Zoom Coup de Foudre
Sortie : le 23 Septembre 2015
VU - 3 Zooms
Film français
Réalisé par Pascal Plisson
Avec Nidhi Jha…
Documentaire – 1h26 -
Réalisé par Pascal Plisson
Avec Nidhi Jha…
Documentaire – 1h26 -
Rencontre Ciné Zooms Photos et Interview avec le réalisateur, au Pathé Madeleine à Marseille.
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Titre original : Le Grand Jour
Distributeur : Pathé Distribution
Distributeur : Pathé Distribution
Musique originale de Krishna Levy
Site officiel : http://www.pathefilms.com
Avec aussi : Albert Gonzalez Monteagudo, Delgermurun Deegii Batjargal, Tom Ssekabira…
Avec aussi : Albert Gonzalez Monteagudo, Delgermurun Deegii Batjargal, Tom Ssekabira…
L'histoire : Aux quatre coins du monde, de jeunes garçons et filles se lancent un défi : aller au bout de leur rêve, de leur passion et réussir l’épreuve qui va bouleverser leur vie. Ensemble ils vont vivre une journée unique celle de toute les espérances...
Notre avis : Un magnifique documentaire, qui est une belle leçon de vie et de courage pour l'avenir et pour tous les jeunes... Quatre histoires qui interpellent les jeunes et les moins jeunes des pays lettrés, pour qui l'enseignement est établi et qui n'a plus la même notion de nos jours. Des valeurs à rétablir dans les consciences, comme la notion de travail. Quelles satisfactions quand le résultat est là ou pas (il reste tout de même un espoir) ! Le savoir est tellement valorisant : que nos dirigeants prennent cela en mains, pour élever, plutôt qu'abaisser ! Les images sont superbes et la musique puissante. On est transporté par ses enfants courageux et émouvants à la fois. A transmettre au plus grand nombre ! Gérard Chargé - 3 Zooms -
Rencontre Ciné Zooms Photos et Interview avec le réalisateur, au Pathé Madeleine à Marseille.
Pascal Plisson "Ces enfants que j'ai suivis pour faire ces portraits, sont des parcours très durs pour eux, car ils n'ont pas droit à l'échec. Pour eux l'échec est impossible. Ils sont dans la pauvreté, c'est leur seule chance de réussite. Nous ne connaissions pas leurs résultats, puisque nous les suivions dans la continuité. C'était une aventure, d'où l'intérêt et comme les spectateurs, nous étions impatients des résultats, car les enjeux étaient incertains. Pour choisir ces enfants au départ, nous avons décidé d'en prendre un en sport, un pour l'univers du cirque, un intellectuel et un intéressé par la nature. Quatre thèmes de départ : et comme je voyage pas mal dans le monde, on a fait des choix de départ, qui parfois ne me convenaient pas toujours... Mais j'ai choisi en fonction de mon ressenti...
Il fallait aussi rencontrer les familles. Je suis allé dans des coins perdus. J'adore caster les enfants et découvrir leur potentiel. Vivre avec eux, c'était aussi le postulat de départ... On appelle cela : filmer en improvisation intuitive, sinon cela sonnerait faux et les enfants se sont habitués peu à peu à la caméra et à la petite équipe que nous étions avec 3 caméras et 5 personnes. Rien n'est écrit dans les dialogues. Ensuite, nous avions 20 heures de rushes par histoire. Ce film est plus bavard que Sur le chemin de l'école et le cadre est plus serré, car j'aime bien être en proximité avec eux. Ce film-ci est plus un film de cinéma que le précédent. Ce film commence avec eux, et ensuite continue avec la production qui va les suivre sur 4 ans financièrement, pour aller jusqu'au bout de leur passion, après le film. On accompagne tous les enfants : cela fait 8 enfants, avec le précédent, car ils n'ont pas les moyens et on ne peut pas les laisser tomber après avoir fait un film sur eux et avec eux. Ils se sont investis et fond des sacrifices pour étudier. Leurs parents n'ont pas été à l'école et ils les soutiennent en les accompagnant. Je leur trouve des parrains, par exemple : en Mongolie, on a refait la salle de bain de la famille, pour éviter que l'enfant comme dans le film aille chercher de l'eau tous les jours... Pour l'indienne, la marraine, elle, va la suivre pendant 5 ans et versera 2500 € par an. A 11 ans, il prennent leur destin en main, je ne peux pas les laisser tomber et nous voulons suivre aussi le boxeur sur 5 ans, jusqu'aux Jeux Olympiques (Brahim Asloum croit en lui)... Au niveau scolaire, les enfants sont des héros pour les jeunes ici chez nous et lorsqu'ils voient ces films, cela les motive. Les profs, se sentent concernés aussi. On est dans le vrai, c'est ce qui touche les enfants qui voient le film, et beaucoup de gens ont déjà vu Sur le chemin de l'école à travers le Monde. Ce n'est pas un film pour donner une leçon, mais ce sont des enfants qui n'auront pas de seconde chance."
Photos et propos recueillis par Gérard Chargé
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