Zoom Coup de Foudre
Sortie : le 3 Octobre 2012
VU - 4 Zooms
Film américain
Réalisé par Jonathan Dayton et Valerie Faris
Avec Paul Dano…
Comédie romantique fantastique – 1h44 -
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews Vidéo avec la scénariste et comédienne Zoé Kazan et avec Paul Dano au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012.
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65ème FESTIVAL DU FILM DE LOCARNO 2012
SÉLECTION OFFICIELLE EN PREMIÈRE AU
38ème FESTIVAL DU CINÉMA AMÉRICAIN DE DEAUVILLE 2012
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Musique originale de Nick Urata et Dan Wilcox
Avec aussi : Zoe Kazan, Chris Messina, Annette Bening, Antonio Banderas, Aasif Mandvi, Steve Coogan, Elliott Gould, Toni Trucks, Deborah Ann Woll, Alia Shawkat, Jane Anne Thomas, John F. Beach, Eleanor Seigler, Emma Jacobs, Wallace Langham, Rightor Doyle, Eden Brolin, Michael Silverblatt, Mary Jo Deschanel, Kai Lennox, Ole Olofson, Jack Levinson, China Shavers, Casey Genton, Michael Berry Jr., Lindsay Fishkin, Claudia Bestor…
Nos avis : Un scénario original sur le thème de la création et de la relation avec les personnages qu'un écrivain peut imaginer et avoir. Une histoire qui mêle rêve et psychanalyse, avec le fantastique. C'est magnifique et génial ! Le scénario nous emballe et on est embarqué avec des personnages qu'on adore. Zoé Kazan qui a écrit le scénario, interprète Ruby sortie et créée par l'imagination de son écrivain, est tout simplement remarquable, elle passe par toutes les facettes de la comédie. Paul Dano qui était déjà dans le premier film des réalisateurs "Little Miss Sunshine" est parfaitement investi dans le rôle de ce marionnettiste de l'écriture. Les apparitions du couple formé par Antonio Bandéras et Annette Bening sont succulentes et très drôles. C'est vraiment amusant et intelligent ! Gérard Chargé - 4 Zooms -
Qui n’a pas rêvé de l’homme ou de la femme parfaite ? Mieux… qui n’a pas rêvé de le ou de la matérialiser ? Bien évidemment, on rêve donc par définition cette perfection ne peut exister. Bien que le thème ait été abordé dans « Frankenstein » de Mary Shelley ou dans « L’incroyable destin de Harold Crick » de Marc Foster, le traitement est différent et c’est ce qui fait l’originalité du film. Comment vraiment aimer quelqu’un dans son intégralité ? N’aime-t-on ainsi que des qualités et pas la personne ? Si la réponse est oui, changerions-nous la personne aimée pour qu’elle réponde à nos attentes et ne nous cause pas de difficultés ? Ce sont de vraies questions que nous nous posons tous. Elles sont abordées, malgré tout, avec fraîcheur et décontraction et ce, d’autant plus, que les deux acteurs principaux jouent avec beaucoup de douceur.
En ce qui concerne la mise en scène, elle n’est pas transcendante mais cela est compensé par le choix des décors, souvent naturels, qui apportent beaucoup d’éclat et de douceur au film (on pense au petit passage hippie, qui fera jubiler toute âme proche du « flower power »). La musique fait donc son petit effet puisqu’elle créait une ambiance, en ajoutant de la spontanéité à la réalisation et au jeu de Paul Dano et de Zoe Kazan. La fin est inattendue et en cela magique… Caroline Vincent (stagiaire Ciné Zooms de 22 ans) - 3 Zooms -
Nous avons rencontré Paul Dano à nouveau à Deauville (mais cette fois, ce film pas en compétition), ainsi que Zoe Kazan à la fois actrice et scénariste de cette histoire.
Zoe Kazan ne tarit pas d’éloges à propos de Paul Dano, également son compagnon dans la vie. Elle affirme alors : « Paul a quelque chose de Jacques Tati, le réalisateur et acteur français. Cela explique peut-être les chansons françaises qui passent dans le film et cela s’harmonise bien avec le reste de l’ambiance ».
Revenons-en à la trame du film. Zoe Kazan raconte : « Pour cette histoire, j’ai voulu parler des différentes parties de nous-mêmes que l’on décide de mettre en avant ou non. J’ai voulu laisser sortir le monstre du sous-sol. J’aime écouter mes personnages, les laisser guider comme dans une danse. Mon but était de démontrer à quel point il est futile en amour de vouloir contrôler la personne aimée car, par définition, les gens ne sont pas immuables. Il n’y a donc aucune utilité à les mettre dans des cases ».
Quant à Paul Dano, ce qui lui a plu chez Calvin, c’est son combat : « En tant qu’acteur, la lutte me donne du champ, me permet d’explorer. Mon personnage est complexe et son esprit est riche. Grâce à cela je sais quoi faire. Je ne sais jamais comment je compte interpréter un personnage, ce qui est effrayant et amusant mais souvent c’est le rôle qui me dit quoi faire et comment me préparer. Chaque nouvelle interprétation est très différente.
Comme le film, la conférence de presse a quelque chose de magique. Paul Dano, comme pour corroborer ce propos, finit en ces termes : « Sans rêverie je ne ferais pas ce métier ».
Caroline Vincent (stagiaire Ciné Zooms de 22 ans)
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