Zoom Français
Sortie : le 17 Mai 2012
VU - 4 Zooms
Film français
Réalisé par Jacques Audiard
Avec Marion Cotillard…
Drame - 1h55 -
Rencontre Ciné-Zoom Photos avec l'équipe au Festival de Cannes 2012.
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SÉLECTION OFFICIELLE EN COMPÉTITION AU
65ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE CANNES 2012
Titre original : De rouille et d'os
Distributeur : UGC Distribution
Musique originale de ?
Site officiel : NC
Avec aussi : Bouli Lanners, Matthias Schoenaerts, Céline Salette, Corine Masério…
L'histoire : Un boxeur réalisant des combats clandestins, un publiciste fan de combats de pitbulls, un magicien qui disparaît, un père qui martyrise son fils... Quatre destins en proie à leur démon intérieur...
Nos avis : Une histoire forte et touchante remarquablement racontée et filmée. Des personnages puissants qui nous interpellent, par leurs sentiments et leurs positions sociales. Comment s'en sortir devant tous les handicaps de la vie : aussi bien physiques que moraux. Une superbe métaphore. Chacun a ses problèmes, mais on positive et on va de l'avant. Une œuvre envoûtante, oú l'utilisation de la musique est importante. Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts forment un duo crédible et offrent tout deux, une superbe interprétation. Le handicap du personnage de Marion Cotillard qui a perdu ses jambes dans un accident est saisissant de réalisme, tellement c'est bien fait. On remarque la prestation de la sœur de cet ex-boxeur paumé, jouée par Corine Masério, et celle de Bouli Lanners qui renforcent la distribution. Gérard Chargé - 3 Zooms -
L’histoire de ce film est dans son titre. « De rouille et d’os » est le personnage qu’interprète Marion Cotillard, Stéphanie, amputée des jambes après un accident avec une baleine dans le cadre de son travail de dresseuse d’orques. Avant cela elle rencontre Ali, un homme pauvre qui se débrouille tant bien que mal pour joindre les deux bouts et qui s’occupe peu de son jeune fils. Une rencontre avant l’accident et après l’accident. Une histoire d’amour entre deux rescapés de la vie. On pourrait croire à une trame banale et mélodramatique mais c’est tout le contraire qui se passe ici. La subtilité (ou « la délicatesse » comme le dit Stéphanie) est le maître mot. Il n’y a pas de crises de larmes, de moments d’enthousiasmes débordants et c’est mieux comme cela.
Le film évolue entre le blanc et le noir. Chaque émotion est dégagée avec retenue. C'est le corps qui parle, celui de Stéphanie qui « danse » dans son fauteuil, Ali qui fait exploser sa rage lors de combats de rue, Stéphanie qui nage, Ali qui casse la glace… Plusieurs scènes valent le détour, comme des photos volées d’un instant précieux et mémorable. La réalisation est simple, épurée si l’on peut dire, mais chaque chose filmée, dans le contexte de l’histoire, devient un personnage puisque tout être prend son sens pour Stéphanie. La musique est, elle aussi, une composante importante du film. Elle révèle la psyché des protagonistes. Elle est là pour émouvoir ou frustrer. En somme : un très très grand film ! Caroline Vincent (stagiaire de 22 ans - ciné Zooms 2012) - 4 Zooms -
Rencontre Ciné-Zoom Photos avec l'équipe au Festival de Cannes 2012.
Photos : Thierry Vaslot (A.C.R.)
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