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| MOUSSA TOURE |
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Cinéaste sénégalaisNé à Dakar le 29 Juin 1958, Moussa Touré est d'origine Mandingue par son père et Lebou par sa mère. Il est l'aîné de six enfants et grandit dans une famille musulmane polygame. Il tient son goût de l'image de son père qui est transporteur, mécanicien mais aussi photographe.
Il commence très jeune sa carrière dans le cinéma en tant que technicien (électricien, assistant réalisateur). Il réalise son premier court-métrage en 1987, puis en 1991, son premier long-métrage, "Toubab Bi", l'histoire d'un technicien qui quitte l'Afrique pour suivre un stage de perfectionnement à Paris. il reçoit de nombreuses récompenses. En 1987, il crée sa société de production, "Les Films du crocodile" à Dakar, avec laquelle il finance ses différents documentaires, remarqués et récompensés dans de nombreux festivals.
En 1995 il interprète Hannibal aux coté de Richard Borhinger, Thierry Fremont dans "Les caprices d'un fleuve" de Bernard Giraudeau. Il sera aussi le producteur exécutif du film.
En 1997, il réalise "TGV", avec Makéna Diop, Bernard Giraudeau et Philippine Leroy-Beaulieu. Le film est un véritable succès populaire en Afrique, Il obtient en 1999 le Prix du public lors du 9e Festival du cinéma africain de Milan.
En 2002, il initie le Festival «Moussa invite» à Rufisque au Sénégal. Ce festival fait la promotion de documentaires africains réalisés par des Africains.
En 2004, il réalise le documentaire "5 x 5" sur le quotidien d'une famille sénégalaise à la maison, et "Nosaltres" sur deux communautés africaines qui s'ignorent en 2006.
En 2011, le FESPACO (Festival panafricain du Cinéma de Ouagadougou) lui confie la présidence du jury des films documentaires.
En 2012, il signe la réalisation de "La Pirogue", un drame sous forme de huis clos à ciel ouvert sur l'immigration africaine par voies maritimes. Le film est sélectionné au festival de Cannes 2012 dans la section un certain regard.
En 2014, il revient à cannes pour faire parti du jury un certain regard présidé par le réalisateur argentin Pablo Trapero.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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