Zoom Coup de Pouce
Sortie : le 10 Novembre 2010
VU - 3 Zooms
Film américain
Réalisé par Jack Scott
Avec James Gandolfini…
Drame – 1h50
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec le réalisateur au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010.
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SELECTION OFFICIELLE AU FESTIVAL DU FILM DE SUNDANCE 2010
SÉLECTION OFFICIELLE EN COMPÉTITION AU
36ème FESTIVAL DU CINÉMA AMÉRICAIN DE DEAUVILLE 2010
36ème FESTIVAL DU CINÉMA AMÉRICAIN DE DEAUVILLE 2010
Titre original : Welcome to the Rileys
Distributeur : Bac Films
Musique originale de Marc Streitenfeld
Avec aussi : Melissa Leo, Kristen Stewart, Joe Chrest, Ally Sheedy, Tiffany Coty, Kathy Lamkin, Lance E. Nichols, David Jensen, Eisa Davis, Michael Wozniak, Sharon Landry, Russell Steinberg, Kim Collins, Elliott Grey, Greg Di Leo…
L'histoire : Au cours d’un déplacement professionnel à la Nouvelle-Orléans, Doug Riley rencontre une stripteaseuse dans un club de la ville. L’affection paternelle qu'il ressent pour elle bouleverse la vie conjugale de Doug et de sa femme Loïs, huit ans après la mort tragique de leur fille unique.
Notre avis : Une histoire forte et émotionnelle, qui nous laisse porter un regard attendrissant sur ces personnages déboussolés chacun à leur façon. Un film sur l'affection et l'amour que l'on a besoin de porter aux autres et que l'on a besoin de recevoir de la part des autres. Finalement, on réussira à s'en sortir, malgré les malheurs que l'on a pu avoir. Les comédiens sont pour beaucoup dans la réussite de ce film : Kristen Stewart est remarquable et bouleversante, dans un rôle difficile d'adolescente meurtrie par la vie. Quant à James Gandolfini, il est surprenant et d'une grande prestance comme à chaque fois. Des rapports humains difficile dans cette histoire, comme dans la vie, mais la communication permet de mieux se découvrir et d'apprécier l'autre, même issu d'un milieu complétement différent. A ne pas manquer ! Gérard Chargé - 3 Zooms -
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec le réalisateur au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010.
Jack Scott "J'ai mis 11 ans à faire ce second film, après avoir fait "Guns 1748", qui était un film très difficile à faire et qui m'a endetté. Là, je voulais un film avec des acteurs et une bonne histoire. Dans "Guns", tout était difficile, c'est un film qui avait trop de style et pas de dramaturgie. Je viens des vidéo clips et je n'avais pas assez d'expérience, j'avais fait plein d'erreurs avec ce film. J'ai grandi dans une famille de cinéastes. Mon père Riddley et mon oncle Tony ont produit ce film, mon père a apporté sa patte au montage et mon oncle, lui n'est pas intervenu."
"Ma mère qui s'est remariée avec un homme dont la fille est décédée et j'ai vu ce que mon Beau-père a vécu, ça m'a donné envie de traiter la perte d'une fille. Je n'ai pas rencontré des personnes faisant ce deuil, mais quand on préparait le scénario, nos voisins ont perdu un garçon de 16 ans. J'ai vu cette douleur : ce foyer c'est figé et cela m'a bouleversé et a marqué le film. Il y a eu beaucoup de préparation avec les acteurs, en posant des questions, en imaginant, si eux perdaient leur enfant. Ils sont fabuleux, ils vivent ces personnages et les font vivre dans l'espoir. Quant à Kristen, elle a passé beaucoup de temps avec de jeunes streap teaseuses, elle est presque devenue comme ces filles, en restant enfermée avec elles. Elle n'avait pas besoin de maquillage pour jouer par la suite, elle est devenue comme elles : blafarde et je tiens à signaler sa performance qui est remarquable. Tous les dialogues étaient écrits, pour tous les personnages, sauf pour le personnage de Kristen, qui disait tout le temps "putain". Cela déstabilisait James, l'agaçait et ça a servi le film."
Propos recueillis par Gérard Chargé.
Photos : Thierry Vaslot (A.C.R.)
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