Ciné-Zoom

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

STEPHEN FREARS

Index de l'article
STEPHEN FREARS
Sa filmographie
Toutes les pages
Stephen FrearsRéalisateur, Acteur, 1er assistant réalisateur britannique

Né le 20 Juin 1941 à Leicester (Angleterre), Stephen Frears fait des études de droit à Cambridge avant de devenir l'assistant du metteur en scène Lindsay Anderson au Royal Court de Londres. C'est en 1966, qu'il devient l'assistant de Karel Reisz pour son film "Morgan", avant d'intégrer la société de production d'Albert Finney. Après un court métrage "The Burning" en 1967, il réalise son premier long métrage, "Gumshoe" en 1972, un thriller inspiré des films noirs des années 40. Parallèlement, il entame une carrière prolifique à la télévision anglaise (avec près de 40 téléfilms).
Stephen Frears


En 1984, il revient au grand écran et au thriller avec "The Hit" et reprend son travail à la télévision avec "My Beautiful Laundrette" en 1985. Ecrit par Hanif Kureishi, le film, produit par Channel 4, s'attache à la relation amoureuse entre un jeune Pakistanais et un punk londonien - joué par Daniel Day-Lewis alors inconnu - tout en évoquant la situation politique des années 80. Tourné pour la télévision, le film sort en salles dans le monde entier et s'impose comme un succès critique et commercial.

Il s'intéresse de nouveau à des personnages tentant de surmonter les stéréotypes sexuels et sociaux dans "Prick up your Ears" en 1987. Le film relate la vie du dramaturge Joe Orton, dont la mort, révéla à l'Angleterre puritaine son homosexualité et sa vie ponctuée de scandales avec Gary Oldman, Alfred Molina et Vanessa Redgrave. La même année, il signe "Sammy et Rosie s'envoient en l'air" qui traite des rapports inter-culturels et des conflits entre générations dans un Londres ravagé par les émeutes. C'est un succès public, mais pas critique. Certains membres de la communauté pakistanaise sont choqués par les moeurs sexuelles des protagonistes et certaines allusions à la religion.
Stephen Frears

En 1988, il débute à Hollywood et adapte "Les Liaisons dangereuses", triomphe aux Etats-Unis et en France pour sa première production internationale. Il est cité au BAFTA du meilleur réalisateur. Sur un scénario de Christopher Hampton, récompensé par un Oscar, le film s'inspire du roman épistolaire de Choderlos de Laclos. Face à John Malkovich en Valmont, Glenn Close y interprète la redoutable marquise de Merteuil.

En 1990, il revient au film noir avec "Les Arnaqueurs", qui lui vaut une deuxième citation à l'Oscar du meilleur réalisateur. Interprété par John Cusack, Anjelica Huston et Annette Bening, le film impose définitivement Frears comme l'un des cinéastes britanniques les plus doués de sa génération. Il voyage alors entre la Grande-Bretagne et les Etats- Unis. Il enchaîne avec la comédie grinçante "Héros malgré lui" en 1992 avec Dustin Hoffman, Geena Davis et Andy Garcia. Il s'atèle à une petite production en 1993 avec "The Snapper". Il revient trois ans plus tard aux Etats-Unis pour le film "Mary Reilly" avec deux vedettes, John Malkovich et Julia Roberts. Une relecture du mythe du docteur Jekyll et Mr Hyde, qui lui donne l'occasion de retrouver le scénariste Christopher Hampton. Il travaille déjà à son film suivant, "The Van", troisième volet de la trilogie "Barrytown" d'après l'auteur irlandais Roddy Doyle après "Les Commitments" d'Alan Parker en 1991 et "The Snapper".


Stephen Frears
Il reprend ensuite le scénario que souhaitait tourner Sam Peckinpah trente ans plus tôt, "The Hi-Lo Country", que produit Martin Scorsese en 1998. En 2000, il met en scène "High Fidelity", adapté du roman de Nick Hornby, produit et coécrit par John Cusack, qui a monté le projet. Il retourne ensuite en Grande-Bretagne pour tourner le film "Liam" en 2000, une chronique tendre et dramatique écrite par Jimmy McGovern sur les mésaventures d'une modeste famille de Liverpool dans les années 30. Il enchaîne avec le thriller "Dirty pretty things" qui évoque le parcours d'immigrés sans papiers tentant de survivre à Londres. Il dirige Audrey Tautou dans son premier rôle anglophone.
Stephen Frears

En 2004 Il donne une leçon de cinéma au festival du fil de Cannes, Il se penche ensuite sur l'histoire du Windmill Theatre de Londres pendant la Deuxième Guerre mondiale avec "Madame Henderson présente". Il revient sur le petit écran avec "The Deal", une étude des relations entre le Chancelier Gordon Brown et le Premier ministre Tony Blair, qui lui permet d'obtenir le BAFTA du meilleur film de télévision en 2004. Portant un vif intérêt à la politique anglaise et à la famille royale, il s'attaque en 2006 à "The Queen", drame mettant en lumière les conséquences du tragique décès de la Princesse Diana sur la famille royale et la politique menée par Elizabeth II.En 2006, il préside le 60ème Festival Internationale du film de Cannes.



Photos Thierry Vaslot (A.C.R.)






 

Recherche Google

Publicité