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BRUNO NUYTTEN

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BRUNO NUYTTEN
Sa filmographie
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BRUNO NUYTTENDirecteur de la photographie et réalisateur français

Né le 28 août 1945 à Melun, Bruno Nuytten joue alors qu'il est encore adolescent dans une troupe de théâtre amateur. Sa formation est multiple, il se prépare mais échoues au concours des Arts déco, puis a celui de l'IDHEC, il fait une formation inachevée à l'Institut national supérieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion (INSAS) en Belgique de 1967-à 1969, puis obtient un BTS "prises de vues" à Paris.
BRUNO NUYTTEN
Il commence par être assistant de Ghislain Cloquet qui avait été son professeur à l'INSAS, puis de Claude Lecomte et de Ricardo Aronovitch. Il travaille d'abord sur des courts-métrages, puis se lance comme chef-opérateur et directeur de la photographie. Il cherche des images contrastées, une caméra en mouvement, un rapport actif à l'espace.

À l'écoute des réalisateurs, il sait utiliser des plans fixes et un éclairage sans contraste quand Marguerite Duras le lui demande dans "La Femme du Gange" en 1974, "India Song"en 1975, "Son nom de Venise" en 1976. Il utilise aussi un style exagérément expressionniste et une caméra à l'épaule, avec Andrzej Zulawski dans "Possession" en  1981.

Il a collaboré également avec : Bertrand Blier pour "les Valseuses" en 1974, André Techiné  pour "Souvenirs d'en France" en 1975 ; "Barocco", "les Sœurs Brontë" en  1979 ; "Hôtel des Amériques" en  1981, Claude Miller  pour "la Meilleure Façon de marcher" en 1976 ; "Garde à vue" en  1981, Luc Béraud pour "la Tortue sur le dos" en 1978, Peter Del Monte pour "l'Invitation au voyage" en 1982, Claude Berri pour "Tchao Pantin" en 1983 pour lequel il obtient un César, Jacques Doillon "la Pirate" en  1984, Alain Corneau pour "Fort Saganne", et Jean-Luc Godard "Détective" en 1985.
BRUNO NUYTTEN
Il travaille outre-Atlantique en effectuant la photographie de "Brubacker" en 1980 de Stuart Rosenberg. Cette expérience américaine, réussie sur le plan technique, ne le satisfait pas. Travailler sur des films où "les producteurs peuvent vous virer quant ils veulent" et où l'argent est le seul moteur ne lui convient pas. Il préfère les films "fauchés", où les équipes sont soudées par une vision artistique commune.

Il a écrit des articles pour la revue technique Le cinéma pratique, animé des conférences au Ciné-club de Melun, et des charges de cours à l'Université de Paris III. Il a fondé en Suisse une maison de production de films publicitaires. Il  a été le compagnon d'Isabelle Adjani avec laquelle il a eu un fils, Barnabé, en 1979. Depuis 1996, il vit avec la metteuse en scène Tatiana Vialle, avec qui il a eu 2 enfants.

En 1988, Il  passe à la réalisation pour "Camille Claudel", à la demande expresse de l'actrice Isabelle Adjani, qui coproduit le film avec Christian Fechner et y tient le premier rôle. Le film  remporte cinq Césars dont ceux du meilleur film, de la meilleure actrice (Isabelle Adjani) et de la meilleure photo. Il est également scénariste du film. Il confie la photographie à son ami Pierre Lhomme

En 1992, il tourne son second film plein de dynamisme "Albert souffre". Sans délaisser son travail d'opérateur, il revient à la réalisation en 1999 avec "Passionnément" interprété par Gérard Lanvin et Charlotte Gainsbourg.

il enseigne à l'école nationale de cinéma FEMIS dont il a dirigé le département « Image » jusqu'en 2002 et dont il a présidé le jury d'admission en 2007. En 2013, il est membre du jury présidé par Vincent Lindon au 39ème festival du cinéma américain de Deauville.
 
 
 
 
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)




 

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