Ciné-Zoom

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
Accueil Dédicaces MERYL STREEP

MERYL STREEP

Index de l'article
MERYL STREEP
Sa filmographie
Sa discographie
Toutes les pages

MERYL STREEPActrice, productrice et chanteuse américaine

Née le 22 juin 1949 à Summit dans le New Jersey, Mary Louise Streep, dite Meryl Streep est la fille d'Harry William Streep Jr., pharmacien et de Mary Wolf, née Wilkinson, dessinatrice. Elle est d'origine  allemande et suisse du côté paternel et anglaise du côté maternelle. Elle a deux frères, Dana et Harry. Elle est élevé ans la religion presbytérienne et a grandi à Bernardsville dans le New Jersey, où elle est scolarisée à la Bernard High School. En 1971, elle se destine à une carrière de cantatrice et obtient son bachelor en art dramatique (Bachelor of Arts) au Vassar College, où elle reçoit brièvement l'enseignement de Jean Arthur. Elle s'inscrit aussi comme étudiante d'échange à Dartmouth College pendant un semestre, avant que l'établissement scolaire ne devienne mixte. Elle obtient par la suite un Master d'arts, Mastership in Art, MFA, à la Yale School of Drama. Pendant son séjour à Yale, elle tient plusieurs rôles sur scène notamment Helena dans "Le Songe d'une nuit d'été" de William Shakespeare et "The Idiots Karamazov", comédie écrite par Christopher Durang et Albert Innaurato. Elle réussit à intégrer le "Phoenix Repertory" du théâtre de New York, et fait ses débuts au théâtre dans de grandes salles en 1975 avec la pièce "Trelawney of the Wells".
 MERYL STREEP
Elle est très fortement marquée par la prestation de Robert de Niro dans le film "Taxi Driver" de Martin Scorsese et aspire à devenir elle-même une actrice. Elle passe plusieurs auditions, notamment pour le rôle principal du film "King Kong", produit par Dino De Laurentiis. Lorsque ce dernier la rencontre, il lance à son fils, qui a repéré la jeune actrice au théâtre, "Quel laideron !", ignorant qu'elle parle l'italien couramment. L'actrice lui répond alors "Je suis désolée que vous pensiez que je suis trop moche pour votre film, mais vous êtes juste une opinion dans un océan et je m’en vais en trouver une plus clémente".
MERYL STREEP
En 1977, elle obtient son premier rôle au cinéma dans "Julia" de Fred Zinnemann, où elle a pour partenaires Jane Fonda et Vanessa Redgrave. L'expérience se révèle déplaisante et elle est prise de doutes sur l'avenir de sa. Malgré tout, Jane Fonda lui apporte son soutien et la pousse à continuer.

Elle est repérée par Robert de Niro dans la pièce "La Cerisaie" de Tchekhov, il suggère à Michael Cimino de la prendre pour jouer sa petite amie dans le film "Voyage au bout de l'enfer"  en 1978, Une fresque réaliste, épique et tragique consacrée à la guerre du Viêt Nam. Elle accepte ce rôle secondaire afin de rester auprès de son compagnon, John Cazale, également acteur du film. Il souffre d'un cancer des os généralisé et n'a plus que quelques mois à vivre. Quand les producteurs apprennent la maladie de Cazale, ils souhaitent le remplacer mais Michael Cimino s'y oppose et elle va même jusqu'à menacer de quitter le tournage.

Afin de payer ses frais médicaux, elle accepte à contrecœur, un rôle dans la mini-série "Holocauste", tournée en Allemagne et en Autriche, qui traite de la Shoah et qui fera des remous en Europe. Son rôle lui vaut d'être récompensée d'un Emmy Award. Elle est nommée à l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle, pour la première fois.

