Ciné-Zoom

 

 

 

Titre original : Perfect days

Distributeur : Haut et Court

 

Musique originale (Titres préexistants) : "The House of the Rising Sun" (The Animals-1964) - "Redondo Beach" (Patti Smith-1975) - "Walkin Thru The Sleepy City" (The Rolling Stones-1964) - "Perfect Day" (Lou Reed-1972) - "Pale Blue Eyes" (The Velvet Underground-1969) - "(Sittin' On) The Dock of the Bay" (Otis Redding-1968) - "Aoi Sakana, Blue Fish" (Sachiko Kanenobu-1972) - "Sunny Afternoon" (The Kinks-1966) - "Brown Eyed Girl" (Van Morrison-1967) - "Feeling Good" (Nina Simone-1965) -"Perfect Day" (version de 2017 par Patrick Watson)

Avec Koji Yakusho, Min Tanaka, Arisa Nakano, Tokio Emoto, Tomokazu Miura, Aoi Yamada, Sayuri Ishikawa, Yumi Aso…

 

 

L'histoire : Hirayama travaille à l’entretien des toilettes publiques de Tokyo. Il s’épanouit dans une vie simple, et un quotidien très structuré. Il entretient une passion pour la musique, les livres, et les arbres qu’il aime photographier. Son passé va ressurgir au gré de rencontres inattendues. Une réflexion émouvante et poétique sur la recherche de la beauté dans le quotidien...

 

 Notre avis : Un Wenders contemplatif et poétique sur le quotidien d'un agent d'entretien des toilettes publiques High-Tech de Tokyo (on se demande, si elles sont toutes comme cela - aussi propres et belles - même dans les quartiers les plus populaires...). On envie cela, quand on voit en général la tenue de la majorité des nôtres en France. Une réalisation très esthétique et une philosophie de vie est développée pour le personnage principal, qui consacre le reste de sa vie aux arts et à la nature. Certainement une métaphore sur notre société et l'assainissement des choses, pour s'attarder et prendre conscience de ce qui est vraiment beau dans notre vie de tous les jours : car qui serait vraiment comblé de faire un tel métier, sauf si c'est pour survivre ? Bien que la situation paraît irréelle, elle est magnifiée, même si les raisons sont motivées par le passé du personnage... qui ressurgit et explique cela. Le métier de cet homme paraît secondaire, afin qu'il puisse se consacrer à ses passions et prendre plaisir à la vie de cette façon. Une vision et un point de vue du réalisateur, qui nous étonnera et nous surprendra toujours ! Une bande son agréable de standards des années 1960/1970. Un prix d'interprétation inattendu pour Koji Yakusho. Gérard Chargé - 3 Zooms -