Ciné-Zoom

 

Notre avis : L'histoire prend le temps de s'installer avec une description et une dimension sociale dans la première partie : heureusement que l'on peut garder en mémoire cette partie, car ensuite l'explosion de violence de cette sirène, que la perte de son mari a poussé vers une folie meurtrière qui peut nous déranger, sauf pour les amateurs du genre. Ce qui domine malgré des séquences sanglantes à outrance, c'est une profonde mélancolie à partir d'un amour perdu, c'est justifié et pas complètement gratuit, malgré le démonstratif de telles séquences, que l'on peut réprouver, même si elles peuvent servir d'exutoire... La partie mélancolique que l'on apprécie pourrait représenter une tristesse constatée face à la violence du capitalisme à l'égard du monde naturel et de l'irrespect envers le métier de pêche sous-marine condamné par l'industrie nucléaire. La musique est jolie et participe à cette mélancolie. Le film remporta 3 Prix au Festival du film de Yokohama  en 1985 : meilleur réalisateur, meilleure actrice et meilleure cinématographie. Il faut vraiment être fan du genre et de ces films japonais pour apprécier à 100 % une telle réalisation, plus supportable que certaines autres... Gérard Chargé - 2 Zooms -