À son retour aux États-Unis, l'état de son compagnon s'est dégradé. Elle veille alors sur lui jusqu'à son décès, cinq mois plus tard, le 12 mars 1978. Après sa disparition, elle parle de sa souffrance et de l'espoir et du fait que son travail constitue une échappatoire. Elle enchaîne en 1979 avec le film "La Vie privée d'un sénateur" de Jerry Schatzberg, avec Alan Alda, et joue dans la pièce "La Mégère apprivoisée" de Shakespeare. En septembre 1978, elle épouse Don Gummer, ensemble, il vont avoir quatre enfants : Henry (1979), Mary (1983), Grace (1986) et Louisa (1991). MERYL STREEP

L'année suivante, elle joue dans "Kramer contre Kramer" de Robert Benton le rôle une épouse perdue en pleine procédure de divorce, se déchirant avec son mari pour la garde de leur fils. Après avoir lu le scénario, l'actrice estime que le discours que son personnage doit dire devant le tribunal ne reflète pas la réalité d’une femme traversant un. Robert Benton accepte alors de réviser le scénario et l'autorise à modifier elle-même ses répliques, malgré les objections de Dustin Hoffman, l'acteur principal du film. Pour sa prestation, elle obtient plusieurs récompenses, dont un Golden Globe et un Oscar, dans la catégorie "meilleure actrice dans un second rôle". En parallèle, elle apparaît dans un rôle secondaire mais remarqué, de mère divorcée ayant refait sa vie avec une femme dans "Manhattan" de et avec Woody Allen.

MERYL STREEP
En 1981, elle obtient le premier rôle principal de sa carrière avec "La Maîtresse du lieutenant français" de Karel Reisz, dans lequel elle joue à la fois Sarah et Anna, deux femmes amoureuses à des époques différentes. Bien que sa prestation soit saluée et lui permette de remporter le BAFTA de la meilleure actrice et le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique.

L'année suivante, elle retrouve le réalisateur Robert Benton pour le thriller hitchcockien, "La Mort aux enchères", qu'elle considère comme un mauvais film.

En 1982, elle tourne dans "Le Choix de Sophie" d'Alan J. Pakula, d'après William Styron, elle interprète une Polonaise catholique meurtrie par l'expérience des camps de concentration et dont un choix tragique a fait, à jamais, basculer l'existence. Elle réussit à convaincre le réalisateur de lui confier le rôle, malgré les réticences de ce dernier, le personnage ayant été écrit à l'origine par l'auteur pour Ursula Andress. Tout le long du film, l'actrice joue avec un accent polonais et apprend pour l'occasion à parler la langue couramment, ainsi que l'allemand. Elle remporte plusieurs récompenses, notamment son troisième Golden Globe, le second dans la catégorie "meilleure actrice dans un film dramatique", ainsi qu'un deuxième Oscar, le premier dans la catégorie "meilleure actrice".

En 1983, dans "Le Mystère Silkwood" de Mike Nichols, elle prête ses traits à Karen Silkwood, une chimiste américaine disparue dans des circonstances douteuses alors qu'elle enquêtait sur des actes délictueux dans l'usine de plutonium où elle travaillait. Pour se préparer à jouer le personnage, l'actrice rencontre plusieurs de ses proches et réalise que chacun d'eux avait une perception différence de sa personnalité. Elle est à nouveau louée par la critique et se voit nommer pour la cinquième fois à l'Oscar et la sixième fois aux Golden Globes.
MERYL STREEP
Elle retrouve ensuite Robert de Niro pour "Falling in Love" d'Ulu Grosbard, un drame romantique, avant d'incarner un agent de liaison entre les parachutistes anglais et la résistance française dans le drame "Plenty" de Fred Schepisi.

En 1985, elle incarne ensuite la femme de lettres danoise Karen Blixen dans un film adapté de ses mémoires "La Ferme africaine", avec "Out of Africa" de Sydney Pollack. L'histoire revient sur l'expérience africaine de l'auteur, son mariage raté avec Bror Blixen et sa relation avec Denys Finch Hatton, interprété à l'écran par Robert Redford. Sydney Pollack est particulièrement. Le film est un succès critique et public considérable lors de sa sortie. Elle est une nouvelle fois nommée pour un Oscar ainsi qu'un Golden Globe.
MERYL STREEP
Elle poursuit avec "La Brûlure" de Mike Nichols en 1986 et "Ironweed" d'Héctor Babenco en 1987, tous deux avec comme partenaire Jack Nicholson. En 1988, dans "Un cri dans la nuit" de Fred Schepisi, inspiré de l'affaire Azaria Chamberlain, Elle donne la réplique à Sam Neill et tient le rôle d'une mère accusée à tort du meurtre de son enfant. Sa prestation lui vaut de nouvelles récompenses dont le Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 1989 et le prix du New York Film Critics Circle de la meilleure actrice, ainsi que de nouvelles nominations aux Golden Globes et aux Oscars.

