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MARIE JOSEE CROZE |
Sa filmographie |
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Actrice franco-canadienne
Née le 23 février 1970 à Montréal, au Canada, Marie-Josée Croze a grandi depuis ses deux ans dans une famille d'adoption modeste de Longueuil, au Québec, en banlieue de Montréal, avec quatre autres enfants. Adolescente réservée, elle s'épanouit sur les planche et fait des études en arts plastiques au Cégep du Vieux Montréal de 1986 à 1987.
Elle fait sa première apparition sur grand écran en 1992 dans un film de Gilles Carle, "La Postière". Elle poursuit ensuite dans le long métrage de George Mihalka, "La Florida", et puis obtient plusieurs rôles à la télévision et au cinéma, tant en français qu'en anglais. Elle a notamment joué dans les séries télévisées "Chambres en ville", "Le masque", "The Hunger" et "Urgence". Elle a également participé à plusieurs courts et moyens métrages, dont "Le Rat des villes et le rat des champs" et "Femme de rêve".
En 1999, elle effectue un premier séjour en France, pour y tourner le moyen-métrage "HLA identique". L'année suivante, elle tient le rôle principal du film "Maelström" de Denis Villeneuve, Le film fait le tour des festivals et lui vaut plusieurs prix, Le Jutra et le Génie, de même que le Festival international du film de Vancouver et celui de Mons ont été unanimes; elle a été consacrée meilleure actrice. En 2001, elle tourne dans "Ararat", un film d'Atom Egoyan portant sur le génocide arménien. Elle interprète avec justesse une jeune femme révoltée et avide de vérité
En 2003, elle a incarné une junkie dans "Les Invasions barbares" de Denys Arcand, rôle qui lui vaut le Prix d'interprétation féminine à Cannes. Sa performance lui donne une reconnaissance internationale.
L'année suivante, elle donne la réplique à Edouard Baer dans la comédie dramatique "Mensonges et trahisons et plus si affinités...", écrite et réalisée par Laurent Tirard, et du thriller "Ordo" de Laurence Ferreira Barbosa, elle tient un le rôle d'un médecin légiste dans le thriller hollywoodien "Taking Lives Destins Violés" de DJ. Caruso aux côtés d'Angelina Jolie et d'Olivier Martinez..
En 2005, elle accepte des rôles plus secondaires pour être dirigée par de grands cinéastes elle évolue ainsi dans la grosse production. Elle incarne une espionne redoutable et troublante dans "Munich" de Steven Spielberg. Puis joue une mère célibataire dépassée par ses responsabilités dans le drame français "La Petite Chartreuse", de Jean-Pierre Denis.
En 2006, elle est à l'affiche de deux œuvres multi-primées elle tient le premier rôle féminin du thriller "Ne le dis à personne", seconde réalisation de Guillaume Canet, qui connait un large succès critique et commercial. Mais également celui de la production franco-américaine "Le Scaphandre et le Papillon", de Julian Schnabel où elle joue l'orthophoniste de Mathieu Amalric. Hors cinéma, elle participe aussi à un projet expérimental, le photo-roman revisité "Mars et Avril", une œuvre hybride publiée en deux tomes aux éditions de la Pastèque, en 2006.
Elle participe, un an après, à deux grosses productions, qui ne rencontrent pas le succès attendu le thriller "Le Nouveau protocole", de Thomas Vincent, où elle joue une altermondialiste exaltée face à Clovis Cornillac, est accueilli fraichement ; et la fresque d'aventures "Jacquou le Croquant", de Laurent Boutonnat, où elle incarne la mère du jeune héros, est un flop.
Elle revient ensuite avec des productions plus modestes en 2008, elle interprète la femme délaissée d'Albert Dupontel pour le drame "Deux jours à tuer", de Jean Becker; puis une émouvante amante inoubliable dirigée par Zabou Breitman pour la romance "Je l'aimais" ; elle s'aventure aussi dans une modeste co-production internationale, "Après l'océan" d'Éliane de Latour ; et accepte d'être une mère révoltée dans la comédie dramatique "Mères et Filles" de Julie Lopes-Curval, où elle donne la réplique à Catherine Deneuve et Marina Hands.
En 2010, elle enchaîne des réalisateurs reconnus. Elle campe le personnage de Mademoiselle Lundi, l’institutrice du village de Saint Amont, humaniste et fervente républicaine qui se bat pour la scolarisation d’enfants tsiganes dans le drame historique "Liberté", de Tony Gatlif.
