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SARAH POLLEY |
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Réalisatrice, Actrice, Coproducteur, Scénariste canadienneNée le 8 Janvier 1979 à Toronto (Canada), dans une famille qui comptait déjà quatre enfants, Sarah Polley est la fille d'un acteur et d'une directrice de casting. Après avoir fait ses débuts à l'écran à 5 ans dans "One magic Christmas", une production Disney, elle a à peine 11 ans quand le rôle-titre de la sitcom "Ramona" lui est offert. Elle campe en 1988 la fillette butée des "Aventures du baron de Munchausen" de Terry Gilliam. Elle devient très populaire dans son pays grâce à son rôle dans "Road to Avonlea", une série canadienne à succès qui dura six saisons.
Malgré une méchante scoliose en 1994 et d'une dernière saison où elle n'apparaît qu'épisodiquement. La raison ? Très studieuse, la jeune comédienne s'est exilée en France pour y étudier la littérature. celle qui a perdu sa mère à 11 ans et quitté le domicile familial à 14 ans ne tarde pas à briser son image consensuelle en se consacrant, adolescente, à l'activisme politique. De retour au Canada, Atom Egoyan, qui s'apprête à tourner "Exotica", lui propose le rôle de Tracey, la babysitter chargée de surveiller un bébé... depuis longtemps décédé. Un film qui la place dans la ligne de mire des cinéphiles, qui retrouveront la blonde Canadienne avec plaisir dans le très sombre "De beaux lendemains", à nouveau signé Atom Egoyan et dans lequel elle incarne, avec un subtil mélange de douceur et de lucidité, la seule survivante d'un accident de car.
Elle a tourné dans "Joe's so Mean to Josephine", présenté à Sundance, et a fait deux apparitions remarquées dans "Last night", de son compatriote Don McKellar, et "Jerry & Tom", réalisé par le comédien Saul Rubinek, mais le film est malheureusement resté inédit en France. Héroïne malgré elle du très speedé et rigolo "Go" de Doug Liman, on l'a retrouvée avec plaisir dans le romantique "Guinevere", où elle apprend la vie sous la férule de Stephen Rea.
Agée aujourd'hui de 25 ans, Sarah Polley est végétarienne et a l'âme d'une passionaria, puisque, outre ses études qu'elle parachève, elle envisageait aussi pouvoir se lancer dans la politique. Ce qui ne l'empêche nullement de tourner, puisqu'elle a enchaîné une quinzaine de films ces quatre dernières années: si pas mal d'entre eux n'ont pas connu de sortie française (dont "No Such Thing", malgré la signature d'Hal Hartley), l'actrice a traversé des univers aussi hétéroclites que ceux de David Cronenberg, un autre illustre Canadien, dans "eXistenZ" en 1999, Katheryn Bigelow "Le Poids de l'eau", drôle de thriller bancal à cheval sur deux époques et de Michael Witterbottom qui s'essayait au western avec "Rédemption". Son rôle le plus marquant reste cependant celui d'Ann, mère courage atteinte d'un mal incurable dans le subtil "Ma vie sans moi" sobre mélodrame de l'Espagnole Isabel Coixet, plébisicité au Canada et dans les multiples festivals où il fut projeté. Espèce menacée par les zombies dans "L'Armée des morts" en 2004, , remake du film d'épouvante de Romero.
Elle est attendue notamment dans "The I Inside", un polar avec Ryan Phillippe et dans "Luck", une comédie de Peter Wellington. Enfin, la belle est passée derrière la caméra en signant trois courts métrages remarqués à Sundance qui présagent le meilleur pour un long potentiel.
Elle retrouve Isabel Coixet qui la dirige de nouveau dans "The Secret life of words". En 2005, on ne s'étonne pas de retrouver l'actrice au sourire mélancolique dans l'univers nostalgique de Wim Wenders avec "Don't come knocking". Auteur de plusieurs courts métrages depuis la fin des années 90, elle réalise ensuite son premier long, "Loin d'elle" avec Julie Christie dans le rôle d'une femme atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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