Ciné-Zoom

Née le 26 juin 1975 en indonésie, Florence Loiret-Caille est la fille d'un géologue pétrolier. Elle passe son enfance en Indonésie. De retour en France, à l'âge de 16 ans, elle prend des cours d'art dramatique au conservatoire national de Saint-Germain-en-Laye où elle est l’élève de Paul Lera, Entre-temps elle fait un stage, en 1995, au Théâtre du Soleil. Son professeur y est alors le metteur en scène Ariane Mnouchkine. Et c’est justement en voyant un spectacle monté par cette dernière qu’elle ressent un vrai déclic.

Elle décide alors de prendre des cours de théâtre pour « faire partie de cette famille » et rejoint l’Atelier International de Théâtre Blanche Salant et Paul Waever de 1996 à 1999. Sa carrière est, dès lors, lancée.

Elle commence sa carrière d'actrice dans les "Portraits Chinois" de Martine Dugowson. A ses côtés, Helena Bonham Carter, Marie Trintignant ou Jean-Claude Brialy, le signe d'une future belle carrière

Elle fait une apparition dans les "Trois femmes" de Roula Ragheb en 1994. Et débute au cinéma en 1996 dans "Seule", court métrage signé par le jeune réalisateur, Erick Zonca où elle joue le rôle d’Amélie, une jeune fille de vingt ans qui, sans argent, ni emploi, ni logement, tente de survivre dans la rue. Elle reçoit pour sa prestation le Prix Musidora au Festival des Acteurs à l'écran de Saint-Denis en 1997.

En 1997, elle fait ses débuts dans le film "Le septième ciel " de Benoît Jacquot. Elle joue beaucoup, dans de nombreux courts métrages comme "O trouble" deSylvia Calle pour le quel elle reçoit le Prix d'Interprétation au festival de Pantin « Côté Court » en 1999 ainsi que la Mention Spéciale du Jury du Festival de Cannes (Quinzaine des réalisateurs). Elle participe également à d’autres court-métrage telles que "Stop" de Rodolphe Marconi, "Les résultats du bac" de Pascal Vincent et "Une étreinte" d’Eskil Wogt.

Elle poursuit sa formation de comédienne avec Michael Haneke dans "Code Inconnu" en 2000. Elle le retrouve pour "Le Temps Du Loup", trois ans plus tard.

Elle monte à trois reprises sur les planches des théâtres. Sous la houlette des metteurs en scène Nicolas Klotz, Xavier Durringer et Bruno Bayen, ou elle joue, respectivement, dans les pièces "Roberto Zucco" en1998, "La promise" en 2001 et "Les provinciales" en 2007-2008.

En 2001, elle incarne l'employée d'hôtel qui se fait dévorer par Vincent Gallo dans le dérangeant "Trouble Every Day" de Claire Denis, une réalisatrice qu'elle retrouvera à plusieurs reprises. Au même moment, une belle complicité se noue avec le jeune Jérôme Bonnell, qui lui offre le rôle de la secrète et boudeuse Emma dans "Le Chignon d'Olga" l'année suivante.

En 2003, elle participe au changement de registre de Josiane Balasko dans le polar de Guillaume Nicloux,"Cette Femme-là".

Elle fait quelques apparitions télévisuelles dans, notamment, des programmes tels que "Vacances volées" d’Olivier Panchot en 1998 (avec qui elle travaille à nouveau en 2001 dans "Au bout de la nuit", "Sa mère, la pute" de Brigitte Roüan en 2000, "C’est arrivé demain" d’Amaury Voslion en 2003 et  "Engrenages" de Philippe Triboit et Pascal Chaumeil en 2005.

En 2005, elle est la narratrice d'"Une aventure" devant la caméra de Xavier Giannoli. Elle se prête au jeu sensuel de "Peindre Ou Faire L'Amour" des frères Larrieu. L'année suivante, elle interprète avec finesse une prostituée dans "J'attends quelqu'un" de Jérome Bonnell

En 2008, elle est à l’affiche de "Sans Arme, ni haine, ni violence" de Jean-Paul Rouve, et de "Parlez-moi de la pluie" d’Agnès Jaoui, dans lequel elle incarne une employée d'hôtel fiancée à Jamel Debbouze, pour une prestation très remarquée

En 2009, elle est l'héroïne de "La Dame de trèfle" de Jérome Bonnell. Elle écoute le récit de Daniel Auteuil ans l'adaptation d'Anna Gavalda "Je l'aimais" de Zabou Breitman. Elle poursuit avec "Au voleur" de Sarah Leonor aux côtés de Guillaume Depardieu.

En 2010, elle interprète une infirmière à domicile obstinée dans la comédie dramatique "La Petite Chambre", premier long métrage de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond.

En 2011,  elle interprète une jeune femme qui cherche à adopter, elle continue dans le registre de la comédie avec "Et soudain, tout le monde me manque", de Jennifer Devoldere, et revient ensuite à son genre fétiche, avec le drame, "western crépusculaire hybride" réalisé par John Shank.

 

En 2014, Elle membre du jury du 16ème festival du cinéma asiatique de Deauville présidé par Claire Denis.