Puis elle fait face à Jean Dujardin dans un personnage oscillant entre la froideur et la fragilité d’une femme-enfant encore attachée à un passé marqué par la guerre d’Algérie dans "Un balcon sur la mer", de Nicole Garcia. En 2011, elle est se glisse dans la peau d'une policière qui part à la recherche des assassins de sa famille pour le thriller "Another Silence", de Santiago Amigorena.
Désormais une actrice reconnue, elle est sollicitée pour des projets de plus en plus variés du 30 novembre au 8 décembre 2012, elle fait partie du jury 12e Festival international du film de Marrakech. Le jury est présidé par John Boorman, et dans lequel on retrouve notamment James Gray, Lambert Wilson ou encore Gemma Arterton. À la fin de la même année, elle obtient la nationalité française et bénéficie donc de la double nationalité canadienne et française.
Elle retrouve ensuite des productions anglophones en 2013, elle évolue dans la co-production "Intersections", de David Marconi, où elle retrouve Roschdy Zem ; puis participe à l'acclamé drame irlandais "Calvary", de John Michael McDonagh. Elle prête ses traits au personnage de Teresa et donne la réplique à Brendan Gleeson et Kelly Reilly. Elle tourne également sous la direction de la marocaine Tala Hadid pour "The Narrow frame of midnight", drame poignant se déroulant du Maroc à la Turquie en passant par le Kurdistan. Elle continue de jouer pour des réalisateurs très différents, connus ou inconnus comme le finlandais Mikko Kuparinen et son "2 Nights Till Morning".
En 2014, elle fait partie des quatre stars réunies par Wim Wenders pour son drame "Every Thing Will Be Fine", aux côtés de James Franco, Rachel McAdams et Charlotte Gainsbourg ; et seconde Matthieu Kassovitz dans l'ambitieux thriller "Un illustre inconnu", écrit et réalisé par Mathieu Delaporte ; et retrouve Denys Arcand pour le drame "Le Règne de la beauté".
.En juin 2015, le metteur en scène italien Roberto Ando l'emmène en balade entre l'Allemagne et l'Italie pour les besoins de son drame, "Confessions", dans lequel elle montre de multiple facette de son talent de comédienne. Elle revient en France pour "Au nom de ma fille" de Vincent Garenq sur l'histoire vraie d'André Bamberski où elle donne la réplique à Daniel Auteuil en père de famille ayant décidé - devant l'inefficacité des autorités - de résoudre lui-même le mystère planant sur les causes réelles de la mort de sa fille, Kalinka.
Lors du Festival de Cannes 2016, elle fait partie du jury de la Cinéfondation et des courts métrages, présidé par la réalisatrice japonaise Naomi Kawase.
En 1999, elle effectue un premier séjour en France, pour y tourner le moyen-métrage "HLA identique". L'année suivante, elle tient le rôle principal du film "Maelström" de Denis Villeneuve, Le film fait le tour des festivals et lui vaut plusieurs prix, Le Jutra et le Génie, de même que le Festival international du film de Vancouver et celui de Mons ont été unanimes; elle a été consacrée meilleure actrice. En 2001, elle tourne dans "Ararat", un film d'Atom Egoyan portant sur le génocide arménien. Elle interprète avec justesse une jeune femme révoltée et avide de vérité
En 2003, elle a incarné une junkie dans "Les Invasions barbares" de Denys Arcand, rôle qui lui vaut le Prix d'interprétation féminine à Cannes. Sa performance lui donne une reconnaissance internationale.
L'année suivante, elle donne la réplique à Edouard Baer dans la comédie dramatique "Mensonges et trahisons et plus si affinités...", écrite et réalisée par Laurent Tirard, et du thriller "Ordo" de Laurence Ferreira Barbosa, elle tient un le rôle d'un médecin légiste dans le thriller hollywoodien "Taking Lives Destins Violés" de DJ. Caruso aux côtés d'Angelina Jolie et d'Olivier Martinez..
En 2005, elle accepte des rôles plus secondaires pour être dirigée par de grands cinéastes elle évolue ainsi dans la grosse production. Elle incarne une espionne redoutable et troublante dans "Munich" de Steven Spielberg. Puis joue une mère célibataire dépassée par ses responsabilités dans le drame français "La Petite Chartreuse", de Jean-Pierre Denis.
