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ET MAINTENANT ON VA OÚ ?

( 13 Votes )

CANNESET MAINTENANT ON VA OÚ ?Zoom Coup de Foudre

Sortie : le 14 Septembre 2011

VU - 4 Zooms

Film français
Réalisé
par Nadine Labaki
Avec Claude Baz Moussawbaa…
Comédie dramatique – 1h50

Rencontre Ciné-Zoom Photos avec l'équipe au Festival de Cannes 2011 et Interview avec la réalisatrice à Paris.

DES PLACES ONT ETE OFFERTES PAR PATHE : Avec MAGMA et CINE ZOOMS : Lien direct ou  http://www.magmalemag.com et : http://www.cine-zoom.com/adherer-a-cine-zoom-acr/2260-cadeaux-en-plus.html

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SÉLECTION OFFICIELLE UN CERTAIN REGARD AU
64ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE CANNES 2011

PRIX PREMIER RENDEZ-VOUS ET
PRIX DE LA MEILLEURE INTERPRÉTATION POUR NADINE LABAKI
AU 25ème FESTIVAL DU FILM DE CABOURG 2011

Nadine Labaki
Titre original : Et maintenant on va où ?

Distributeur : Pathé Distribution
 Anjo Rihane
 
Musique originale de Khaled Mouzannar
 
Site officiel : NC
 
Avec aussi : Layla Hakim, Nadine Labaki, Yvonne Maalouf, Antoinette Noufaily, Julien Farhat, Ali Haidar, Kevin Abboud, Petra Saghbini, Mostafa Al Saka, Leyla Fouad, Anjo Rihane, Mohammad Akil, Caroline Labaki, Khaled Mouzannar…
 
 

L'histoire : Sur le chemin qui mène au cimetière du village, une procession de femmes en noir affronte la chaleur du soleil, serrant contre elles les photos de leurs époux, leurs pères ou leurs fils. Certaines portent le voile, d’autres une croix, mais toutes partagent le même deuil, conséquence d’une guerre funeste et inutile. Arrivé à l’entrée du cimetière, le cortège se sépare en deux : l’un musulman, l’autre chrétien.

ET MAINTENANT ON VA OÚ ?Avec pour toile de fond un pays déchiré par la guerre, Et maintenant on va où ? Raconte la détermination sans faille d’un groupe de femmes de toutes religions, à protéger leur famille et leur village des menaces extérieures. Faisant preuve d’une grande ingéniosité, inventant de drôles de stratagèmes, unies par une amitié indéfectible, les femmes n’auront qu’un seul objectif : distraire l’attention des hommes et leur faire oublier leur colère et leur différence. Mais quand les événements prendront un tour tragique, jusqu’où seront-elles prêtes à aller pour éviter de perdre ceux qui restent ?
 

ET MAINTENANT ON VA OÚ ?Notre avis : Un film sur la folie des hommes à s'entretuer, où la femme est l'avenir de l'homme, en véhiculant un message de paix, dont le monde a bien besoin. Le sujet est traité avec un humour ravageur, cela renforce le propos et nous assomme, lorsque le drame est présent. Une histoire qui nous touche et qui nous interpelle avec force. Nadine Labaki irradie le spectateur par sa remarquable interprétation. Tous les comédiens qui l'entourent sont d'une grande crédibilité et d'une grande justesse. Un film qui fait du bien, dont on a bien besoin, car il est parmi de rêver à un monde meilleur et d'un apaisement entre les peuples et tout d'abord entre les communautés divergentes. Une belle proposition que la réalisatrice de "Caramel" nous propose, on ose y croire ! Gérard Chargé - 4 Zooms -
 
 
Nadine Labaki
Rencontre Ciné-Zoom Photos avec l'équipe au Festival de Cannes 2011 et Interview avec la réalisatrice à Paris.
 
