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ELIE CHOURAQUI |
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Réalisateur, Acteur, producteur et scénariste français.
Né le 3 juillet 1950 à Paris, Elie Chouraqui est issu d’une famille juive modeste de quatre enfants, rien ne le prédisposait à entamer une carrière artistique qui l'amènera à devenir metteur en scène, scénariste, producteur, acteur, écrivain. Il suit des études classiques, lettres, droit, mais déserte rapidement les facs du Quartier latin qu’il trouve: "angoissantes, fermées, ne donnant d’espoir qu’à ceux dont les parents les ont précédés sur les mêmes bancs".
Il fait son service militaire au Bataillon de Joinville et devient par hasard international de volley-ball. Capitaine de l’équipe de France, il participe à la coupe d’Europe, aux championnats du monde, en portant le maillot tricolore plus de 112 fois. Il est embauché à la rédaction du quotidien France Soir où il rédige des articles sportifs. Il rencontre le cinéma lors du tournage d’un film de Claude Lelouch "Smic, Smac, Smoc" à La Ciotat, patrie des frères Lumière. Il est alors assistant réalisateur.
Il devient premier assistant durant quelques années, d'abord chez Claude Lelouch pour "L'aventure c'est l'aventure" notamment, où on le voit en soldat révolutionnaire sud-américain, ou "La Bonne Année", mais aussi d'autres grands cinéastes français. , notamment "La Gifle" de Claude Pinoteau en 1974 et "Un éléphant, ça trompe énormément" d'Yves Robert en 1976. Il brûle les étapes, écrit des premiers scripts qu’ils qualifient aujourd’hui de charmants et d’indigents.
Il réalise un court métrage: "Une perte de temps" et réalise plus de cent films publicitaires puis rencontre Anouk Aimée. Il écrit pour elle "Mon premier amour" qu’il adapte d’un roman de Jacques-Alain Léger. Mais personne ne veut produire ce film trop triste (l’histoire d’un fils qui accompagne sa mère malade jusqu’au seuil de la mort dans une histoire d’amour passionnée frisant l’inceste). Il fonde alors sa société 7 Films cinéma et produit lui-même son film: Au côté d’Anouk Aimée, il choisit Richard Berry, qui apparaît pour la première fois à l’écran dans un premier rôle, Jacques Villeret et Nathalie Baye. Karl Lagerfeld crée les costumes, Hilton Mac Connico réalise les décors, et Robert Alazraki en est l’opérateur. Elie Chouraqui, comme producteur, perd beaucoup, mais le film est un succès critique qui lance sa carrière.
Il fait un détour par la télévision avec "Une page d'amour" d'après Émile Zola, produit par Christine Gouze-Raynal où il met en scène à nouveau Anouk Aimée, accompagnée cette fois de Bruno Cremer et Catherine Hiegel. Il écrit "Qu'est-ce qui fait courir David ?" qu’il produit aussi, comme il produira ou coproduira tous ses films. Le film est sélectionné au festival de Cannes, pour des raisons qu'il ne s'explique pas, tous les films sélectionnés sont déprogrammés pour être remplacé par d’autres. Le film interprété par Francis Huster, Nicole Garcia, Charles Aznavour, André Dussollier, Michel Jonasz et Anouk Aimée, rencontre néanmoins un succès public et est nommé aux César dans plusieurs catégories.
En 1984, pour son nouveau film, "Paroles et musique", Isabelle Adjani accepte le rôle de Margaux, l’héroïne du film. Mais à quelques jours du tournage, elle abandonne le rôle. Catherine Deneuve, que Chouraqui contacte aussitôt, reprend le rôle au vol. Christophe Lambert, Richard Anconina et la jeune Charlotte Gainsbourg, dont c'est le premier rôle à l'écran, l'accompagnent. Et le film rencontre un nouveau succès public.
En 1987, le producteur Arnon Milchan contacte le cinéaste et lui propose son premier film en langue anglaise, "Man on Fire". Le réalisateur qui affectionne les drames et les histoires d’amours impossibles se plonge dans cette première expérience hollywoodienne, un thriller dans lequel un ancien agent de la CIA, Creasy, est engagé pour protéger la fille d’un riche industriel américain, il dirige alors Joe Pesci, Danny Aiello et Scott Glenn. Le film connaîtra un remake avec Denzel Washington.
Dans ses films, il privilégie souvent les thèmes de l’égalité, les droits de l’homme, la liberté, l’amour, l’espoir, la justice, la paix dans une constante impasse, ses origines juives, l’identité et sa recherche. Il débute le tournage de "Miss Missouri", où il retrouve Richard Anconina qu’il entraine avec lui, entre Chicago et Kansas City, dans un road movie où un homme, à la recherche d'une femme qu’il croit aimer, se dilue dans le paysage américain avant de comprendre qui il est.
