Zoom Coup de Foudre
Sortie : le 28 Novembre 2012
VU - 4 Zooms
Film français
Réalisé par Régis Roinsard
Avec Romain Duris…
Comédie Dramatique – 1h51 -
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec le réalisateur au Cézanne à Aix en Provence.
Votez en cliquant sur une étoile : de je n'aime pas... à j'aime à la folie
Voir la Bande Annonce dans nos pages
Distributeur : Mars Films Distribution
Musique originale de Rob et Emmanuel d'Orlando
Site officiel : http://www.marsfilms.com
L'histoire : Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…
La bande annonce du film
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec le réalisateur au Cézanne à Aix en Provence.
Régis Roinsard « J’aime tout dans le cinéma : tout ce qui se rassemble et tout ce qui se relie. Je dois être frustré, car c’était un fantasme de faire un tel film, pour un premier long métrage. J’aime que les gens s’évadent au cinéma, que les sensations soient présentes pour le public. C’est un film sportif ! J’avais vu un documentaire sur l’histoire de la machine à écrire et cela m’a poussé à faire ce film, quand en plus, j’ai vu un championnat, cela m’a intrigué. Comment ils avaient fait, pour faire de ce moyen de travail un sport. Il a disparu aujourd’hui et c’était difficile de trouver des documents : j’ai rencontré une personne qui m’a aiguillé sur des personnes qui avaient vécu cela. Et j’ai compris que c’était vraiment un sport : ils avaient un tas de combines pour aller plus vite. A l’époque, c’était une décennie qui sortait de la Guerre de 39/45 et qui vivait dans le fantasme. A l’époque, les gens vivaient vite et ne se rendaient pas compte de ce qu’ils allaient faire pour l’avenir et notre société d’aujourd’hui. Pour faire « Populaire, on a travaillé sur la périphérie, les personnages principaux devaient être cinématographiques et les personnages secondaires, plus ancrés dans le documentaire, pour restituer l’époque. Déborah a eu deux mois et demi de préparation, plus trois mois de travail, pour taper à cette vitesse à la machine. Elle n’a pas de doublure dans le film, elle va aussi vite que les championnes de l’époque. Cette histoire reste moderne, ce n’est pas un film nostalgique. Il fallait qu’il soit moderne, teinté de « Pop culture ». Ce sont les américains qui ont lancé ces concours à l’époque, pour la vente des machines à écrire. Ils avaient le monopole et ils poussaient les femmes de tous les milieux à en acheter. Le film s’appelle « Populaire » parce que c’est un mot employé par les ados. « Popular », un titre de chanson, d’un groupe de rock américain, que j’ai pris au pied de la lettre. C’est un mot qui peut devenir commun, mais faire un film pour pas mal de gens, si je veux être populaire : j’ai intérêt à le réussir et en plus, ça sonne bien et c’est musical à entendre un mot comme ça. Finalement « Populaire », ça peut être plein de choses. »
Photos et propos recueillis par Gérard Chargé.
< Préc | Suivant > |
---|