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ROKIA TRAORE |
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Chanteuse, auteur-compositeur-interprète, et guitariste malienneNée le 24 janvier 1974 à Bamako, Rokia Traoré est une Bambara originaire de la région de Bélédougou. Comme son père était diplomate, elle a beaucoup voyagé dans sa jeunesse Algérie, Arabie saoudite, France et Belgique où elle étudie à Bruxelles. Son père pratique le saxophone et ses sœurs pratiquent le chant traditionnel dans les cérémonies familiales. Dans les années 90, elle s'installe en France, à Amiens.
Dotée d'une voix exceptionnelle, elle travaille avec un ami de son père, le vieux maître Massamou Welle qui aide la jeune femme à forger sa voix. A l'âge adulte et après de multiples allers et retours avec son pays, elle s'installe sur sa terre natale. Elle ne tarde pas à écrire elle-même quelques chansons dont les influences occidentales mêlées aux sonorités traditionnelles séduisent tout un public de gens de sa génération et d'étudiants.
Lorsqu'elle a 20 ans, elle est déjà donc une artiste connue dans son pays, lorsque le musicien Ali Farka Touré, star dans son pays, la repère. Il peaufine son apprentissage de la guitare et l'encourage à composer.
En 1995, "Finini" lui ouvre la porte du succès. Elle fait de nombreux concerts. Elle rentre au Mali pour faire de la chanson son métier et suit des cours à Bamako et travaille avec le musicien Souleymane Kolly. Invitée au MASA (Marché des Arts et des Spectacles en Afrique), elle préfère refuser et continuer à travailler.
Elle s'entoure d'une équipe formée à l'école de la tradition. Elle se distingue par son style artistique mêlant tradition malienne (musique mandingue) et modernisme occidental. Ses musiciens utilisent surtout les instruments traditionnels balafon, n'goni, karignan, guitare, djembé, yabara mais sa voix reste libre de s'éloigner des canons esthétiques établis.
Elle participe au concoure pour le prix Découverte Afrique de Radio France Internationale. Avec sa guitare sèche et accompagnée de quelques instruments traditionnels, elle présente un titre sur les enfants, "Mouneïssa", Le jury Présidé par Papa Wemba est séduit par sa voix haute et sa personnalité musicale. Elle remporte donc le prix face à des artistes plus connus et plus expérimentés.
En 1998, elle sort son album "Mouneïssa" réalisé dans le nord de la France. Les neuf titres de l'album sont écrits et chantés en bambara, des poèmes teintés de blues. Elle démarre à Bruxelles une tournée européenne qui la mène en Suisse, en Allemagne, puis à Paris. Elle participe aussi à de nombreux festival dont les Musiques Métisses d'Angoulême fin mai ou les Francofolies de la Rochelle en juillet.
En 2000 elle sort son deuxième album "Wanita", qui remporte un vif succès. Elle repart en tournée européenne et américaine. En 2001, elle est l'une des nombreuses interprètes du titre "Que serais-je demain ?" en tant que membre du collectif féminin "Les Voix de l'espoir" créé par Princess Erika. Très influencée par Billie Holiday, elle participe en 2005, aux États-Unis, au spectacle "Billie & Me", consacré à la vie de la chanteuse légendaire.
En 2003 elle poursuit avec son troisième album "Bowmboï" enregistré en grande partie au Mali, il oscille entre sonorités africaines et ambiance folk. Elle chante "Mariama" en duo avec le chanteur Ousmane Sacko et le prestigieux Kronos Quartet . L'album reçoit le prix du meilleur album de l’année dans la catégorie "World Music" par le média britannique BBC Radio 3.
L'année suivante elle participiale aux grands festivals français, tels que celui des Vieilles Charrues, puis effectue outre Atlantique une longue tournée qui passe par la Jamaïque, le Canada et les Etats-Unis. Elle retourne aux Etats-Unis pour participer à une tournée en hommage à Billie Holliday en compagnie des chanteuses américaines Fontella Bass, Joan Osborne, Dianne Reeves et Nancy Wilson.
En 2005, Après plusieurs concerts, elle décide de faire une pause. Elle s'occupe de sa famille et son fils. Elle réalise la musique d'un spectacle, "2147, l'Afrique" de Jean-Claude Gallotta et Moïse Touré, créé en 2006 à Bamako.
En 2008, Elle enregistre dans le sud de la France "Tchamantché" Elle remporte une Victoire de la musique dans la catégorie "musiques du monde" pour son album "Tchamantché". Le style de cet album est plus moderne, avec des touches de blues et de rock. Elle est très investie dans la Fondation Passerelle, qu'elle a créée en 2009 et dont le but est de "soutenir le processus d'organisation et de développement de l'économie de la musique et des arts de la scène au Mali".
Fin 2010, Peter Sellars lui demande de composer la musique de la pièce "Desdemona", sur des textes de l'écrivaine américaine Toni Morrison. Elle interprète cette pièce en chanson sur les scènes d'Europe et des Etats-Unis au printemps et à l'automne. Elle est accompagnée par trois musiciens et trois choristes venus du Mali et issus de sa fondation Passerelle.
