Sortie : le 6 Février 2008
VU - 2 Zooms
Film américain
Réalisé par Sylvester Stallone
Avec Sylvester Stallone...
Action - 1h30 -
Rencontre Ciné Zooms à Paris, avec Sylvester Stallone.
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Titre original : Rambo
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Musique originale de Brian Tyler
Site officiel : http://www.johnrambo.fr
Avec aussi : Julie Benz, Paul Schulze, , Matthew Marsden, Graham McTavish, Ken Howard, Rey Gallegos, Tim Kang, Jake Labotz, Suparkorn Kijsuwan, Maung Maung Khin, Sai Mawng, Cameron Pearson, James With, Sornram Patchimtasanakarn, Aung Aay Noi, Aung Theng, Warcharentr Sedtho, Toole Khan Kham, Kammul Kawtep…
L'histoire: John Rambo s'est retiré dans le nord de la Thaïlande, où il mène une existence simple dans les montagnes et se tient à l'écart de la guerre civile qui fait rage non loin de là, sur la frontière entre la Thaïlande et le Myanmar. Il pêche et capture des serpents venimeux pour les vendre. La violence du monde le rattrape lorsqu'un groupe de volontaires humanitaires vient le trouver pour qu'il les guide jusqu'à un camp de réfugiés auquel ils veulent apporter une aide médicale et de la nourriture. Rambo finit par accepter et leur fait remonter la rivière, vers l'autre côté de la frontière. Deux semaines plus tard, le pasteur Arthur Marsh lui apprend que les volontaires ne sont pas revenus et que les ambassades refusent de l'aider à les retrouver. Rambo sait mieux que personne ce qu'il faut faire dans ce genre de situation...
Notre avis : Un film de guerre qui vous skotch à votre fauteuil, par un réalisme époustouflant et dérangeant. Heureusement Rambo est utilisé pour la bonne cause, que son humanité arrive parfois en surface et équilibre bien le film pour souffler entre deux scènes d'action. Stallone réussit à rendre ses personnages humains et l'on est réconcilié avec le personnage, car les deux précédents étaient purement des films d'actions, sans fondement : tandis que là, on retrouve toute la problématique du premier volet, qui nous fâche définitivement avec tout acte de guerre. Ames sensibles, détournez parfois le regard, car c'est parfois insupportable, comme tout acte barbare. Gérard Chargé - 2 Zooms
Rencontre Ciné Zooms à Paris, avec Sylvester Stallone.
"Rambo passe sa vie en Birmanie, car il est mécontent de ce qu'il est, il est condamné à une vie terrible. Il a les mains pleine de sang et il vit reclus pour cela. Je pense qu'il y a une chance pour chacun d'aimer les autres. Il pourra rentrer chez lui au USA, s'il aide quelqu'un à accomplir quelque chose de bien. C'est ce que j'ai voulu montrer en réalisant ce film. Et je n'ai pas voulu placer cela dans le contexte de la guerre en Irak, car on ne sait pas tout. Ce qui est amusant, c'est que je ne voulais plus faire de Rambo, et on a fait le dernier Rocky et le fait qu'il y ait un an entre les deux réalisations, a fait que j'ai accepté. Avec ce film, il fallait boucler la boucle et je pense que par la suite, le personnage pourra être intéressant, une fois rentré aux USA. Il est issu d'une culture indienne et cela peut être développé, après un retour au pays 30 ans après la Guerre du Vietnam. Sa vie peut recommencer... Avec ce personnage, il fallait se regarder dans un miroir, Rambo assume que c'est un tueur, il a été programmé pour ça et il fallait surtout s'occuper de l'homme et de l'humanité qu'il pouvait dégager. J'ai dirigé le film du point de vue de John Rambo, comme si c'était lui qui réalisait et cela m'a évité de prendre un autre réalisateur, mais ce fut très fatiguant de faire l'acteur et le réalisateur en même temps."
"Pour ce qui est de la violence dans le film : je pense que la violence graphique, est celle que j'ai capté sur les documents visibles sur la Birmanie, sur Internet. Je voulais choquer pour que les gens voient ce que les victimes vivent et voient ceux qui meurent tous les jours dans cette guerre civile. Je n'avais pas le choix, il faut le montrer. Je voulais montrer cette guerre et cela doit être dérangeant : la violence que l'on voit, c'est ce qui se passe. En général au cinéma ou aux infos, on voit des versions édulcorées, je pense que l'on se doit de toucher émotionnellement, pour que ce ne soit pas banalisé."
"Nous vivons un chaos dans le monde, nous avons besoin d'une politique qui comprenne les horreurs de la guerre, je pense que Obama est l'homme de la situation, pour l'investiture à la présidence américaine."
Propos recueillis par Gérard Chargé.
Photo : Thierry Vaslot (ACR)
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