[Création] Théâtre-Musique-Danse
Du 19 janvier au 6 Février 2010
VU - 4 Zooms
Auteur Pan Bouyoucas
Mise en scène Andonis Vouyoucas
Théâtre Gyptis : Marseille
Votez en cliquant sur une étoile : de je n'aime pas... à j'aime à la folie
1 place achetée (15 €) = 1 place offerte
Réservation au 04 91 11 41 61 (Sophie Aulagnier)
Nos avis : Un complément indispensable au film remarquable d'Alejandro Amenabar "Agora" pour une oeuvre qui montre l'importance de cette femme libre qui affronte un monde dominé par les hommes qui s'affrontent pour le pouvoir et la destruction du savoir. Dans l'ensemble, l'histoire est la même, bien que les points de vues différent, mais ils se rejoignent quant aux conflits religieux et la personnalité d'Hypatie est aussi forte et prenante. Une femme qui a marqué son temps. Ici, tous les hommes de toutes confessions (pouvoir en place et chefs religieux de tous bords s'unissent contre une femme qui s'affirme et qui lutte contre toute injustice (sa philosophie dérange), pour que la femme soit l'égale de l'homme. dans le film, ce sont les Chrétiens qui décident l'issue fatale d'Hypatie. Seule interrogation sur la vérité historique, qui est au tableau : qui a la bonne source ? Une petite anecdote : à cette époque-là, le bruit courait, que les femmes avaient moins de dents que les hommes, pour dire qu'elles étaient inférieures. La mise en scène d'Andonis Vouyoucas est enlevée et très en mouvement, il marie admirablement le jeu des comédiens, à l'orchestre qui joue en direct l'illustration musicale, qui est d'une grande créativité, à la sublime voix d'opéra d'une diva qui apparaît par moment, avec en sus de superbes chorégraphies dansées majestueusement. Le décor unique, fait de grandes dalles de pierre, nous plonge dans l'antiquité avec réalisme, tout comme les costumes. Quant à la distribution, aucune fausse note, des comédiens investis jouant sur divers registres, qui apportent un ton de vérité non théâtralisé, qui nous transporte dans le temps. Courez-y ! Gérard Chargé - 4 Zooms -
Dès notre arrivée, le décor est planté. Le spectateur devient acteur et témoin de tout ce qui se passe dans l’AGORA. Cette place publique ou l’on déballe tout et où l’on voit et entend tout ce qui se joue dans la vie de la REPUBLIQUE, surtout ceux et celles qui font la « RESPUBLICA » c’est-à-dire ceux qui ont les plus hautes et « nobles » responsabilités pour diriger un Etat. *Préfet, curés, rabbins, paîens (tous y passent). Dur Combat donc pour HYPATIE, qui se conjugue au féminin et qui essaye d’y voir clair dans ce bouillon expiatoire en voulant tenir debout et faire de la bibliothèque d’ALEXANDRIE un lieu d’ouverture aux autres et au monde. Bien mal lui en a pris, car l’Union fait la force et celle des *P/C/R/P –mâles qui ne se sont pas privés de lui rappeler son péché d’orgueil et qui l’ont brûler vive. Qui veut encore se brûler la langue et dire que nous sommes, hommes ou femmes, croyants ou mécréants TOUS égaux et évolués ? Ratiba Tayari - 4 Zooms -
HYPATIE UNE FEMME MODERNE DANS L'ANTIQUITE
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