Il poursuit avec "Les Marmottes" qu’il coécrit avec Danièle Thomson, interprété par Gérard Lanvin, André Dussollier, Jean-Hugues Anglade, Jacqueline Bisset, Virginie Ledoyen, Christian Charmetant, Daniel Gélin, Anouk Aimée, et qui illustre avec une forte dose d’humour le fameux: "Famille je vous hais". Le film est un nouveau succès dont TF1 en tirera une saga télévisuel.
En 1995, il tourne "Les Menteurs" avec Jean-Hugues Anglade au côté de Lorraine Bracco, Sami Frey et Valeria Bruni-Tedeschi. Il raconte l’histoire d’un cinéaste las de l’univers factice et mensonger dans lequel il gravite. Ironie, la fiction est rejointe par le réel. Le film est ovationné à Berlin.
En 1999, il réalise "Harrison's Flowers" avec Andie McDowell, Adrien Brody, David Strathairn, Brendan Gleeson, Elias Koteas. Le film, sélectionné dans de nombreux festival dont celui de Saint Sébastien, raconte l’obstination d’une femme à retrouver son mari dans une Yougoslavie en guerre. La presse française et internationale salue la réussite du film.
En 2000, il se lance un nouveau défi avec "Les Dix Commandements". Ce spectacle musical, qu’Elie Chouraqui écrit, produit et met en scène avec la complicité du compositeur Pascal Obispo, des paroliers Florence et Guirao, de Kamel Ouali pour les chorégraphies et de Sonia Rykiel pour les costumes, devient l’événement de la rentrée 2000. Il va drainer en France plus de 1 800 000 personnes, 3 300 000 supports disque seront vendus ainsi que 600 000 vidéos du spectacle. "Les Dix Commandements" sont joués en Italie, au Japon, aux États-Unis, en Belgique, en Suisse, jusqu'en Corée du Sud.
En parallèle, il coproduit le film de Takashi Koizumi "Après la pluie". Par ailleurs, il termine l’écriture d’un premier roman "La vie n’est qu’une ombre qui passe", l’histoire d’un aventurier qui usurpe l’identité d’un aristocrate, avant de jouer les révolutionnaires en Amérique. Il enchaîne avec un essai "Le Sage et l’Artiste" qu’il co-écrit avec son homonyme le philosophe André Chouraqui, et met en production sur une musique de Maxime Le Forestier cette fois, un autre spectacle musical "Spartacus le gladiateur".
Enfin, il commence le tournage de son film "Ô Jérusalem", adapté du bestseller de Dominique Lapierre et Larry Collins!
En 2008, il se présente aux élections municipales à Neuilly-sur-Seine, sur la liste conduite par le divers droite Jean-Christophe Fromantin et soutenue par l'UMP. Il est élu conseiller municipal.En 2009, cet artiste touche-à-tout met en scène la comédie "Celle que j'aime", dans laquelle il retrouve Marc Lavoine Darmon presque quinze ans après leur première collaboration sur "Les Menteurs", et aussi Barbara Schultz et Gérard.
En 2010 le festival international du film d'amour de Mons le met à l'honneur pour ses 40 ans de carrière.
Il devient premier assistant durant quelques années, d'abord chez Claude Lelouch pour "L'aventure c'est l'aventure" notamment, où on le voit en soldat révolutionnaire sud-américain, ou "La Bonne Année", mais aussi d'autres grands cinéastes français. , notamment "La Gifle" de Claude Pinoteau en 1974 et "Un éléphant, ça trompe énormément" d'Yves Robert en 1976. Il brûle les étapes, écrit des premiers scripts qu’ils qualifient aujourd’hui de charmants et d’indigents.
Il réalise un court métrage: "Une perte de temps" et réalise plus de cent films publicitaires puis rencontre Anouk Aimée. Il écrit pour elle "Mon premier amour" qu’il adapte d’un roman de Jacques-Alain Léger. Mais personne ne veut produire ce film trop triste (l’histoire d’un fils qui accompagne sa mère malade jusqu’au seuil de la mort dans une histoire d’amour passionnée frisant l’inceste). Il fonde alors sa société 7 Films cinéma et produit lui-même son film: Au côté d’Anouk Aimée, il choisit Richard Berry, qui apparaît pour la première fois à l’écran dans un premier rôle, Jacques Villeret et Nathalie Baye. Karl Lagerfeld crée les costumes, Hilton Mac Connico réalise les décors, et Robert Alazraki en est l’opérateur. Elie Chouraqui, comme producteur, perd beaucoup, mais le film est un succès critique qui lance sa carrière.
