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SOLUTIONS LOCALES POUR UN DESORDRE GLOBAL

SOLUTIONS LOCALES POUR UN DESORDRE GLOBAL - Notre rencontre

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SOLUTIONS LOCALES POUR UN DESORDRE GLOBAL
Notre rencontre
DES INTERVENANTS
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Rencontre Ciné-Zoom Vidéo avec Coline Serreau aux 14èmes Rencontres du Cinéma de Gérardmer 2010.

Caméra : Stéphane Humbert à Gérardmer (CineAlliance) partenaire de Ciné Zooms

 

Interview de Coline Serreau 

Interview de Coline Serreau pour le film Solutions locales pour un désordre global.
Interview par Gérard Chargé de Ciné Zooms et Florian Magyari de CineAlliance
Vidéo de l'interview par Stéphane Humbert de CineAlliance
Interview réalisée pendant les 14 èmes rencontres du Cinéma de Gérardmer

Photo : Gérard Chargé (ACR)

 

Photo : Gérard Chargé (ACR)

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec Coline Serreau au cinéma Le Prado à Marseille.

Coline Serreau "Dans tous mes films, je me suis intéressé et j'ai porté la réflexion sur les mauvais fonctionnements de la société. Là, j'ai utilisé le documentaire, car il y avait urgence. Suite à des portraits que j'avais réalisés dans différents endroits du monde, le film s'est construit au fur et à mesure, et il était évident que cela ne pouvait pas être une fiction. Je n'ai pas pu aller partout, je ne voulais pas survoler le sujet, mais l'approfondir avec des spécialistes. Et là, déjà, on se rend compte que partout dans le monde, les problématiques sur l'agriculture sont les mêmes et les solutions apportées sont proches les unes des autres. Au bout d'un an, j'avais 170 heures de rushs (images filmées), il nous a fallut ensuite deux ans de montage. Il y avait de la matière pour faire six films, la construction du film s'est faite au montage. Il y a le livre qui sort en librairie le 7 avril 2010 en même temps que le film et qui reprend tous les entretiens que j'ai eu dans leur intégralité avec tous les intervenants. J'avoue, que j'ai fait un film qui n'est pas objectif, car les gens qui sont dans le film défendent un même point de vue, habituellement on ne leur donne pas la parole publiquement. Habituellement, ce sont les industriels ou les politiques qui ont la parole et qui parlent de productivités et profits sur ces sujets."

Photo : Stéphane Humbert à Gérardmer (CineAlliance) partenaire de Ciné Zooms.

"On démarre le film, sur l'origine de cette agriculture que l'on combat, l'agriculture chimique qui utilise les pesticides, issues des armes chimiques restantes à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Tout est fait avec cette agriculture pour nous rendre malades. Tout est à base de pétrole et le pétrole, c'est bientôt fini. Il faudra 10 ou 15 ans, pour recréer la biodiversité des sols, il faudra compter sur l'autonomie et la diversité des sols. Avec cette agriculture néfaste pour les sols, ils ont éradiqué la liberté, afin d'être obligé d'acheter les semences (qui sont naturelles et se reproduisent elles-mêmes normalement), qui ne servent qu'une fois et des engrais chimiques. Il y a des solutions et des leviers qu'il faut mettre en place, ça a commencé. Cela ne va pas être facile, il ne reste que le boycoot de certaines marques et demander aux politiques des actions citoyennes pour cultiver bio : cela à abouti déjà sur Toulouse. Le citoyen a un pouvoir énorme, on est très limité, mais on en a la possibilité. Il faut faire le lien entre les gens qui ne se connaissent pas. Ces problèmes ont des solutions, qui sont rentables avec les diversités."

"Je fais confiance à l'invention et à la créativité des gens, quand ils sont dans des situations difficiles, pour enclencher des choses. Je suis optimiste, car on est en avance  avec ce que je montre dans le film, sur ces puissances où certains profitent du système et ou d'autres subissent, ou certains sont conscients et d'autres inconscients. on est bien embringués dans ce système néfaste qui rend malade et ou il faut faire des réparations. L'industrie chimique, fait travailler les médecins, les grands groupes pharmaceutiques. Et on voit, que les gens ont bien compris avec la Grippe A."

"Je ne roule pour personne, je ne me servirais jamais de ma notoriété pour donner des conseils aux gens, mais je pense que ces problèmes, nuis les subissons tous et qu'il va falloir en prendre conscience, nos vies et celles de nos enfants sont en danger ! Je me rapproche des paysans, afin que ce soit une profession noble, plutôt qu'être une insulte aujourd'hui. Je pense que le film va répondre à un grand besoin. il y a un mouvement général qui montre le mouvement, et que l'on ne peut plus continuer de cette façon."

Photo : Gérard Chargé (ACR) 

"Mon film "La belle verte" est sorti trop tôt, j'étais en avance , quand il est sorti, les gens n'ont pas compris : maintenant, ils sont prêts et ils ne le verront pas de la même façon. Il ressort en DVD."

Propos recueillis par Gérard Chargé au "Point de Bascule" (association "Vivement Maintenant !"), à Marseille.

 

QUELQUES-UNS DES INTERVENANTS DANS LE FILM (voir page suivante)



 

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