
Sortie de la saga intégrale en 8 films (4 BR) : le 4 Novembre 2025
BR 1 - LA PIVOINE ROUGE -VU- 3 Zooms - / LA REGLE DU JEU -VU- 2 Zooms -
BR 2 - LE JEU DES FLEURS -VU-3 Zooms - / L'HERITIERE -VU- 3 Zooms -
BR 3 - CHRONIQUE DES JOUEURS -VU- 2 Zooms - / LE RETOUR D'ORYU -VU- 2 Zooms -
BR 4 - PREPARE-TOI A MOURIR -VU- 2 Zooms - / LE CODE YAKUSA -VU- 2 Zooms -
Huit films précurseurs sur la puissance féminine, sur les pas d’une héroïne
qui inspira le personnage culte de Lady Snowblood comme l’héroïne sabreuse du "Kill Bill" de Quentin Tarantino.
Disponible en coffret limité
4 Blu-ray le 4 novembre
et en salle le 5 novembre
| POUR LA 1RE FOIS EN 4 BLU-RAY • INCLUS UN LIVRET DE 80 PAGES
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A propos : Plongeant son héroïne au cœur d’un univers jusqu’alors réservé aux hommes, la saga intégrale "Lady Yakuza" redéfinit le film de yakuzas en costumes en le féminisant avec audace et raffinement. Sous les traits de l’éblouissante Junko Fuji, Oryu la Pivoine Rouge, combattante à la fois résiliente et implacable, fait voler en éclats les stéréotypes à travers son défi lancé aux codes du patriarcat yakuza. Prônant le sens de l’honneur dans un monde régi par la violence et la corruption, la saga enthousiasme par le style de sa mise en scène, typique de la Toei de la fin des années soixante. LES SUPPLÉMENTS
BLU-RAY 1 À 4 : 8 PRÉFACES DE STÉPHANE DU MESNILDOT • 8 BANDES-ANNONCES ORIGINALES BLU-RAY 2 : TONY RAYNS À PROPOS DE "LADY YAKUZA" (20 mn) BLU-RAY 4 : "NINKYO EIGA" : UN ENTRETIEN INÉDIT AVEC STÉPHANE DU MESNILDOT (30 mn) LE LIVRET/PORTFOLIO EXCLUSIF (80 PAGES) Un livret/portfolio regroupant les affiches originales, les synopsis et les crédits des films, le tout agrémenté de plus de 50 photos. |
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BLU-RAY 1
• 1/LA PIVOINE ROUGE (1968 – Couleurs – 98 mn - Japon)
Synopsis : Sous l’ère Meiji (1868-1912), alors que Ryuko, fille du chef du clan Yano, prépare ses noces, son père est trahi et assassiné. Renonçant à son destin de femme, Ryuko prend la décision de marcher sur les traces de son père en assumant sa succession comme chef de clan. Tatouée de fleurs rouges comme le sang, elle part sur les routes du Japon pour s'aguerrir, s'initier aux pratiques yakuza et venger son père. Devenue une célèbre joueuse itinérante surnommée Oryu la pivoine rouge, elle fait la connaissance de Katagiri, un yakuza solitaire marqué par un terrible secret...
Notre avis : En bas de page pour les huit films. Gérard Chargé - 3 Zooms -
• 2/LA RÈGLE DU JEU (1968 – Couleurs – 95 mn - Japon)
Synopsis : Hébergée par le clan Togasaki qui gère le marché de la soie, Oryu est témoin de la souffrance des paysans étranglés par leur usuriers sans fois ni lois. Après avoir relevé le défi du redoutable couple de joueurs formé par Oren et son mari émasculé, Oryu décide d'aider Togasaki à contrer les manoeuvres crapuleuses d'un clan yakuza qui ambitionne de prendre le contrôle économique de la région par tous les moyens. D'abord en rachetant les reconnaissances de dettes des paysans, puis en créant sa propre filature de soie et enfin en s'attaquant traitreusement à Togasaki...
Notre avis : En bas de page pour les huit films. Gérard Chargé - 2 Zooms - Ce film approfondit la thématique ouvertement féministe du personnage de "la pivoine rouge", évoluant dans un milieu masculin. Réalisé par le futur maitre du pinku, ce second volet est également le plus érotique...
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• 3/LE JEU DES FLEURS (1969 – Couleurs – 98 mn - Japon)
Synopsis : Ryuko Yano, surnommée Oryū la pivoine rouge, se rend à Nagoya auprès du clan Nishinomaru pour poursuivre sa formation de yakuza. Malgré des présentations en règle, elle est fraîchement accueillie car une rumeur la présentant comme une tricheuse est parvenue aux oreilles du clan...
