120 BATTEMENTS PAR MINUTE

120 BATTEMENTS PAR MINUTE Sortie : le 23 Août 2017

VU - 2 Zooms
Film français
Réalisé par Robin Campillo
Avec Nahuel Perez Biscayart…
Drame – 2h15 -

Rencontre Ciné Zooms Photos avec le réalisateur Robin Campillo et ses comédiens, au 70ème Festival International du Film de Cannes 2017.

Votez en cliquant sur une étoile : de je n'aime pas... à j'aime à la folie

Un extrait du film dans notre page

GRAND PRIX, PRIX FRANÇOIS CHALAIS

ET PRIX FIPRESCI DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE AU
70ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE CANNES 2017

Titre original : 120 battements par minute

Distributeur : Memento Films Distribution

Musique originale de ?

Site officiel : NC

Avec aussi : Arnaud Valois, Antoine Reinartz, Adèle Haenel, Jean-François Auguste, Saadia Bentaïeb, Ariel Borenstein, Simon Bourgade, Naelle Dariya, Simon Guélat, Yves Heck, Marco Horanieh, Rahim-Silvioli Mehdi, Emmanuel Ménard, Caroline Piette, François Rabette, Coralie Russier, Aloïse Sauvage, Pascal Tantot, Catherine Vinatier…

L'histoire : Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d'Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l'indifférence générale. Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean qui consume ses dernières forces dans l'action…

SIDA : Piqûre de rappel

Notre avis : Toute la critique et les différents Jurys à Cannes ont été dithyrambiques : ce qui arrive, parfois, lorsque c'est le sujet qui l'emporte sur le film... Un sujet qui nous touche toutes et tous... Ici, un sujet universel, qu'il est bon de rappeler aux jeunes générations, car le combat a été rude et n'est pas fini, pour la reconnaissance des minorités, quelles qu'elles soient ! Le combat des homosexuels face au Sida est de ceux-là et le film a la qualité de nous remémorer ces moments difficiles vécus par la communauté gay, face au Virus et aux instances gouvernementales et face à l'opinion publique, qui aujourd'hui respectent et entendent plus facilement les revendications légitimes. Par contre, le film en lui même, hormis les propos, n'a pas de prise émotionnelle, manquant de force et de conviction, par le jeu des comédiens qui apparemment ne sont pas investis comme les militants de l'époque : il manque pour moi un ton de vérité dans leur jeu. Nous sommes loin de LES NUITS FAUVES que Cyril Collard réalise en 1992, même dernièrement de la comédie dramatique sociale anglaise PRIDE de Matthew Warchus, réalisée en 2014. Je ne m'étendrais pas sur les films comme PHILADELPHIA de Jonathan Demme en 1993 ou LES SOLDATS DE L'ESPERANCE de Roger Spottiswoode en 1994, CEUX QUI M'AIMENT PRENDRONT LE TRAIN de Patrice Chéreau en 1998; ou encore comme HARVEY MILK en 2008 de Gus Van Sant,. Ce film de Robin Campillo a moins de force, par rapport au regard bouleversant, qu'il portait sur un couple d'homosexuels dans EASTERN BOYS, son film précédent en 2013. Pour 120 BATTEMENTS PAR MINUTE, son troisième long métrage, qu'il dit être son meilleur film (son dernier bébé : normal !). Pour moi, ce fut LES REVENANTS son premier en 2004. Un réalisateur qui s'affirme en tout cas et que l'on pourra suivre encore longtemps, sur la voie qu'il s'est tracée... Gérard Chargé - 2 Zooms -