Zoom Coup de Foudre
Sortie : le 12 Octobre 2011
VU - 4 Zooms
Film français
Ecrit et réalisé par Michel Hazanavicius
Avec Jean Dujardin…
Comédie dramatique – 1h40 -
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec l'équipe au Festival de Cannes 2011.
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PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE POUR JEAN DUJARDIN AU
64ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE CANNES 2011
64ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE CANNES 2011
Titre original : The Artist
Distributeur : Warner Bros. France
Distributeur : Warner Bros. France
Musique originale de Ludovic Bource
Site officiel : http://www.warnerbros.fr
Avec aussi : Bérénice Béjo, John Goodman, Missi Pyle, James Cromwell, Pénélope Ann Miller, Joel Murray, Beth Grant, Beau Nelson, Ben Kurland, Stuart Pankin, Jen Lilley, Patrick Mapel, Adria Tennor, Bitsie Tulloch, Basil Hoffman, Joshua Margulies…
L'histoire : Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars... Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.
Notre avis : Un pur régal cinématographique où l'on rit et où l'on pleure : un bon mélodrame, comme le grand cinéma hollywoodien savait les produire, même au temps du muet. Un hommage vibrant au cinéma de cette époque et aux acteurs de cette génération. La scène du passage du muet au parlant et géniale et restera dans les anales cinématographiques. Jean Dujardin et Bérénice Béjo, sont géniaux et la mise en scène est flamboyante, tout comme l'image et le rythme du film, que même les plus jeunes qui n'ont jamais vu de film muet apprécieront ! A noter aussi, l'excellente prestation de John Goodman. Gérard Chargé - 4 Zooms -
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec l'équipe au Festival de Cannes 2011.
Jean Dujardin "Pour interpréter George Valentin, j'ai beaucoup travaillé sur Douglas Fairbanks et le film muet "La foule" m'a beaucoup aidé à créer mon personnage. J'ai fait pendant 5 à 6 mois, des claquettes tous les jours, c'était plus astreignant, que le manbo, que l'on avait dansé avec Bérénice dans OSS 117." Michel Hazanavicius : "Un jour Jean m'avait dit qu'il aimerait faire une fois un numéro de claquettes. je ne savais pas comment finir le film et cela m'a inspiré. Dans la vie, je peux être comme un humain, je peux jouer tous les sentiments. je n'ai pas les angoisses de mon personnage, mais ça arrivera peut être, on ne sait jamais, dans ce métier ! Il faut se dire que plus on est haut et plus on tombe bas. Si l'on pense comme ça, on peut s'y attendre et relativiser."
Michel Hazanavicius "J'ai écrit une histoire pour rentrer dans le format de l'époque où, en 1927, c'est purement visuel et j'ai travaillé la narration pour une image muette. Comment éviter le pastiche ? J'avais une culture du cinéma muet et j'ai beaucoup regardé de film de cette période. Le format muet, impose aux spectateurs de vivre le film. Pour que ce soit regardable, il faut que ce soit mélodramatique. Je ne voulais pas faire de caricature, ni de parodie, mais faire un film populaire, avec un tournage en 22 images par secondes, au lieu de 24 comme on fait aujourd'hui. je ne voulais pas faire comme à l'époque, où c'était 20 images par seconde : j'ai choisi un rythme intermédiaire, car cela faisait trop burlesque. Pour ce film, les acteurs on pris un risque, ils m'ont fait confiance, tout comme Thomas Langmann le producteur, qui a rendu le film possible. J'ai eu de la chance d'avoir eu du temps et d'avoir eu du succès avec les films précédents, les OSS 117."
Bérénice Béjo "Le premier film muet que j'ai vu, c'était "City Girls", j'ai vu des acteurs très modernes. J'ai aimé Joan Crawford, quand j'étais jeune et que je voyais ses films muets. Sans oublier Marlène Dietrich. je suis fasciné par ces actrices, et j'aime aussi Gloria Swanson. J'ai fait un mélange de tout cela, pour construire mon personnage. J'étais pétrifiée avant de faire le film et il fallait que je sois moi et pas imiter toutes ces grandes actrices. Tout ce que j'avais intégré en une année a disparu et je suis devenue Peppy Miller. Etre artiste, c'est une question de courage, de persévérance. Il faut beaucoup de force et c'est ça être un artiste. Ce film est un hommage à cette époque, c'est aussi un petit vol, avec toutes les références qui sont dans le film. ce sur nous a permis de surjouer, c'était une nouvelle aventure pour nous. On avait des dialogues en anglais, bien qu'on ne les entendent pas, pour faire plus vrai et on se trouvait bien mieux sans le son pour jouer."
Thomas Langmann "En tant que producteur, j'ai été surpris au départ, mais j'ai vu que dans cette époque, que Michel présentait une histoire singulière, en noir et blanc et muet. C'était accompagner un rêveur, pour que le rêve devienne réalité, c'est mon rôle."
Propos recueillis par Gérard Chargé.
Photos : Thierry Vaslot (A.C.R.)
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