Ciné-Zoom

Le cinéma français se porte plutôt bien, en tout cas mieux que les autres et de nombreux festivals de cinéma existent en France dont le festival de Cannes qui reste incontestablement, pour le monde entier, le plus grand et le plus prestigieux des festivals. Il y a aussi Deauville pour les films Américains, il y a Angers, La Rochelle, Belfort et aussi Clermont-Ferrand pour le court-métrage… Pour n’en citer que quelques-uns. Tous ces festivals sont importants car ils se battent pour défendre la création cinématographique française et internationale, et permettent à de très bons films, totalement inconnus et ignorés, d’accéder aux publics. Ces festivals permettent une mise en lumière de la création cinématographique mondiale, une découverte des nouveaux talents et une appréhension sans cesse renouvelée des questionnements de la communauté humaine, en France et dans le monde entier.

Pourquoi créer un nouveau festival ?… Et pourquoi le créer à Dieppe ! Petite ville, port tranquille de Haute-Normandie à des années lumières des fastes et des paillettes Deauvillaises et Cannoises ?... La plage la plus proche de Paris, les galets, les premiers bains de l’histoire totalement oubliés, depuis si longtemps, par le plus grand nombre excepté peut-être par les gens simples.

Parce que sa volonté est justement de créer un festival populaire. Il s’agit du “Populaire“ dont parle un Jean Vilar, plutôt que toute autre chose. C’est à dire “ouvert à tous“. C'est un festival qui offre un cinéma de qualité, accessible au plus grand nombre, y compris les plus humbles et les moins cultivés.

L'intention du festival :
Défendre la création en favorisant un certain éclectisme, un certain pluralisme, sans chapelles, sans à priori, sans aucun filtre de sélection si ce n’est celui de la qualité cinématographique et de la sincérité humaine. Sans qu’un genre de cinéma ne soit privilégié aux dépens d’un autre genre.

La figure emblématique du festival sera "Bourvil" parce qu’il incarne pour les organisateur et pour beaucoup de français, la bonté et la générosité populaire ; le talent et l’humilité ; le cinéma populaire de qualité ; le génie comique comme dans « La grande vadrouille » de Gérard Oury et le génie dramatique comme dans « Le cercle rouge » de Jean-Pierre Melville…

Le festival se veut à son image. Des films de qualité : certains plus accessibles, d’autres plus difficiles, afin que chacun puisse trouver “sa nourriture terrestre“ dans le foisonnement de cet événement. Un festival qui soit capable de fédérer tous les cinémas de tous les genres, dans une célébration joyeuse, festive et populaire du septième art.
Le 1er festival international du film de Dieppe rend hommage à son invité d'honneur Dominique Blanc avec la projection de deux films: "Stand by" de Roch Stephanik et "Après la vie" de Lucas Belvaux

Le festival est aussi l'occasion "des rencontres cinématographiques" avec des débats et des tables rondes avec des professionnels dont l'accès est libre et ouvert à tous. Cette année les rencontres ont pour thème l'écriture cinématographique.

Le festival va rendre hommage aux compositeurs de musiques de films : Camille Saint Saëns, Jean-Claude Petit et Bruno Coulais lors de la soirée du “CENTENAIRE DE LA PREMIÈRE MUSIQUE DE FILM“ en partenariat avec l’Union des Compositeurs de Musiques de Films (UCMF) & Le conservatoire Camille Saint Saëns de Dieppe

Le festival propose une exposition autour du travail du célèbre Storyboarder Bruno de Dieuleveut Une manière de rencontrer cet aspect méconnu mais spectaculaire du cinéma. Sur des films d'Agnès Jaoui, Patrice Leconte, Régis Wargnier et bien d'autres.

Le festival rendra hommage à l'enfant du pays BOURVIL avec la projection sur les pelouses du front de mer sur écran géant de "La grande vadrouille" De Gérard Oury

Une exposition de pièces exceptionnelles autour de la vie et l'oeuvre de Bourvil est présenté dans les locaux de la MJC de Dieppe, lieu idéal pour cet événement.

Pour le 40ème anniversaire de Mai 68, le festival rend hommage au grand documentariste, journaliste et réalisateur français Marcel Trillat avec la projection de 4 Documentaires: "1er mai à Saint-Nazaire", “Le temps d’apprendre à vivre“, “SOS Hôpital“, “Etranges Etrangers“.

Le festival fait la passerelle entre le cinéma et le théâtre avec les lectures d’“Agatha“ de Marguerite Duras, “Jardinage humain“ et “ Et balancez mes cendres sur Mickey“.

Les soirées du festival se passe en musique. “Happy hours“ en musique et soirées spéciales… De nombreux groupes régionaux pousseront enfin la chansonnette samedi 14 juin sur la grande scène du village, et un concert exceptionnel de Rona Hartner clôturera notre festival dimanche 15 juin…