Désireuse de s'essayer à la comédie, elle tient ensuite l'affiche de "She-Devil, la diable" de Susan Seidelman, une satire sur les obsessions d'Hollywood pour la beauté et la chirurgie esthétique. Au début des années 1990, elle privilégie sa vie familiale et n'accepte de préférence que les films tournés aux alentours de Los Angeles, une situation qu'elle avait anticipée dès 1981. Lors d'une conférence donnée par la Screen Actors Guild, elle critique ouvertement l'industrie cinématographique qui, selon elle, minimise l'importance des femmes aussi bien sur l'écran qu'en dehors. Plus généralement, elle déplore l'insuffisance de possibilités d'emploi pour les femmes ainsi que l'absence de parité salariale.

En 1990, elle joue une dernière fois sous la direction de Mike Nichols dans "Bons baisers d'Hollywood", une adaptation cinématographique des démêlés de l’actrice Carrie Fisher avec sa mère Debbie Reynolds, qui lui apporte une nouvelle nomination à l'Oscar. L'année suivante, elle tourne la comédie fantastique "Rendez-vous au paradis", de et avec Albert Brooks. En 1992, elle est dirigée par Robert Zemeckis, aux côtés de Bruce Willis et Goldie Hawn, dans la comédie noire "La mort vous va si bien", critique violente du monde de Hollywood dénonçant la superficialité et la quête de la jeunesse éternelle pour laquelle les stars sont prêtes à tous les excès.
MERYL STREEP
En 1993, elle apparaît ensuite dans le drame "La Maison aux esprits" de Bille August, avec réunit Jeremy Irons, Winona Ryder, Antonio Banderas et Vanessa Redgrave, mais le succès n'est pas au rendez-vous. L'année suivante, elle joue une mère de famille prise en otage par deux violents criminels lors d'un voyage de rafting dans le thriller "La Rivière sauvage" de Curtis Hanson, aux côtés de Kevin Bacon et John C. Reilly.

Elle se voit ensuite proposer par Clint Eastwood d'être sa partenaire dans le film qu'il s'apprête à réaliser, "Sur la route de Madison", adaptation du best-seller du même nom de Robert James Waller, en raison de son pouvoir d'attraction sur le public féminin. Le roman met en scène une femme d'âge mûr, épouse d'un fermier parti pour la foire de l'État. Un photographe en visite dans la région s'éprend d'elle et ils vivent un grand amour romantique sans lendemain. Le film sort en 1995 et connaît un grand succès critique et public.  Elle est à nouveau proposée pour un Oscar et un Golden Globe.
Stanley Tucci, Meryl Streep
L'année suivante, elle partage l'affiche avec Leonardo DiCaprio, Diane Keaton et Robert de Niro dans le drame intimiste "Simples Secrets" de Jerry Zaks, qui lui apporte une nouvelle proposition pour un Golden Globe. En 1998, elle donne ensuite la réplique à Michael Gambon et Catherine McCormack dans un autre drame, "Les Moissons d'Irlande" de Pat O'Connor, pour lequel elle joue une femme irlandaise.

La même année, elle obtient une nouvelle nomination à l'Oscar pour sa prestation dans "Contre-jour", avec Renée Zellweger et William Hurt. Sous la direction de Wes Craven, l'un des maîtres du cinéma d'horreur, elle incarne Roberta Guaspari, une violoniste américaine, dans "La Musique de mon cœur" en 1999. Elle remplace la chanteuse Madonna, originellement choisie pour le rôle, après son départ en raison de différends artistiques avec le réalisateur. Nommée pour un Oscar, un Golden Globe et un Screen Actors Guild Award, elle est à nouveau saluée par la critique pour sa prestation.

En 2001, elle est la voix de la fée bleue dans "A.I. Intelligence artificielle" de Steven Spielberg, un projet repris du défunt réalisateur Stanley Kubrick. La même année, elle co-présente avec Liam Neeson le concert du prix Nobel de la paix à Oslo. Elle fait son retour au théâtre après plus de vingt ans d'absence dans une adaptation de la pièce de Anton Tchekhov, "La Mouette", mise en scène par Mike Nichols.