Il fait un détour par la télévision avec "Une page d'amour" d'après Émile Zola, produit par Christine Gouze-Raynal où il met en scène à nouveau Anouk Aimée, accompagnée cette fois de Bruno Cremer et Catherine Hiegel. Il écrit "Qu'est-ce qui fait courir David ?" qu’il produit aussi, comme il produira ou coproduira tous ses films. Le film est sélectionné au festival de Cannes, pour des raisons qu'il ne s'explique pas, tous les films sélectionnés sont déprogrammés pour être remplacé par d’autres. Le film interprété par Francis Huster, Nicole Garcia, Charles Aznavour, André Dussollier, Michel Jonasz et Anouk Aimée, rencontre néanmoins un succès public et est nommé aux César dans plusieurs catégories.
En 1984, pour son nouveau film, "Paroles et musique", Isabelle Adjani accepte le rôle de Margaux, l’héroïne du film. Mais à quelques jours du tournage, elle abandonne le rôle. Catherine Deneuve, que Chouraqui contacte aussitôt, reprend le rôle au vol. Christophe Lambert, Richard Anconina et la jeune Charlotte Gainsbourg, dont c'est le premier rôle à l'écran, l'accompagnent. Et le film rencontre un nouveau succès public.
En 1987, le producteur Arnon Milchan contacte le cinéaste et lui propose son premier film en langue anglaise, "Man on Fire". Le réalisateur qui affectionne les drames et les histoires d’amours impossibles se plonge dans cette première expérience hollywoodienne, un thriller dans lequel un ancien agent de la CIA, Creasy, est engagé pour protéger la fille d’un riche industriel américain, il dirige alors Joe Pesci, Danny Aiello et Scott Glenn. Le film connaîtra un remake avec Denzel Washington.
Dans ses films, il privilégie souvent les thèmes de l’égalité, les droits de l’homme, la liberté, l’amour, l’espoir, la justice, la paix dans une constante impasse, ses origines juives, l’identité et sa recherche. Il débute le tournage de "Miss Missouri", où il retrouve Richard Anconina qu’il entraine avec lui, entre Chicago et Kansas City, dans un road movie où un homme, à la recherche d'une femme qu’il croit aimer, se dilue dans le paysage américain avant de comprendre qui il est.
Il poursuit avec "Les Marmottes" qu’il coécrit avec Danièle Thomson, interprété par Gérard Lanvin, André Dussollier, Jean-Hugues Anglade, Jacqueline Bisset, Virginie Ledoyen, Christian Charmetant, Daniel Gélin, Anouk Aimée, et qui illustre avec une forte dose d’humour le fameux: "Famille je vous hais". Le film est un nouveau succès dont TF1 en tirera une saga télévisuel.
En 1995, il tourne "Les Menteurs" avec Jean-Hugues Anglade au côté de Lorraine Bracco, Sami Frey et Valeria Bruni-Tedeschi. Il raconte l’histoire d’un cinéaste las de l’univers factice et mensonger dans lequel il gravite. Ironie, la fiction est rejointe par le réel. Le film est ovationné à Berlin.
En 1999, il réalise "Harrison's Flowers" avec Andie McDowell, Adrien Brody, David Strathairn, Brendan Gleeson, Elias Koteas. Le film, sélectionné dans de nombreux festival dont celui de Saint Sébastien, raconte l’obstination d’une femme à retrouver son mari dans une Yougoslavie en guerre. La presse française et internationale salue la réussite du film.
En 2000, il se lance un nouveau défi avec "Les Dix Commandements". Ce spectacle musical, qu’Elie Chouraqui écrit, produit et met en scène avec la complicité du compositeur Pascal Obispo, des paroliers Florence et Guirao, de Kamel Ouali pour les chorégraphies et de Sonia Rykiel pour les costumes, devient l’événement de la rentrée 2000. Il va drainer en France plus de 1 800 000 personnes, 3 300 000 supports disque seront vendus ainsi que 600 000 vidéos du spectacle. "Les Dix Commandements" sont joués en Italie, au Japon, aux États-Unis, en Belgique, en Suisse, jusqu'en Corée du Sud.
En parallèle, il coproduit le film de Takashi Koizumi "Après la pluie". Par ailleurs, il termine l’écriture d’un premier roman "La vie n’est qu’une ombre qui passe", l’histoire d’un aventurier qui usurpe l’identité d’un aristocrate, avant de jouer les révolutionnaires en Amérique. