Ciné-Zoom

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

MODERN LOVE

( 10 Votes )

affiche modern love

Zoom Comédie

Sortie : le 12 Mars 2008

VU - 3 Zooms

Film français. réalisé par Stéphane Kazandjian

Avec : Alexandra Lamy, Stéphane Rousseau...

Comédie, Romance1h30 -

 

Rencontre Ciné-Zoom avec le réalisateur et les comédiens Stéphane Rousseau, Bérénice Béjo, Clotilde Courau, Mélanie Bernier, P.E.F. et Stéphane Debac à Paris.

Votez en bas de la fiche : j'aime un peu... à la folie...

modrrn love 4

Titre original : Modern Love

Distributeur : Pathé Distribution

 

Musique originale de Martin Rappeneau, Benjamin Seilles et Martin Gamet

 

modern love 2

 
Avec aussi : Bérénice Bejo, Stéphane Debac, Pierre-François Martin-Laval, Clotilde Courau, Mélanie Bernier, Thomas Jouannet, Kad Merad, Valérie Karsenti, Raphaëlle Agogué, Eric Naggar, Francis Leplay, Mai Ahn Le, Annie Grégorio

 
Site officiel : NC

 

modern love 3

L'histoire : C'est l'histoire d'un homme qui aime une femme mais qui retrouve son ex, et qui se prend à rêver à une seconde chance.

C'est l'histoire d'une jeune fille qui, après s'être jurée de ne plus s'engager qu'avec son Homme Idéal, rencontre en un homme cette perle rare et c'est là que les ennuis commencent.

C'est l'histoire d'un homme et d'une femme qui n'ont rien en commun et pourtant tout pour se plaire.

C'est une histoire de rêves, de retrouvailles, de ruptures et de rencontres.

Bref, une grande histoire d'amour, comme au cinéma.

 

modern love 1

Notre avis : Une comédie romantique amusante dans laquelle on est obligé de se retrouver, tellement les cas de figures amoureux sont présents. C'est agréable, il y a de bonnes situations comiques, c'est loufoque et cela interpelle si l'on écoute bien. La distribution est homogène, mais on retiendra en tête de distribution, le jeu subtil de Stéphane Debac, dans un rôle pas facile à interpréter. Un plaisir cinématographique qui mélange les genres et les histoires : il suffit de garder le fil, c'est moderne et cinématigrahique, comme les amours du film. Gérard Chargé - 3 Zooms -
 

 

Rencontre Ciné-Zoom avec le réalisateur et les comédiens Stéphane Rousseau, Bérénice Béjo, Clotilde Courau, Mélanie Bernier, P.E.F. et Stéphane Debac à Paris.

 

Stéphane Kazandjian : "J'avais envie de faire une comédie romantique, c'est ce que j'aime en tant que spectateur. J'ai joué la carte de l'amour idéal, afin d'étudier les comportements de chacun face à ce désir. Je voulais que le film soit vu du point de vue du spectateur. Travailler sur trois histoires en même temps, je trouve que cela me démarque des autres comédies du genre qui ont été ou sont faites au cinéma. Il y a bien sur des références à Woody Allen, à Bridget Jones et à Hollywood. L'originalité qui repose sur ces références brosse le portrait d'un univers afin que l'on puisse coexister ensemble, hommes et femmes. A chaque fois que je fais un film, , à l'écriture, il m'est difficile de raconter une seule histoire, il faut que les personnages soient nombreux, c'est ma nature, j'aime savoir ce qui se passe ailleurs et autour de mes personnages. De plus, je suis intéressé pour jouer avec toutes les possibilités de narration."

"Demander aux comédiens de partager la vedette, c'était le pari du casting, avec 8 grands rôles principaux. Les personnages ont un aspect angoissé, il font le deuil de l'amour idéal, car ils ne le trouvent pas et réagissent tous différemment face à cette situation de solitude ou de couples insatisfaits. Ils ont un peu de vague à l'âme : c'est la vie ! Ils ont peur de la solitude et peur de passer à côté de l'amour."

 

 

Stephane Rousseau

Stéphane Rousseau : "C'est une très bonne année pour moi, avec tout ce qui se passe en France en ce moment. Des rôles pour le cinéma, des scènes françaises après avoir eu du succès chez moi au Canada. Les DVDs du spectacle qui se vendent très bien. Je me souviens que la 1ère fois que j'ai travaillé en France, c'était en 2000."
"J'ai fait ce métier pour ma mère, elle me l'avait prédit avant de mourir, lorsque j'avais 12 ans. Avec mon père, on la faisait rire lorsqu'elle était alitée. Jeune, j'ai toujours eu envie de toucher à tout : le chant, la danse, la comédie. Je suis pour beaucoup de choses autodidacte. Je suis timide dans la vie, et on me propose des rôles de play-boys, j'ai été surpris de faire l'amoureux de la fille du roi de Grèce dans "Astérix aux J. O." et dans "Modern Love", là encore, je fais un charmeur. Dans la vie, je suis stabilisé et rassuré, car mon amoureuse (oui, c'est comme cela que l'on parle au Canada - rires !), qui est danseuse et comédienne est tout le temps avec moi. C'est en voyant mon One Man Show que le réalisateur m'a choisi."