Notre avis : En bas de page pour les huit films. Gérard Chargé - 3 Zooms - Le film "yakusa" décrit les marginaux japonais, samouraïs déchus, voleurs de grands chemins et joueurs. C'est dans les années 1960 que ce cinéma connut une très grande vogue au Japon. L'originalité de ce film réside dans le fait que le héros est une femme, qui vagabonde d'un pays a l'autre. C'est une joueuse de cartes formidable, elle est dotée d'une capacité invincible dans les arts martiaux et au combat. Les héros des films "yakusa" sont devenus aussi populaires que l'étaient les samouraïs dans les pièces de théâtre de kabuki.
• 4/L’HÉRITIÈRE (1969 – Couleurs – 95 mn - Japon)
Réalisé par : Shigehiro Ozawa
Avec Sumiko Fuji,
Hiroyuki Nagato,
Bin Amatsu,
Ken Takakura,
Kyōsuke Machida,
Hōsei Komatsu,
Shunya Wazaki, Tatsuo Endō, Shoji Nakayama, Hitoshi Ōmae, Keiji Takamiya, Misa Toki, Machiko Yashiro,
Ryōsuke Kagawa...
Synopsis : Après plusieurs mois passés à arpenter le Japon pour s'initier aux rites Yakuza, Oryu la pivoine rouge est encouragée par un vénérable chef yakuza à reconstituer le clan Yano, jadis dirigé par son père. La cérémonie de transition du nom est organisée, mais Oryu doit d'abord faire une nouvelle fois ses preuves en menant à bien le difficile chantier de construction d'une voie de chemin de fer. Une tache rendue périlleuse par la révolte des bateliers inquiets pour leurs emplois et par les agissements criminels d'un clan rival qui rêve de s'adjuger le chantier... La célèbre pivoine rouge poursuit son périple vers l'inconscient collectif japonais.
Notre avis : En bas de page pour les huit films. Gérard Chargé - 3 Zooms - Sortie en 1969, ce 4eme volet de la série Lady Yakuza, signé par l'auteur culte de "Street Fighter", est a la fois l'un des plus engagés socialement et l'un des plus violents.
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• 5/CHRONIQUE DES JOUEURS (1969 – Couleurs – 110 mn - Japon)
Synopsis : Avant de mourir, un des lieutenants de Oryu lui avoue avoir du se battre pour protéger son honneur de femme. Oryu vient de reformer le clan Yano, mais sa quête initiatique à la recherche de la voie d'exemplarité n'est pas achevée. Hébergée par un ancien yakuza rentré dans le rang, Oryu décide de l'aider à défendre les métayers, étranglés par leurs propriétaires terriens, eux mêmes rançonnés par des yakuzas en quête des fonds nécessaires à l’organisation d'un grand tournoi de cartes. Tournoi auquel la pivoine rouge a bien l'intention de participer...
Notre avis : En bas de page pour les huit films. Gérard Chargé - 2 Zooms - L'épisode le plus impur de la série Lady Yakuza, ce cinquième volet est signé par l'auteur du premier. On y retrouve les préoccupations sociales et féministes des précédents, agrémentées d'outrances mélodramatiques et d'incursions pop dans le film de gangster...
• 6/LE RETOUR D’ORYU (1970 – Couleurs – 100 mn - Japon) Réalisé par : Tai Katō
Avec Sumiko Fuji,
Tōru Abe,
Kanjūrō Arashi,
Bunta Sugawara, Aoyama Tsunejiro, Akira Shioji, Yōko Mihara,
Yōsuke Kondō,
Bin Amatsu, Shōtarō Hayashi,
Kuniomi Kitani,
Tomisaburō Wakayama,
Tsuyako Okajima...
Synopsis : Oryu la pivoine rouge traverse le japon d'une maison de jeu à l'autre à la recherche de Okimi, une orpheline aveugle qu'elle s'est juré d'aider quelques années auparavant mais dont elle a perdu la trace. Elle la retrouve enfin dans les rues de Tokyo, opérant comme pickpocket autour d'un théâtre géré par un clan yakuza. Un vieux chef honorable prend la décision d'adopter Okimi afin de lui offrir une seconde chance et de favoriser son union avec l'homme qu'elle aime. Dans l'ombre plusieurs clans rivaux ourdissent des complots pour prendre le contrôle du théâtre...
Notre avis : En bas de page pour les huit films. Gérard Chargé - 2 Zooms - Tai Kato revient aux manettes pour le sixième Lady Yakuza, suite directe du "Jeu des fleurs" qu'il avait déjà réalisé. Visuellement époustouflant, le film contient la plus belle séquence finale de toute la série, un massacre au sommet d'une tour proprement anthologique...