Nadine Labaki "Ayant vécu au Liban, un pays où la frustration nous accompagne, du coup, j'ai un côté très optimiste. Ce film, c'est une histoire de femmes, qui vont tout faire, pour empêcher leurs fils à prendre les armes, afin d'éviter que les hommes qui se côtoient dans un même village, s'entretuent. Faire ce film, c'était pour moi : comment contribuer à cela ? Si ce sont les femmes le centre de l'histoire, c'est parce que les hommes ont plus une réaction instinctive à prendre les armes. Une femme réfléchie deux fois. Il y a bien sur, des femmes qui poussent les hommes à prendre les armes aussi, mais je ne les comprends pas. Au Liban, il suffit d'un rien, pour que cela éclate à nouveau, avec l'absurdité de l'appartenance à une religion ou à un parti. Beaucoup de libanais, sont plus partisans de cela, que d'appartenir à un pays avant tout. Il y a là-bas une violence latente, j'ai vécu cela depuis l'enfance, avec la guerre. Je me suis inspirée de ces femmes, qui ont gardé le sens de l'humour, malgré ce qu'elles ont vécu et d'où elles puisent la force pour continuer à vivre."
 
Nadine Labaki
"J'ai vécu avec ces images de femmes vêtues de noir, qui pleurent la perte d'un mari, d'un enfant, c'est pourquoi, je rends hommage à ces femmes-là dans mon film. C'est certes une vision utopique des représentants des deux religions, mais c'est ma vision d'un monde meilleur. Un proverbe libanais dit : "Le sang ne se transformera jamais en eau". Le sang procure ces rancunes. Jouer dans mon film, c'était important, car le personnage que je joue, c'est un peu moi. Cela me permet de m'exprimer et de dire des choses que j'ai en moi. Je fais beaucoup d'improvisations sur le tournage, car il y a des gens qui n'ont jamais joué, cela les met en confiance et comme j'ai envie de flirter avec la réalité, cela fait naturel, pour que le spectateur regarde des gens qui lui ressemble. La solution, peut-être, c'est de devenir l'ennemi, l'autre : je suis l'autre désormais, qu'est-ce que tu peux faire ? C'est la question qui se poserait aux gens qui vous aiment. Dans cette fable, ce sont des chrétiens et des musulmans, mais cela aurait pu être deux autres religions, ou bien des voisins, ou encore deux équipes de foot. On parle d'absurdités. Le Liban est une société matriarcale, les femmes sont entièrement libres en général. La femme a beaucoup de pouvoir et peut changer les choses. Au Liban, on vit en communautés, on a peur du regard des autres et il y a beaucoup de contradictions." 
 
 
Nadine et Caroline Labaki
"C'est un film qui a un message pour l'avenir, mais qui a les vraies vertus du cinéma, avec beaucoup d'émotions (rires et larmes alternes). Avec ce film, je veux dire quelle est ma responsabilité de femme dans la société. Je montre dans le film, l'influence de l'extérieur sur l'intérieur (ici ce que véhiculent la télévision et les grandes villes, sur un village). Des généralités à l'extérieur, qui font éclater des choses à l'intérieur. J'aimerai que l'on arrive à un équilibre, car j'aime autant les traditions que le monde occidental. Je fais de la politique à ma manière avec mes films et j'ai la chance qu'ils soient beaucoup vus au Liban. Pour faire un nouveau film, ou bien tout simplement pour faire un film, il faut que je sois obsédée personnellement par une nouvelle chose qui me révolte ou qui va me déranger."
 
Propos recueillis par Gérard Chargé.
 

 Caroline Labaki, Anjo Rihane, Khaled Mouzannar, Nadine Labaki, Claude Baz Moussawbaa
 
 
 
 
 
 
 
 
 Caroline Labaki
 
 
Nadine Labaki
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Khaled Mouzannar, Nadine Labaki
 
 
Khaled Mouzannar
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 Photos à Cannes : Thierry Vaslot (A.C.R.)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
Photos à Paris : Gérard Chargé (ACR)
 

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