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MENSCH - Notre rencontre

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Rencontre Ciné-Zoom avec le réalisateur et les comédiens Nicolas Cazalé et Anthony Delon au Festival de Sarlat 2009.

Steve Suissa "Pour faire ce film, je me suis posé la question : qu'est-ce que ça veut dire, que réussir sa vie et être quelqu'un de bien (c'est la définition du mot Mensch). La phrase du film : "Coiffe toi, serre ta cravate. Regarde les gens dans les yeux et sois un mensch", est une phrase que mon grand père disait. Il avait, comme le personnage de Sami Frey, une alimentation. C'est le côté autobiograpique de ma vie dans le film. Je parle avec "Mensch", d'un problème existenciel, dans un film noir : c'est quoi la bonne attitude à adopter dans la vie ? Si je n'avais pas fait ces métiers artistiques, j'aurai pu devenir un gangster, car dans le quartier de mon grand père, il y avait des gangsters qui étaient comme ceux du film. Il a fallut faire un parcours, afin de savoir de quel côté pencher. Aujourd'hui, avoir des valeurs et être bien, est beaucoup plus difficile, que de péter les plombs. C'est un film dêtres humains, dans un film de genre et de personnages. Je préfère qu'il y ait une morale psychologique, plutôt, que la logique du genre. Pour une fois, un gangster avait un fils et une fiancée et j'aborde les sujets de la paternité dans la réalité quotidienne. J'ai un fils de 7 ans et c'est grâce à lui aussi, que j'ai pu écrire ce rôle de père qui cherche son cheminement. Je voulais être dans une vérité, alors, j'ai filmé mon quartier et les gens qui y vivent. Les comédiens, eux, vivent les personnages et ne les jouent pas. L'histoire doit être essentielle dans un film à mon avis."

"Ma mère m'a appelé Steve, suite à la série télé "Au nom de la loi", avec Steve McQueen."

Anthony Delon "Steve m'a mis en scène au théâtre il y a deux ans, dans "Money", une comédie caustique sur l'argent dans une famille. Il écrivait le scénario de ce film au moment de la pièce, on a donc travaillé le film en amont. pour mon personnage, il voulait plus de corpulence, j'ai pris 8 kilos. "Mensch" s'incrit dans une trilogie et si celui-ci marche, les autres ont plus de chance de se faire. Pour les suivant, ils se passeront avant, le même principe que"Le parrain" de Coppola. Dans "Mensch", je suis l'ami fidèle du personnage joué par Nicolas, on verra dans les suivants, comment il l'a formé, ce qui expliquera sa fidélité."

"J'écris mon premier scénario, que je voudrais réaliser. C'est un film sur l'errance, la vengeance et l'amour. Je le tournerai en France, à Paris, en langue anglaise. Je suis en tourné en ce moment au théâtre, dans une comédie baroque et j'aimerai bien faire plus de cinéma, mais sortir des rôles de voyous, on me propose ces rôles, par rapport à mon image, ayant eu trois démêlés avec la justice  étant plus jeune. J'aimerai sortir de cette image, alors, j'ai décidé de faire de la télé, car on ne me fait plus de propositions pour le ciné et je trouve cela dommage. Avec le film de Steve, je suis un voyou, mais, c'est l'histoire qui m'a intéressée et aussi, parce que dans le film de Steve, le personnage principal est posé, comme moi maintenant. Et le personnage de Tonio, que je joue, a de l'étoffe, de l'humanité et c'est un solitaire. Ce qui est important, c'est de faire partie d'un tout. Vous savez, quand j'avais 18 ans, je n'avais pas envie d'être comédien. J'ai créé des affaires dans des boîtes de nuit, qui se sont mal terminées et j'avais créé aussi une ligne de vêtements en cuir. Vouloir faire du cinéma est venu plus tard. J'avais un petit rôle dans "Danse avec lui" où, Sami Frey avait le rôle principal, c'est un grand acteur, là il est encore plus bouleversant."

Nicolas Cazalé "J'aime bien le polar et Steve a fait celui-ci, comme on les faisait. Steve a été prépondérant dans le fait à me convaincre de jouer un fils qui a envie d'être honnête avec son propre fils. Avec Steve, on s'était déjà rencontré pour un téléfilm, qu'il réalisait, dans lequel je jouais. Je suis assez proche de ses idées et le cinéma fait partie de mon équilibre. A côté de cela, je fais de la peinture et je voyage beaucoup entre 2 films. Je vais réaliser prochainement un court métrage avec Daniel Duval, qui était mon père dans "Le fils de l'épicier". Je viens de terminer un film à Marseille pour la télé avec Akénathon : "Le monde de la frustration."

 

Propos recueillis par Gérard Chargé.

Photos : Gérard Chargé



 

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