Zoom Français
Sortie : le 18 Décembre 2013
VU - 3 Zooms
Film français
Réalisé par Nicolas Vanier, d'après la série"Belle et Sébastien" écrite et réalisée par Cécile Aubry
Avec Félix Bossuet…
Famille – 1h38 -
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews du réalisateur et du comédien Dimitri Storoge, au Cinéma Pathé Madeleine à Marseille.
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Distributeur : Gaumont Distribution
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews du réalisateur et du comédien Dimitri Storoge, au Cinéma Pathé Madeleine à Marseille.
Nicolas Vannier « Que rêver de mieux, pour un amoureux du cinéma, des chiens et de la montagne, malgré le challenge que cette histoire est dans la mémoire collective, avec ce légendaire feuilleton télévisuel, que réaliser un tel film. C’est un véritable cadeau du ciel, que l’on ne peut pas refuser. J’aime les défis et je n’ai pas peur de prendre des coups, je me suis lancer dans l’aventure et j’y ai mis tout mon cœur, ma passion et mon énergie. Medhi, qui jouait Sébastien à l’époque du feuilleton télé il y a 40 ans, est aussi présent avec ce film, dès son initiative et j’ai tenu à le rencontrer. Je lui ai fait lire le scénario, puis il a accepté le rôle d’André. Il aime beaucoup le film et trouve que c’est très respectueux de l’histoire que sa maman avait créée à l’époque. Il trouve qu’il y a tous les ingrédients pour que les gens retrouve le « Belle et Sébastien » qu’ils ont connu et en même temps que c’est un film moderne, qui puisse s’adresser à tous. Avant d’écrire cette histoire, j’ai revu entièrement la série et j’ai noté quels étaient les ingrédients qu’il fallait retrouver dans la soupe. Il y avait une histoire très importante, qui était la contrebande, à partir de là, j’ai replacé cela dans la Seconde Guerre Mondiale, pour en faire un passage de frontière pour les juifs pourchassés, afin de se réfugier en Suisse, pour rendre hommage aux gens de la montagne, qui ont été de grands résistants et qui on ont longtemps fait ça dans l’ombre."
"Avoir en pleine France occupée, un enfant aussi libre dans les montagnes, pendant cette période, c’était un clin d’œil que j’aimais bien. C’est ce qui avait fait le succès de la série à l’époque et je crois que cela d’autant plus de force aujourd'hui, une période où l’on est contraint de suivre une telle réglementation (aujourd'hui, les colonies de vacances ferment les unes après les autres, je suis bien placé pour le savoir, car j’ai essayé d’ouvrir un camp pour accueillir des gens pour leur faire découvrir les chiens de traîneau. A moins de faire dans l’illégalité, on ne peut plus rien faire : on ne peut pas faire coucher les enfants sous la tente, parce qu’elle risque de les étouffer, vous ne pouvez pas allumez de feu, parce que ça brûle… si vous les emmenez en traîneau, il faut couper tout les arbres de la forêt et enlever tous les cailloux… : je caricature à peine !). Donc les enfants sont dans une espèce de cocon de coton qui finalement les sur protège tellement que ça pose des problèmes. Ce film, aujourd'hui c’est encore plus fort pour eux de voir cela. Je les imagine ayant vu cet enfant, qui part comme ça dans la montagne avec son chien, ça débloque un sentiment qui rend heureux, qui fait plaisir… Le roman que j’ai écrit d’après le scénario est sorti en mai. »
Dimitri Storoge « Pour jouer à cette altitude, j’ai fumé un peu moins, car le manque de souffle se fait sentir, mais surtout, on prend la mesure de ce que c’est qu’être un vrai montagnard. Nous on fait semblant et on crache nos poumons et on est à la ramasse, lorsque c’est gens là marche devant nous… Je trouve que le personnage du Dr Guillaume que je joue est un personnage important, comme tous les personnages secondaires : bien sur après Belle, Sébastien, son grand père et la montagne. Je trouve que c’est un film familial, comme on en voit plus depuis longtemps en France, au bon sens du terme.»
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