Ciné-Zoom

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LAND OF DREAMS

Sortie : le 2 octobre 2024 à la télévision sur Arté
VU - 2 Zooms -

Film américain (2022)
Réalisé
par Shirin Neshat et Shoja Azari
Avec Sheila Vand, Matt Dillon

Comédie, Drame  – 1h58 -

BA/vost All/fr : https://www.youtube.com/watch?v=wV_3T62wZmY

Pas de rencontre pour ce film, pas de rêves à raconter !

 
Titre original : Der Fuchs

Distributeur : Lotus Films
  
 
 
 
Musique originale de Michael Brook, Mina Ghoraishi et Siobhan Carmody
 
 
 
 

L'histoire : Simin enregistre les rêves des citoyens pour une agence de surveillance américaine... une sorte de bureau du recensement appelé "Census" pour laquelle elle est chargée d'aller à la rencontre de personnes pour "collecter" leurs rêves pour leur "sécurité". Un conte lynchien qui questionne la place des images et de la mémoire, écrit par Jean-Claude Carrière, récemment disparu, et réalisé par l’artiste Shirin Neshat, trois longs métrages en une décennie, une immense artiste iranienne exilée aux Etats-Unis depuis la fin des années 1970 et l’avènement de la république islamique dans son pays, elle s’est illustrée dans des travaux de photographe qui ont fait sa renommée dans le monde. Son regard a mis du temps à se porter sur son pays d’adoption, ce qu’elle fait ici.
 
 
 
 
Notre avis : Des portraits de personnages dans une ambiance à la fois onirique et surréaliste, énigmatiques et satiriques. Un film très étrange, intrigant et abstrait. On suit donc Simin dans ses différentes missions où elle est accompagnée par un garde du corps et un admirateur un peu trop collant. Shirin Neshat, interroge l’Amérique dans ses contradictions. Le personnage, sous le prétexte de représenter l’administration du recensement de la population, va interroger des familles sur leurs rêves. Elle les enregistre, pour ensuite les mettre en scène, imprimant les photos qu’elle a pris d’eux après ces courts récits... C'est original et pas inintéressant... Une création de l'image qui interpelle, pour une œuvre unique et composite, qui distille sa petite musique, entre dénonciation pamphlétaire et poésie presque lyrique exaltée par les grands espaces... La frontière est très mince entre le rêve et la réalité. Une mise en scène très soignée qui génère une ambiance curieuse un peu flottante, comme dans "le monde des rêves qui n’a pas de règles" et qu’il est inutile de vouloir contrôler même s’il recèle tous les pouvoirs des peurs et des guérisons. Ce n'est pas grave si l'on ne comprend pas tout ! Nous sommes étonnés par la présence de Matt Dillon et d'Isabella Rossellini, dans cette oeuvre atypique. Gérard Chargé - 2 Zooms -
 
 
 
 
 

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