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• 7/PRÉPARE-TOI À MOURIR ! (1971 – Couleurs – 93 mn - Japon)
Synopsis : Oryu la pivoine rouge s'interpose pour sauver Yasu le bossu, un joueur injustement accusé de triche. Après l'avoir innocenté, elle rencontre monsieur Yuki, un yakuza repenti, veuf et père d'un petit garçon pour lequel elle se prend d'affection. Yuki tente d’empêcher une entente entre le gouvernement, l'armée et des clans yakuza, unis pour l'exploitation d'une raffinerie qui pollue les terres des paysans voisins et les rend inexploitable. Doublement trahi Yuki est victime d'une tentative d'assassinat et les promesses de dédommagement des paysans qu'il avait obtenues ne sont pas honorées...
Notre avis : En bas de page pour les huit films. Gérard Chargé - 2 Zooms - Ce septième et avant dernier volet de la série Lady Yakuza, l'un des trois signés par Tai Kato, marque l'apogée stylistique de la saga. Multipliant les séquences d'anthologie, le film est un monument à la gloire de Junko Fuji, alors au sommet de sa beauté...
• 8/LE CODE YAKUZA (1972 – Couleurs – 96 mn
- Japon)
Réalisé par : Buichi Saitō
Synopsis : A la mort de sa vieille amie Madame Otaka, Oryu la pivoine rouge est prise sous le feu d'une terrible guerre de succession pour le contrôle du plus important clan yakuza de la ville d'Osaka. Désignée comme médiatrice, elle reçoit pour mission de faire élire Iwaki, héritier souhaité par Otaka à la surprise générale, lui qui semblait pourtant écarté de la succession après avoir organisé des jeux clandestins. Fou de rage et de frustration, son rival Matsukawa est poussé par des clans malveillants à se rebeller contre la décision de Otaka, donc contre son exécutrice testamentaire, la pivoine rouge...
Notre avis : En bas de page pour les huit films. Gérard Chargé - 2 Zooms - Cet ultime volet des aventures de la pivoine rouge voit la belle Junko Fuji achever sa quête initiatique dans le milieu Yakuza. Signé par Buichi Saito la même année que le troisième "Baby Cart", c'est le chant du cygne idéal d'une des plus grandes séries du cinéma japonais...
Notre avis pour les huit films : Le premier est pour moi le meilleur de la série : il plante le décor et les intentions de ce personnage féminin hors du commun... Il entremêle habilement préoccupations sociales et féministes avec des combats non démonstratifs menés comme des ballets parfaitement chorégraphiés. Sensualité et désirs amoureux sont sous-jacents. Le portrait d'une héroïne tragique, sacrifiant sa féminité à son devoir filial. La photographie est superbement bien restaurée et les couleurs magnifiques. Le tout est remarquablement interprété par l'actrice principale qui porte toute la série sur ses épaules, par son charme et sa sérénité. Elle incarne avec élégance cette figure emblématique du cinéma d’exploitation nippon. Elle est une héroïne redoutable dans le maniement des armes tranchantes mais en même temps un être sensible et à l’écoute des autres, à mille lieux des personnages de bêtes sauvages incarnant souvent ses pendants masculins dans le genre. Sumiko Fuji, semble prendre plaisir à interpréter et à défendre à fond ce personnage peu commun pour l'époque, remettant en question la domination masculine d'un pays où la soumission est de mise. Son personnage est empreint de droiture, de sobriété et de force de caractère. Une série de films très agréables, même s'ils sont parfois inégaux, qui nous plonge dans un univers masculin où une femme prend le dessus pour la première fois. L'histoire se déroule au milieu de l'ère Meiji (1868-1912), une période de profonds bouleversements dans la société japonaise tiraillée entre son passé féodal et autarcique, et une modernité à marche forcée ouverte sur l'Occident est particulièrement pertinent pour illustrer les changements qui affectent le milieu fermé des "bakuto" (le monde des joueurs de cartes), les ancêtres des yakuzas : dommage que nous occidentaux, nous ne comprenons pas ce jeu, qui parfois à l'image peut paraître long. Quelques notes humoristiques sont inappropriées à mon goût dans certains épisodes. Certains épisodes sont plus forts que d'autre, comme le premier, le troisième et le quatrième, qui sont au dessus des autres. La musique et la chanson de la pivoine rouge qui revient assez souvent sont ensorcelantes et charmeuses... Un agréable moment, qui nous emportera à la découverte d'une saga unique... Gérard Chargé -VUS- 2 et 3 Zooms -