Espagne est un pays sauvage, cela donne de la personnalité, le Flamenco, c'est un peu ça aussi. C'est grâce à la France et à l'Allemagne, que mes films ont eu la possibilité d'être vus. Quand j'avais des films à Cannes et que je revenais en Espagne, mais films étaient amputés de 15 minutes."