Ciné-Zoom

 

 

 

 

Titre original : Kinds of Kindness

Distributeur : 

Musique originale de Jerskin Fendrix

Avec Emma Stone, Jesse Plemons, Willem Dafoe, Margaret Qualley, Hong Chau, Joe Alwyn, Mamoudou Athie, Hunter Schafer, Krystal Alayne Chambers, Abi Beaux, Susan Elle, Merah Benoit, Jess Weiss, Victoria Harris, Tessa Bourgeois, Ja'Quan Monroe-Henderson, Nathan Mulligan, Timothy Hinrichs, Christian M. Letellier, Julianne Binard, Tremayne Cole…

 

 

L'histoire : KINDS OF KINDNESS est une fable en triptyque qui suit : un homme sans choix qui tente de prendre le contrôle de sa propre vie ; un policier inquiet parce que sa femme disparue en mer est de retour et qu’elle semble une personne différente ; et une femme déterminée à trouver une personne bien précise dotée d’un pouvoir spécial, destinée à devenir un chef spirituel prodigieux...

 

 

Notre avis : Le film est un triptyque composé de trois segments séparés et autonomes, autour de l’amour morbide, dans lesquels les mêmes acteurs incarnent différents personnages. Les trois histoires sont reliées par une thématique commune : celle de l'emprise. Yorgos Lanthimos nous bouscule avec cette nouvelle histoire, dont on attendait beaucoup... trop peut être, comme le précédent "Pauvres Créatures" (ici), qui m'avait déjà déçu, m'ayant attiré que par quelques séquences, par l'étonnante prestation d'Emma Stone et par la musique. Il en est de même ici et la déception est encore plus grande, car le film est mystérieux, provocateur, dérangeant et toxique à la fois… Une exploration des bonnes et mauvaises choses et des évènements heureux et malheureux qui peuvent se succéder dans la vie. Il parle de possession, entre dérive sectaire et soumission sexuelle. Le film tend plus vers le cauchemardesque que vers le "doux rêve" comme pourrait l'indique le titre "Kind Kindness" (bonté, gentillesse). Difficile donc, de s'intéresser à ses trois histoires qui se ressemblent au fond, mais qui ne nous ressemble pas du tout ! Ceci avec plus de 2h30 de projection, qui peuvent devenir insupportables... On regrette vraiment un scénario comme "The Lobster" (ici) où l'humour grinçant était mieux utilisé. Vraiment dommage, espérons que le réalisateur retrouvera cette verve dix ans plus tard ! Gérard Chargé VU - 1 Zoom -