L'année suivante, elle incarne la journaliste américaine Susan Orlean dans "Adaptation" de Spike Jonze, avec également Nicolas Cage. Le scénario, qui traite de l'adaptation cinématographique d'une œuvre littéraire et des atermoiements du scénariste qui y est employé, sombrant dans une crise existentielle. L'accueil critique est excellent et lui permet de remporter le quatrième Golden Globe de sa carrière et le second dans la catégorie "meilleure actrice dans un second rôle". Avec également une treizième nomination à l'Oscar, elle devient l'actrice la plus nommée de l'histoire, devant Katharine Hepburn et Jack Nicholson avec douze nominations chacun.

Elle partage l'affiche du drame "The Hours" de Stephen Daldry, avec Nicole Kidman et Julianne Moore. Le film raconte une journée cruciale des vies respectives de trois femmes de différentes époques, dont les destins sont interconnectés par le roman de Virginia Woolf, Mrs Dalloway. Elle y joue une éditrice de New York qui s'occupe depuis des années de son meilleur ami et ancien amant atteint du sida. Elle remporte l'Ours d'argent de la meilleure actrice lors du Festival de Berlin 2003, récompense qu’elle partage avec Kidman et Moore. Sa prestation lui permet d'obtenir une nomination au Golden Globes.

En 2003, elle fait une apparition dans son propre rôle dans la comédie de Peter et Bobby Farrelly, "Deux en un". La même année, elle retrouve le réalisateur Mike Nichols pour la mini-série "Angels in America", adaptée de la pièce homonyme écrite par Tony Kushner. L'action se déroule au milieu des années 1980, sous les présidences de Ronald Reagan et George Bush, à New York et raconte les vies de plusieurs personnes qui s'entrecroisent, liées par le contexte républicain, l'homosexualité, l'apparition du sida, leur questionnement du divin et leur expérience de la marginalité. La mini-série connaît un grand succès et lui permet de remporter le cinquième Golden Globes de sa carrière, le premier dans la catégorie "meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm", son second Primetime Emmy Award et son premier Screen Actors Guild Award.
Meryl Streep, Sydney Pollack
En 2004, l'actrice devient, à l'âge de 54 ans, la plus jeune récipiendaire du prestigieux AFI Life Achievement Awards, récompense honorifique remise chaque année par l'American Film Institute à un acteur ou un réalisateur ayant accompli une carrière remarquable au cinéma. La même année, elle apparaît dans "Un crime dans la tête" de Jonathan Demme, remake du film homonyme réalisé par John Frankenheimer en 1962. L'actrice y reprend le rôle tenu à l'origine par Angela Lansbury, celui d'une sénatrice américaine et mère manipulatrice et impitoyable d'un candidat à la vice-présidence.

Elle tient ensuite un second rôle aux côtés de Jim Carrey dans le film d'aventure pour enfants, "Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire". L'année suivante, elle donne la réplique à Uma Thurman dans la comédie "Petites Confidences (à ma psy)". Elle y joue une psychiatre juive découvrant qu'une de ses patientes est la nouvelle petite amie de son fils.
Stanley Tucci, Meryl Streep, Chris Messina
En 2006, elle fait son retour au théâtre avec une adaptation de "Mère Courage et ses enfants" de Bertolt Brecht, mise en scène par George C. Wolfe et jouée au Public Theater de New York. La même année, elle tourne dans le dernier film réalisé par Robert Altman, "The Last Show". Elle connaît ensuite l'un des plus grands succès populaires de sa carrière avec "Diable s'habille en Prada" de David Frankel, adapté du roman homonyme de Lauren Weisberger. Aux côtés d'Anne Hathaway et d'Emily Blunt, elle y interprète la cruelle et tyrannique Miranda Priestly, rédactrice en chef du magazine de mode Runway, inspirée de la figure d'Anna Wintour à la tête du magazine Vogue. Le film lui permet d'être nommée pour plusieurs prix, notamment une quatorzième proposition à l'Oscar, et de remporter son sixième Golden Globe.

