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| ATIQ RAHIMI |
| Sa bibliographie et sa filmographie |
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Réalisateur, scénariste& écrivain français et afghan
Né le 26 février 1962 à Kaboul, Atiq Rahimi est le fils d'un juge d'instruction réputé monarchiste et emprisonné en 1973 lors du coup d'État. Pour gagner sa vie, le jeune homme donne des cours de persan à l'ambassade de France et écrit dans les pages culturelles des journaux. À l'idéologie véhiculée par le nouvel État communiste, il préfère le cinéma et découvre les films occidentaux (dont "Hiroshima mon amour" d'Alain Resnais) qui passent au Centre franco-afghan.
Il a vécu la guerre d'Afghanistan de 1979 à 1984, puis il se réfugie au Pakistan. Il obtient l'asile politique en France en 1984. Il obtient son doctorat en audiovisuel à la Sorbonne.
En 1989, son frère, communiste, resté en Afghanistan, est assassiné, mais il n'apprend sa mort qu'un an plus tard. Il publie "les Mille Maisons du rêve et de la terreur" en 2002, dans lequel il évoque sa longue marche pour rallier l'ambassade de France à Islamabad en 1984
Il co-écrit son premier long-métrage, "Terre et cendres" adapté de son premier livre avec le cinéaste iranien Kambuzia Partovi. Le film est présenté dans la section "Un certain regard" au Festival de Cannes 2004 et obtient le prix Regard vers l'avenir. Il écrit ensuite "le Retour imaginaire" réflexion à partir de ses propres photographies sur son retour à Kaboul après dix-huit ans d'exil.
Contrairement à ses trois premiers romans écrits en persan, en 2008, il écrit directement en français "Syngué sabour. Pierre de patience" Il est récompensé par le prix Goncourt le 10 novembre 2008. Le récit, dédié à la poétesse afghane Nadia Anjuman.
En 2011, il adapte avec l'écrivain et scénariste français Jean-Claude Carrière son roman "Syngué sabour. Pierre de patience" pour le cinéma. Il tourne lui-même le film qui sort en 2013.
Il a également participé à la création de programmes de télévision pour une chaîne de télévision privée afghane, notamment des sitcoms et une "Star Ac" d'humoristes en herbe. Il dirige aussi un atelier d'écriture pour aider à promouvoir des jeunes auteurs.
En 1989, son frère, communiste, resté en Afghanistan, est assassiné, mais il n'apprend sa mort qu'un an plus tard. Il publie "les Mille Maisons du rêve et de la terreur" en 2002, dans lequel il évoque sa longue marche pour rallier l'ambassade de France à Islamabad en 1984
Il co-écrit son premier long-métrage, "Terre et cendres" adapté de son premier livre avec le cinéaste iranien Kambuzia Partovi. Le film est présenté dans la section "Un certain regard" au Festival de Cannes 2004 et obtient le prix Regard vers l'avenir. Il écrit ensuite "le Retour imaginaire" réflexion à partir de ses propres photographies sur son retour à Kaboul après dix-huit ans d'exil.
Contrairement à ses trois premiers romans écrits en persan, en 2008, il écrit directement en français "Syngué sabour. Pierre de patience" Il est récompensé par le prix Goncourt le 10 novembre 2008. Le récit, dédié à la poétesse afghane Nadia Anjuman.
En 2011, il adapte avec l'écrivain et scénariste français Jean-Claude Carrière son roman "Syngué sabour. Pierre de patience" pour le cinéma. Il tourne lui-même le film qui sort en 2013.
Il a également participé à la création de programmes de télévision pour une chaîne de télévision privée afghane, notamment des sitcoms et une "Star Ac" d'humoristes en herbe. Il dirige aussi un atelier d'écriture pour aider à promouvoir des jeunes auteurs.
En 2023, il est de retour au Festival de Cannes en tant que membre du jury de la compétition officielle sous la présidence de Ruben Östlund.
Photos: Thierry Vaslot (Cine-zoom / A.C.R.)
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