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RONIT ELKABETZ |
Sa filmographie |
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Réalisatrice, Actrice, Scénariste israélienneNée en 1966 à Beer-sheva (Israël), Ronit Elkabetz est issue d'une famille d'origine marocaine, sa mère est coiffeuse, son père financier dans les postes israëliennes, Elle commence par étudier le stylisme. A 25 ans et commence une carrière dans la mode. A la fin des années 80, une fois dégagée de ses obligations militaires, elle décroche le rôle principal pour le film "Le Prédestiné" de Daniel Wachsmann alors qu'elle n'a jamais pris de cours de comédie après avoir passé une audition.
Elle se distingue ensuite en faisant des choix courageux et tourne dans les films "Eddie King" de Gidi Dar où elle interprète une droguée, elle devient une attardée mentale pour "Sh'chur" de Shmuel Hasfari en 1994 et obtient le prix de la meilleure actrice aux "Israël Academy Awards". Elle poursuit avec le rôle principal du film "Scar" de Haim Buzaglo, pour lequel elle a co-écrit avec le réalisateur.
Après avoir interprété de nombreux rôles au théâtre et à la télévision, elle décide de quitter Israël en 1997 et de réaliser son rêve: vivre à Paris. Sans parler la langue et sans connaître personne elle rejoint le Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine. Pendant près d’un an, son activité consistera à faire le ménage dans le théâtre et à passer de nombreuses auditions.
Elle entreprend alors de monter un « one woman show » sur la vie de la chorégraphe Martha Graham. Au cours de l’été 1998, elle parvient à monter ce spectacle pour le festival d’Avignon avec un metteur en scène israélien, Emmanuel Pinto. Les critiques sont très élogieuses. Le spectacle est repris ensuite à Paris et se joue tous les soirs jusqu’en 1999, d’abord sous un chapiteau Place de Clichy, puis dans un théâtre du 20ème arrondissement. A l’occasion de la dernière, les réalisateurs Zakiah et Amed Buschala, présents dans la salle, lui offrent un premier rôle en France, celui d'un travesti, dans leur film "Origine Contrôlée" en 2000.
Après avoir interprété de nombreux rôles au théâtre et à la télévision, elle décide de quitter Israël en 1997 et de réaliser son rêve: vivre à Paris. Sans parler la langue et sans connaître personne elle rejoint le Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine. Pendant près d’un an, son activité consistera à faire le ménage dans le théâtre et à passer de nombreuses auditions.
Elle entreprend alors de monter un « one woman show » sur la vie de la chorégraphe Martha Graham. Au cours de l’été 1998, elle parvient à monter ce spectacle pour le festival d’Avignon avec un metteur en scène israélien, Emmanuel Pinto. Les critiques sont très élogieuses. Le spectacle est repris ensuite à Paris et se joue tous les soirs jusqu’en 1999, d’abord sous un chapiteau Place de Clichy, puis dans un théâtre du 20ème arrondissement. A l’occasion de la dernière, les réalisateurs Zakiah et Amed Buschala, présents dans la salle, lui offrent un premier rôle en France, celui d'un travesti, dans leur film "Origine Contrôlée" en 2000.
Après ce tournage, elle retourne en Israël pour le tournage du film israélien "Mariage tardif" en 2001 de Dover Kossashvili. Ce rôle de mère divorcée et amante passionnée, lui permet de remporte plusieurs récompenses : prix de la meilleure actrice aux « Israeli Academy Awards » en 2001, au Festival International du Film de Thessalonique en 2001, au Festival International du Film à Buenos Aires en 2002 ainsi que le prix du « Critics’ Choice » aux Etats-Unis en 2003.
En 2002, elle tourne pour Amos Gitaï dans "Alila". Après avoir attendu plusieurs années pour passer derrière la caméra, elle propose à son frère Shlomi de co-écrire avec elle le scénario de "Prendre femme" qu'elle tourne en 2003. Ce drame conjugal est inspiré de l'histoire de ses parents. Le film est présenté au Festival de Venise et a remporté le prix de la critique et du public. La même année, Elle campe une prostituée immature dans "Mon trésor" de Keren Yedaya, qui remporte la Caméra d'Or à Cannes en 2004. Pour ces deux films sélectionnés au Festival de Jérusalem de 2004, Ronit remportera le prix de la meilleure actrice.
Elle devient une patronne de café au grand cœur dans "La Visite de la fanfare", succès-surprise de la fin d'année 2007. elle poursuit sa carrière de comédienne avec le film de Eran Merav, "Zion et son frère". Pour son deuxième film, elle réalise le deuxième volet sa trilogie dont le fil conducteur est Viviane, une femme en quête d'émancipation, interprétée par la réalisatrice. Ce nouveaux huis-clos "Les Sept jours", est centré cette fois sur les relations frères-sœurs, fait l'ouverture de la Semaine de la critique à Cannes en 2008.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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