Elle enchaîne ensuite avec un petit rôle dans "Dark Matter" de Chen Shi-Zheng, drame intimiste sur un jeune et brillant Chinois qui, pendant les années autour des manifestations de la place Tien An Men, vient poursuivre ses études de chimie dans une université américaine. Dans le thriller "Détention secrète" sorti la même année, elle côtoie Jake Gyllenhaal et Reese Witherspoon.

En 2007, elle poursuit avec "Le Temps d'un été", dans lequel elle tient un second rôle aux côtés de Vanessa Redgrave, Claire Danes, Toni Collette et Glenn Close. Elle retrouve, vingt-deux ans après leur collaboration sur "Out of Africa", l'acteur Robert Redford, interprète et réalisateur du drame politique "Lions et Agneaux", avec également Tom Cruise, une réflexion sur la démocratie ayant pour fond la Guerre d'Afghanistan.

En 2008, elle est l'héroïne de "Mamma Mia!", adaptation de la comédie musicale du même nom basée sur les chansons du groupe de pop suédois ABBA. Grande admiratrice de leur musique, elle interprète notamment les singles Money, Money, Money, Dancing Queen et The Winner Takes It All. Elle reçoit la vingt-deuxième proposition aux Golden Globes de sa carrière.

Fn 2008, son interprétation d'une directrice d'école catholique soupçonnant un prêtre respecté d'avoir abusé sexuellement d'un mineur dans "Doute", aux côtés d'Amy Adams et de Philip Seymour Hoffman, lui permet d'être nommée pour la quinzième fois de sa carrière à l'Oscar, et la douzième citation dans la catégorie "meilleure actrice". Sous la direction de Nora Ephron, elle incarne ensuite Julia Child, chef cuisinier et animatrice de télévision américaine, dans "Julie et Julia" en 2009, et remporte un septième Golden Globe, dans la catégorie "meilleure actrice dans un film musical ou une comédie". La même année, elle partage l'affiche de la comédie sentimentale "Pas si simple" de Nancy Meyers avec Alec Baldwin et Steve Martin. Elle prête sa voix à la renarde Felicity Fox dans le film d'animation réalisé par Wes Anderson, "Fantastic Mr. Fox" accompagnée de George Clooney et Bill Murray.

En 2011, elle retrouve la réalisatrice de "Mamma Mia!", Phyllida Lloyd, pour "La Dame de fer" dans lequel elle incarne Margaret Thatcher, première femme à avoir exercé les fonctions de Premier ministre du Royaume-Uni.  Le film lui permet d'être récompensée par plusieurs prix, notamment un Golden Globe, le huitième de sa carrière et le troisième dans la catégorie "meilleure actrice dans un film dramatique" et son second BAFTA de la meilleure actrice. Elle remporte également son troisième Oscar, égalant ainsi le record d'Ingrid Bergman et de Jack Nicholson pour le nombre et le type de trophées obtenus (deux pour le meilleur rôle principal et un pour le meilleur second rôle).

L'année suivante, elle est à nouveau dirigée par le réalisateur du "Diable s'habille en Prada", David Frankel, dans la comédie romantique "Tous les espoirs sont permis", aux côtés de Tommy Lee Jones. Sa prestation de mère tyrannique et dépendante dans le drame "Un été à Osage County" en 2013, avec également Julia Roberts et Ewan McGregor lui permet d'être proposée à l'Oscar pour la dix-huitième fois de sa carrière et une quinzième citation dans la catégorie "meilleure actrice". Elle est à nouveau nommée en 2014, cette fois dans la catégorie "meilleure actrice dans un second rôle", pour son rôle de sorcière dans le film musical de Rob Marshall, "Into the Woods". Elle devient à ce titre la deuxième actrice à être citée à l'Oscar pour une production estampillée Disney, cinquante ans après le sacre de Julie Andrews pour une autre comédie musicale signée des mêmes studios, "Mary Poppins" (1964).

La même année, elle apparaît dans "The Giver", film d'anticipation tiré du best-seller "Le Passeur", avant de tenir un second rôle dans le western "The Homesman" de et avec Tommy Lee Jones.

En 2015, elle joue le rôle d'une rock star des années 1980 dans "Ricki and the Flash" pour lequel elle donne la réplique à sa propre fille, Mamie Gummer. Le film marque également ses retrouvailles avec le réalisateur Jonathan Demme. La même année, elle incarne la femme politique britannique féministe Emmeline Pankhurst dans "Les Suffragettes", aux côtés de Carey Mulligan et Helena Bonham Carter.

