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JIA ZHANG KE |
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Réalisateur, Producteur associé, Scénariste, Directeur de la photographie, Monteur chinois
Né en 1970 à Fenyang, dans la Province du Shanxi (Chine), Jia Zhang-Ke commence par des cours de peinture à l'École des beaux-arts de Taiyuan. Puis il publie un roman "The Sun Hung On The Crotch" en 1991 avant de se tourner vers le cinéma. Bouleversé par "La Terre jaune" de Chen Kaige, il entre au département littéraire de l'Académie du film de Pékin et étudie la théorie du cinéma. Avec The Young Experimental Film group, société de production indépendante qu'il fonde, il réalise des courts métrages. Diplômé de l'Académie en 1997, il écrit et réalise l'année suivante son premier long métrage en 16mm, "Xiao Wu artisan pickpocket", qui est notamment primé au Forum du Festival de Berlin. Le film réaliste sur la Chine d'aujourd'hui réalisé avec de très faibles moyens. Ce film, comme les trois qui suivront, ne seront pas autorisés à être diffusé sur le territoire chinois.
Mais il préfère sa liberté d'expression et continue de réaliser des films hors du circuit traditionnel. Ce qui lui vaut d'être considéré comme l'un des cinéastes les plus intéressants de sa génération. Avec "Platform", qui obtient la Montgolfière d'Or du Festival des Trois Continents de Nantes, il raconte une période importante de son enfance, en utilisant, à nouveau, des acteurs amateurs. En 2002, il concourt en compétition officielle à Cannes avec "Plaisirs inconnus". Jia Zhang-Ke reçoit l'Ordre des Arts et des Lettres du gouvernement français. Avec "The World" en 2005, il voit enfin l'un de ses films autorisé par le gouvernement chinois et distribué dans son pays d'origine. Il porte pourtant un regard tout aussi acerbe et désenchanté sur la société chinoise que dans ses œuvres précédentes. Il reçoit le lotus du meilleur scénario au festival du film asiatique de Deauville.
En 2006, il réalise "Dong", un documentaire autour de la construction du barrage des Trois Gorges à travers les peintures de son ami, le peintre Liu Xiaodong, présenté dans la section "Horizons" lors de la 63e Mostra de Venise. La même année, son long métrage "Still life" est présenté à la 63e Mostra de Venise comme "film-surprise" et obtient le Lion d'Or. Il traite de la construction d'un barrage et ses conséquences sur la vie d'un village à travers l'histoire de deux personnes en quête amoureuse.
Photos: thierry Vaslot (A.C.R.)
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