En 2013 son album, "Beautiful Africa" , consolide son attachement à ses racines, au continent et au pays qu'elle aime tant. Elle est la lauréate du grand prix 2014 de la Sacem dans la catégorie "musiques du monde"
En 2015, elle fait partie du jury des longs-métrages du festival de Cannes sous la présidence de Joel et Ethan Coen, aux côtés des actrices Sophie Marceau, Rossy de Palma et Sienna Miller ; de l'acteur Jake Gyllenhaal et des réalisateurs Guillermo del Toro et Xavier Dolan.
Lorsqu'elle a 20 ans, elle est déjà donc une artiste connue dans son pays, lorsque le musicien Ali Farka Touré, star dans son pays, la repère. Il peaufine son apprentissage de la guitare et l'encourage à composer.
En 1995, "Finini" lui ouvre la porte du succès. Elle fait de nombreux concerts. Elle rentre au Mali pour faire de la chanson son métier et suit des cours à Bamako et travaille avec le musicien Souleymane Kolly. Invitée au MASA (Marché des Arts et des Spectacles en Afrique), elle préfère refuser et continuer à travailler.
Elle s'entoure d'une équipe formée à l'école de la tradition. Elle se distingue par son style artistique mêlant tradition malienne (musique mandingue) et modernisme occidental. Ses musiciens utilisent surtout les instruments traditionnels balafon, n'goni, karignan, guitare, djembé, yabara mais sa voix reste libre de s'éloigner des canons esthétiques établis.
Elle participe au concoure pour le prix Découverte Afrique de Radio France Internationale. Avec sa guitare sèche et accompagnée de quelques instruments traditionnels, elle présente un titre sur les enfants, "Mouneïssa", Le jury Présidé par Papa Wemba est séduit par sa voix haute et sa personnalité musicale. Elle remporte donc le prix face à des artistes plus connus et plus expérimentés.
En 1998, elle sort son album "Mouneïssa" réalisé dans le nord de la France. Les neuf titres de l'album sont écrits et chantés en bambara, des poèmes teintés de blues. Elle démarre à Bruxelles une tournée européenne qui la mène en Suisse, en Allemagne, puis à Paris. Elle participe aussi à de nombreux festival dont les Musiques Métisses d'Angoulême fin mai ou les Francofolies de la Rochelle en juillet.
En 2000 elle sort son deuxième album "Wanita", qui remporte un vif succès. Elle repart en tournée européenne et américaine. En 2001, elle est l'une des nombreuses interprètes du titre "Que serais-je demain ?" en tant que membre du collectif féminin "Les Voix de l'espoir" créé par Princess Erika. Très influencée par Billie Holiday, elle participe en 2005, aux États-Unis, au spectacle "Billie & Me", consacré à la vie de la chanteuse légendaire.
En 2003 elle poursuit avec son troisième album "Bowmboï" enregistré en grande partie au Mali, il oscille entre sonorités africaines et ambiance folk. Elle chante "Mariama" en duo avec le chanteur Ousmane Sacko et le prestigieux Kronos Quartet . L'album reçoit le prix du meilleur album de l’année dans la catégorie "World Music" par le média britannique BBC Radio 3.
L'année suivante elle participiale aux grands festivals français, tels que celui des Vieilles Charrues, puis effectue outre Atlantique une longue tournée qui passe par la Jamaïque, le Canada et les Etats-Unis. Elle retourne aux Etats-Unis pour participer à une tournée en hommage à Billie Holliday en compagnie des chanteuses américaines Fontella Bass, Joan Osborne, Dianne Reeves et Nancy Wilson.
En 2005, Après plusieurs concerts, elle décide de faire une pause. Elle s'occupe de sa famille et son fils. Elle réalise la musique d'un spectacle, "2147, l'Afrique" de Jean-Claude Gallotta et Moïse Touré, créé en 2006 à Bamako.
En 2008, Elle enregistre dans le sud de la France "Tchamantché" Elle remporte une Victoire de la musique dans la catégorie "musiques du monde" pour son album "Tchamantché". Le style de cet album est plus moderne, avec des touches de blues et de rock. Elle est très investie dans la Fondation Passerelle, qu'elle a créée en 2009 et dont le but est de "soutenir le processus d'organisation et de développement de l'économie de la musique et des arts de la scène au Mali".
Fin 2010, Peter Sellars lui demande de composer la musique de la pièce "Desdemona", sur des textes de l'écrivaine américaine Toni Morrison. Elle interprète cette pièce en chanson sur les scènes d'Europe et des Etats-Unis au printemps et à l'automne. Elle est accompagnée par trois musiciens et trois choristes venus du Mali et issus de sa fondation Passerelle.
En 2013 son album, "Beautiful Africa" , consolide son attachement à ses racines, au continent et au pays qu'elle aime tant. Elle est la lauréate du grand prix 2014 de la Sacem dans la catégorie "musiques du monde"
En 2015, elle fait partie du jury des longs-métrages du festival de Cannes sous la présidence de Joel et Ethan Coen, aux côtés des actrices Sophie Marceau, Rossy de Palma et Sienna Miller ; de l'acteur Jake Gyllenhaal et des réalisateurs Guillermo del Toro et Xavier Dolan.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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