En février 2016, elle préside le jury du 66e Festival de Berlin. La même année, elle prête ses traits au rôle-titre du film "Florence Foster Jenkins" sous la direction de Stephen Frears, biographie filmée de la riche héritière du même nom animée, à la Belle Époque, d'une grande passion pour l'art lyrique mais chantant terriblement faux. Le film reçoit de bonnes critiques et lui permet de passer la barre symbolique de la vingtième nominations aux Oscars. Elle soutient Hillary Clinton lors de l'élection présidentielle de 2016.

Le 8 janvier 2017, alors qu'elle reçoit le Cecil B. DeMille Award pour l'ensemble de sa carrière lors de la 74e cérémonie des Golden Globes. Elle joue pour Steven Spielberg dans "Pentagon Papers", avec également Tom Hanks. Le film s'inspire de faits authentiques et retrace la lutte de la première directrice du journal The Washington Post, Katharine Graham, et de son rédacteur en chef, Benjamin Bradlee, contre le gouvernement fédéral pour publier des pages confidentielles et secret-défense qui dévoilent la responsabilité et l'implication politique et militaire des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam. Elle est proposée respectivement pour la 31e et la 21e fois aux Golden Globes et aux Oscars.
MERYL STREEP
L'année suivante, elle joue pour la première fois de sa carrière dans la suite de l'un de ses films. Avec "Mamma Mia! Here We Go Again", elle reprend son rôle de Donna Sheridan-Carmichael qu'elle partage cette fois avec Lily James, soit dix ans après le premier opus. Également pour la première fois de sa carrière, elle n'est pas doublée car elle ne tient aucun dialogue dans ce film et ne fait que chanter.

Elle fait parti de la distribution de la seconde saison de la série "Big Little Lies", dans le rôle de Mary Louise Wright, avec notamment Nicole Kidman, Reese Witherspoon, Laura Dern et la jeune prodige Shailene Woodley.

Puis, à celui de la suite des aventures de la nurse anglaise de Disney, "Le Retour de Mary Poppins", où elle incarne la cousine de celle-ci, et qui lui permet de retrouver l'actrice Emily Blunt, sa partenaire du "Diable s'habille en Prada" et le réalisateur Rob Marshall, avec qui elle avait déjà tourné ultérieurement. Elle retrouve aussi, Colin Firth et a la chance de collaborer aux côtés de Dick Van Dyke et de l'acteur et compositeur Lin-Manuel Miranda qui fait sa première apparition au cinéma.

Elle tourne dans une nouvelle version du classique "Les Quatre Filles du docteur March" de Louisa May Alcott, cette fois réalisée par Greta Gerwig, elle y tient le rôle de la tante March aux côtés de Saoirse Ronan, Emma Watson, l'acteur montant du moment Timothée Chalamet, et Louis Garrel, pour qui c'est son premier film tourné uniquement en anglais. Elle est ensuite aux côtés des acteurs Gary Oldman et Antonio Banderas dans le prochain film de Steven Soderbergh, "The Laundromat" qui s'intéresse à l'affaire des Panama Papers, qui sera produit par la plateforme de VOD Netflix.

Netflix annonce qu'elle rejoint la distribution du film musical "The Prom" de Ryan Murphy80. Ce long-métrage signe sa sixième incursion dans le monde musical. La distribution du film se compose majoritairement d'acteurs avec qui elle a déjà tourné dans le passé dont Nicole Kidman qui jouait sa belle-fille dans la seconde saison de "Big Little Lies" et qui fut sa partenaire dans le drame historique "The Hours" de Stephen Daldry, James Corden avec qui elle avait partagé l'affiche dans "Into the woods". Et pour la première fois, elle donne la réplique à l'humoriste afro-américain Keegan-Michael Key, Andrew Rannells, et de la jeune actrice Ariana DeBose qui remplace au pied levé la chanteuse Ariana Grande.

