Ciné-Zoom

 

 

Titre original : Big Eyes

Distributeur :  StudioCanal

 

Musique originale de Danny Elfman

 

 

Avec aussi : Christoph Waltz, Danny Huston, Krysten Ritter, Jason Schwartzman, Terence Stamp, Jon Polito, Elisabetta Fantone, James Saito, Guido Furlani, Delaney Raye, Madeleine Arthur, Emily Bruhn, Alan MacFarlane, Tony Alcantar, Jaden Alexander, Andrew Airlie, Matthew Kevin Anderson, Stephanie Bennett, Jock Armour, Andrea Bucko, Joe Bravo, David Edward, Heather Doerksen, Kurt Cotton, Aaron Craven…

 

 

L'histoire :  BIG EYES raconte la scandaleuse histoire vraie de l’une des plus grandes impostures de l’histoire de l’art. À la fin des années 50 et au début des années 60, le peintre Walter Keane a connu un succès phénoménal et révolutionné le commerce de l’art grâce à ses énigmatiques tableaux représentant des enfants malheureux aux yeux immenses. La surprenante et choquante vérité a cependant fini par éclater : ces toiles n’avaient pas été peintes par Walter mais par sa femme, Margaret. L’extraordinaire mensonge des Keane a réussi à duper le monde entier. Le film se concentre sur l’éveil artistique de Margaret, le succès phénoménal de ses tableaux et sa relation tumultueuse avec son mari, qui a connu la gloire en s’attribuant tout le mérite de son travail.

 

Notre avis : Nous ne sommes aucunement étonnés que ce soit Tim Burton qui se soit attelé à la tâche de réaliser ce biopic, car nous sommes dans un univers de création original, tourné sur la créativité et son usurpation. De plus, les oeuvres de Margaret Keane entrent tout à fait dans l'univers visuel de Burton, qui a certainement était influencé par ses toiles dans sa propre oeuvre de cinéaste. Une scène géniale que je ne dévoilerais pas ici relie les deux univers judicieusement. Un film jubilatoire qui mêle humour et drame à la perfection. Une grande maîtrise de narration et de mise en scène, pour une histoire étonnante, de domination. Amy Adams mérite amplement son Golden Globe, elle est parfaite, mais Christoph Waltz aurait également mérité un trophée, tellement son interprétation est virevoltante et spectaculaire. Les brèves apparitions de Terence Stamp sont remarquables et l'époque est bien restituée. Un vrai régal et un vrai plaisir de cinéma, pour la réhabilitation d'une artiste de talent ! Gérard Chargé - 4 Zooms -