 

 

 

 

Berenice Bejo et Stephane Rousseau

Bérénice Béjo : "Mon personnage a un idéal masculin, mais l'amour c'est plus compliqué. L'important, c'est que quelque chose se passe et qu'il ne sert à rien finalement de chercher l'amour idéal. Il faut que les sensations passent. J'ai un peu ce côté fleur bleue de mon personnage. J'aime interpréter des rôles qui ont des failles : il a fallut que je travaille sur les miennes et celles de mon partenaire (Stéphane Debac), un mois et demi en amont du tournage. Je ne pouvais pas arriver comme une fleur sur le plateau."

 

Stéphane Debac : "Avec le personnage que je joue, j'ai été projeté dans un rôle dans lequel j'étais loin de ce que je croyais faire. Suite à "L'affaire Villemin" où j'étais le juge, on peut dire que celui-ci était vraiment inattendu, même pour moi. L'enjeu amoureux de ce personnage est plus profond que tous les autres, c'est un type qui aime, que ce soit des hommes ou des femmes. C'est un personnage en réaction, donc pas facile à aborder. J'ai l'habitude de me plaquer, de me cacher derrière les personnages que je joue et être proche de ce que je suis physiquement, c'était la première fois. Je ne parle pas de ce qu'est le personnage, mais seulement le fait d'être sans artifices. Il fallait être délicat avec sa façon de l'aborder, car un homosexuel qui devient hétérosexuel, c'est un rôle casse-gueule. Le réalisateur m'a proposé des choses, on a travaillé ensuite par couple d'acteurs. Je pense que l'on est acteur, que si l'on naît acteur. Il faut la matière première, que l'on dégrossi ensuite pour jouer."

Clotilde Courau

Clotilde Courau : "Si l'on veut aller plus loin dans la comédie, que ce soit un drame ou une comédie romantique comme celle-ci, si l'on se regarde jouer c'est foutu, surtout pour interpréter. Nous sommes des interprètes au service du réalisateur. Le cinéma ne m'a jamais déçu, je crois à la notion de famille et ce métier donne aussi cela, partager ensemble. C'est comme une chanson, l'interprétation est essentielle. Pour moi, être sur un plateau de tournage, c'est vivre et partager une aventure. Le cinéma est choral, comme le théâtre. Sur un plateau, on est à l'écoute. Personnellement, je suis une bonne élève, le réalisateur est un créateur, c'est un visionnaire et l'on est-là pour l'aider à ça. Avoir la possibilité avec ses émotions et sa sensibilité de lui donner quelque chose, c'est une générosité que doit avoir un comédien. Il faut s'abandonner à son personnage, totalement."

 

"Je n'ai pas changé depuis mon mariage princier, mais j'ai acquis de la maturité. Je suis toujours simple : je pense que cela est dû à la bonne éducation que j'ai eue et que j'essaie d'enseigner à mes enfants. je pense que l'on est bien sur la terre malgré tout. On arrive, on vie on meurt ! On ne part pas avec les biens matériels. J'aime la simplicité et le respect des autres. Avec tout ce qui m'arrive, je ne prend rien au sérieux. Je me considère comme une femme avant tout, même si je suis actrice et princesse à la fois. J'aime choisir un film pour un metteur en scène et les autres acteurs, c'est l'aventure globale qui m'intéresse. Ce qui est important, c'est la matière et elle vient de la complexité. Mon personnage est assez compréhensif et malheureux. Je suis contente d'elle et de ce que j'ai fait et si je touche les gens, qu'on l'aime ou qu'on la déteste, je suis encore plus contente. C'est un film de plaisir et de diversité. L'amour est une matière complexe, on n'a pas toujours la clé."

 

 

Mélanie Bernier : "C'est un film glamour et j'adore ça : je suis un peu midinette dans ce sens-là (rires), du coup cela m'a tenté. J'ai fait des essais seule au départ, puis en donnant la réplique à PEF. A ce moment de ma vie et de ma carrière, j'aime bien cette période où l'on fait des castings, sans être connue et sans être mise en avant par la carrière de sa mère. Je joue en ce moment une pièce au Théâtre de l'Atelier, mise en scène par Patrice Leconte : "Héloïse" avec Rufus, pour l'instant jusqu'à la fin juin 2008. Après, tout dépendra du succès de la pièce. J'adore jouer avec Rufus tous les soirs et d'ailleurs, j'ai tourné depuis 2 films avec lui."

 

Notre avis sur la pièce : D'ailleurs, nous avons profité de notre venue à Paris pour voir cette pièce le soir même et je peux vous dire que Mélanie a un sacré beau rôle dans la pièce : ce sacré petit bout de femme, tient la scène remarquablement, par son charme et son jeu qui utilise là plusieurs facettes de son talent. De plus elle danse, car l'histoire d'Héloïse se situe dans un lieu où Rufus donne des cours de danses de salon. La mise en scène de Patrice Leconte est très visuelle, il ne manque que la caméra. Un plaisir théâtral vraiment divertissant, plein de tendresse, où l'on passe un bon moment. Gérard Chargé  - 3 Zooms - 

P.E.F. : "Dans un film, plus le personnage est loin de nous, plus on prend de plaisir. Dès que c'est notre image, notre corps qui est montré, dont notre visage, c'est un problème pour les comédiens. C'est pour cela que l'on adore les rôles où il faut se transformer, on ne nous reconnait pas. Je trouve que mon personnage et tous ceux du film sont très réalistes."
 

 

Propos recueillis par Gérard Chargé.

 

 

 

 

 

Photos : Fabrice Litamé (Service Photos Journal l'Union)

 

 

 

Recherche Google

Publicité