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JE SUIS VENU VOUS DIRE… (Gainsbourg par Ginzburg)

( 6 Votes )

JE SUIS VENU VOUS DIRE…Zoom Coup de Pouce

Sortie : le 15 Février 2012

VU - 3 Zooms

Film Français
Ecrit et réalisé
par Pierre-Henry Salfati
Avec Katerina Fedchenko...
Documentaire – 1h38 -
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec le réalisateur au cinéma Les Variétés de Marseille.

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JE SUIS VENU VOUS DIRE…Titre original : Je suis venu vous dire… (Gainsbourg par Ginzburg)

Distributeur : Kanibal Films Distribution


Musique originale de Serge Gainsbourg

JE SUIS VENU VOUS DIRE…Site officiel : http://www.kanibal.eu

Avec aussi : Jane Birkin, Emilie de Preissac, Serge Gainsbourg, Clément van den Bergh…
 
 


JE SUIS VENU VOUS DIRE…L'histoire : Une autobiographie réinventée en donnant la parole à Serge Gainsbourg. A la première personne, en utilisant simplement tout ce qu'il a dit aux uns et aux autres, que ce soit édité ou que cela soit toujours inédit... En l'entendant autrement, usant de tous ses sous-entendus, parfois passés inaperçus, en reconstruisant, en réaménageant autant que faire se peut, mais le laissant se raconter là où on ne l'attendrait pas. Un film en forme d'épure, à la manière où il semblait vouloir le faire lui-même quand il en a eu l'opportunité.

JE SUIS VENU VOUS DIRE…Notre avis : Un film touchant sur l'artiste touche à tout, que l'on retrouve dans ses retranchements et ses interrogations. Un document incontournable, qui fait date et qui nous en apprend plus que n'importe quel hommage. C'est un plaisir de le retrouver dans de grands moments de son parcours, avec des choses parfois inédites. Un sacré travail de mise en forme et de recherche, pour être au plus près de son discours.  Gérard Chargé - 3 Zooms -
 
 
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec le réalisateur au cinéma Les Variétés de Marseille. 
 
Pierre-Henry Salfati "C'est un film de commande, et on ne voulait pas faire un documentaire ordinaire, car il y avait une overdose sur les films parlant de Gainsbourg. On a pensé lui donner la parole et sortir du cadre du petit écran. Joann Sfar, avait fait son film, la famille était contre. Je suis très ami avec Charlotte, je voulais quelque chose de viable et de plus personnel, car Serge s'est fait son chemin et est devenu une institution à lui tout seul, que l'on étudie dans les universités. On voulait faire enfin un film sur Gainsbourg. Avec Charlotte, nous avions une autre idée et il valait mieux, que ce ne soit que lui, après avoir discuté avec toute la famille. On a fait ce film, d'après son film qu'il avait réalisé lui-même, qui durait 10 minutes et où il se racontait."
 
"Raconter et inventer, c'était l'idée de Gainsbourg. Dans son journal post-mortem, il avait parlé à un journaliste de Libération, où il se livrait. Il se lachait, sur des pistes, sur lesquelles on ne le connaissait pas. Il y a des choses que même ses proches ne savaient pas. Donc, prendre des choses anciennes, c'était ça le pari, avec des choses inédites. Nous avons fabriqué un film à revoir et pas à voir. Ce qui nous guidait, avec toutes ces heures d'images, c'était faire comme si c'était lui qui était reconstitué. Son âme était là, c'était ce qu'il avait envie de faire pour parler de lui et c'est finalement une prolongation de tout ce qu'il rêvait de faire. Ce que je retiens de cette histoire, c'est la poésie qui se dégage de cette personne. Il regrettait de ne pas avoir été un dadaïste. Il a souvent raté des choses, c'est pour ça qu'il touche tout le monde. Chez lui, l'échec devient un charme. Il est dans un perpétuel non aller/non retour, y être sans y être : on est tous un peu ça ! Lui, il a été "la jeune génération ne m'aimerait pas, si je n'étais pas plein de contradictions". Ce film, c'est 40 ans de morceaux de voix réunis, 2 minutes dans le film, c'est sa parole la plus longue. "Je suis venu vous dire... ce que chacun va vouloir entendre pour nous, que je reviens, pour nous, que je ne suis pas parti" : c'est ce qu'il aurait voulu dire. On a fait un scénario, pour créer une histoire co-écrite. ce n'est pas un documentaire, ni une fiction, c'est un hybride. Tout comme Gainsbourg, nus avions le titre avant de faire la trame, car il commençait chaque chanson par le titre. Jouer avec les mots, avant que les mots jouent avec nous, c'est l'état d'esprit que l'on a gardé. La poésie, c'est le fil conducteur, très destructeur. Gainsbourg, c'est aussi Oscar Wilde : savoir le prix de tout !"
 
Photos et propos recueillis par Gérard Chargé.
 

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