Durant le confinement mis en place pour enrayer la pandémie, à l'instar de beaucoup d'artistes, elle reste très présente dans le domaine des médias. Ainsi, elle participe à différents évènements virtuels, comme un hommage au compositeur Stephen Sondheim, à l'occasion de son anniversaire. Ainsi, elle reprend certains des grands tubes du compositeur aux côtés des actrices Audra McDonald et son amie Christine Baranski.

Elle participe aussi à une web-série pour enfants, dirigée par le réalisateur Taika Waititi. Cette dernière est en fait une lecture de "James et la Grosse Pêche", une des œuvres méconnues de l'écrivain Roald Dahl. Découpée en 10 épisodes, la distribution de ce projet auditif réunit de prestigieux acteurs, parmi lesquels, Benedict Cumberbatch, Ewan McGregor, Eddie Redmayne, Cate Blanchett ou encore Olivia Wilde. Elle a fait part de son admiration pour l'acteur Jim Parsons lors de la sortie de la série "Hollywood" sur Netflix, en plein confinement.

En septembre 2020, elle est annoncée pour jouer le rôle de la présidente fictive Janie Orlean dans le film "Don't Look Up". Satire du monde du monde politique, par le réalisateur Adam McKay, le projet rassemble l'élite hollywoodienne d'alors. Elle retrouve ainsi certains de ses collaborateurs parmi eux Timothée Chalamet, Leonardo DiCaprio ou encore l'actrice Cate Blanchett. Elle fait aussi équipe avec Jennifer Lawrence, Ariana Grande et Chris Evans, avec qui elle n'avait jamais tourné auparavant.

Dans le même temps, une première bande-annonce de sa nouvelle comédie-musicale "The Prom" est révélée et l'actrice y est saluée pour son style vestimentaire et sa nouvelle coiffure. Trois mois plus tard, elle se retrouve à l'affiche de "The Prom", qui signe son grand retour dans le domaine de la comédie musicale. et fait part de toute son admiration pour le réalisateur et producteur américain.

En 2021, elle entame le tournage du drame de science-fiction "Don't Look Up"  où elle interprète la présidente des États-Unis. Le film est dévoilé le jour de Noël. Tandis qu'il prépare activement le remake américain de sa série "Dix pour cent", le producteur et ancien agent français Dominique Besnehard évoque son envie de faire tourner la star hollywoodienne dans son propre rôle, dans un des épisodes de son adaptation.

Elle revient en 2023 dans deux projets pour la télévision. Dans un premier temps, elle est confirmée dans la mini-série d'anticipation "Extrapolations", développée par le scénariste américain Scott Z. Burns pour Apple TV, la série tourne autour de plusieurs thématiques politiques et sociales, dont celle du réchauffement climatique. Bien qu'elle ne partage pas l'entièreté de ses scènes avec la plupart des acteurs de la série, elle travaille pour la première fois avec les français Tahar Rahim et Marion Cotillard, ainsi que Kit Harington. Cette mini-série permet la seconde collaboration de l'actrice avec Gemma Chan, les deux comédiennes ayant déjà joué ensemble sur le drame "La Grande Traversée" de Steven Soderbergh. La série reçoit pour le moins des critiques mitigés.

Elle est ensuite dans la troisième saison de la série comique "Only Murders in the Building", portée par le trio Steve Martin, Martin Short et Selena Gomez. Ce projet signe ainsi sa troisième collaboration avec les studios Disney qui produisent et diffusent la série via leurs plateformes Hulu et Disney +. Elle y interprète le rôle Loretta, une actrice qui n’a jamais vraiment percé dans le domaine artistique et qui devient la suspecte d’un meurtre. En plus de son rôle dans la série, elle enrichie son répertoire musicale en interprétant le titre "Look for the Light", en duo avec Ashley Park. Sa participation à la série lui vaut sa 34e nomination aux Golden Globes.

En 2023, elle reçoit la distinction espagnole du prix Princesse des Asturies, l'équivalent hispanophone de l'Ordre des Arts et des Lettres ou de la Légion d'honneur française. En 2024, Elle reprend le rôle de Loretta dans la quatrième saison d'"Only Murders in the Building". Elle reçoit une palme d'or d'honneur lors de la cérémonie d'ouverture du 77ème festival international du film de Cannes.
 
 
 
 
 
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R. / Cine-zoom) 




 

Recherche Google

Publicité