En 2006, elle est à l'affiche de deux œuvres multi-primées elle tient le premier rôle féminin du thriller "Ne le dis à personne", seconde réalisation de Guillaume Canet, qui connait un large succès critique et commercial. Mais également celui de la production franco-américaine "Le Scaphandre et le Papillon", de Julian Schnabel où elle joue l'orthophoniste de Mathieu Amalric. Hors cinéma, elle participe aussi à un projet expérimental, le photo-roman revisité "Mars et Avril", une œuvre hybride publiée en deux tomes aux éditions de la Pastèque, en 2006.
Elle participe, un an après, à deux grosses productions, qui ne rencontrent pas le succès attendu le thriller "Le Nouveau protocole", de Thomas Vincent, où elle joue une altermondialiste exaltée face à Clovis Cornillac, est accueilli fraichement ; et la fresque d'aventures "Jacquou le Croquant", de Laurent Boutonnat, où elle incarne la mère du jeune héros, est un flop.
Elle revient ensuite avec des productions plus modestes en 2008, elle interprète la femme délaissée d'Albert Dupontel pour le drame "Deux jours à tuer", de Jean Becker; puis une émouvante amante inoubliable dirigée par Zabou Breitman pour la romance "Je l'aimais" ; elle s'aventure aussi dans une modeste co-production internationale, "Après l'océan" d'Éliane de Latour ; et accepte d'être une mère révoltée dans la comédie dramatique "Mères et Filles" de Julie Lopes-Curval, où elle donne la réplique à Catherine Deneuve et Marina Hands.
En 2010, elle enchaîne des réalisateurs reconnus. Elle campe le personnage de Mademoiselle Lundi, l’institutrice du village de Saint Amont, humaniste et fervente républicaine qui se bat pour la scolarisation d’enfants tsiganes dans le drame historique "Liberté", de Tony Gatlif.
Puis elle fait face à Jean Dujardin dans un personnage oscillant entre la froideur et la fragilité d’une femme-enfant encore attachée à un passé marqué par la guerre d’Algérie dans "Un balcon sur la mer", de Nicole Garcia. En 2011, elle est se glisse dans la peau d'une policière qui part à la recherche des assassins de sa famille pour le thriller "Another Silence", de Santiago Amigorena.
Désormais une actrice reconnue, elle est sollicitée pour des projets de plus en plus variés du 30 novembre au 8 décembre 2012, elle fait partie du jury 12e Festival international du film de Marrakech. Le jury est présidé par John Boorman, et dans lequel on retrouve notamment James Gray, Lambert Wilson ou encore Gemma Arterton. À la fin de la même année, elle obtient la nationalité française et bénéficie donc de la double nationalité canadienne et française.
Elle retrouve ensuite des productions anglophones en 2013, elle évolue dans la co-production "Intersections", de David Marconi, où elle retrouve Roschdy Zem ; puis participe à l'acclamé drame irlandais "Calvary", de John Michael McDonagh. Elle prête ses traits au personnage de Teresa et donne la réplique à Brendan Gleeson et Kelly Reilly. Elle tourne également sous la direction de la marocaine Tala Hadid pour "The Narrow frame of midnight", drame poignant se déroulant du Maroc à la Turquie en passant par le Kurdistan. Elle continue de jouer pour des réalisateurs très différents, connus ou inconnus comme le finlandais Mikko Kuparinen et son "2 Nights Till Morning".
En 2014, elle fait partie des quatre stars réunies par Wim Wenders pour son drame "Every Thing Will Be Fine", aux côtés de James Franco, Rachel McAdams et Charlotte Gainsbourg ; et seconde Matthieu Kassovitz dans l'ambitieux thriller "Un illustre inconnu", écrit et réalisé par Mathieu Delaporte ; et retrouve Denys Arcand pour le drame "Le Règne de la beauté".
.En juin 2015, le metteur en scène italien Roberto Ando l'emmène en balade entre l'Allemagne et l'Italie pour les besoins de son drame, "Confessions", dans lequel elle montre de multiple facette de son talent de comédienne. Elle revient en France pour "Au nom de ma fille" de Vincent Garenq sur l'histoire vraie d'André Bamberski où elle donne la réplique à Daniel Auteuil en père de famille ayant décidé - devant l'inefficacité des autorités - de résoudre lui-même le mystère planant sur les causes réelles de la mort de sa fille, Kalinka.
Lors du Festival de Cannes 2016, elle fait partie du jury de la Cinéfondation et des courts métrages, présidé par la réalisatrice japonaise Naomi Kawase.
Photos: Thierry Vaslot (CZ / A.C.R.)
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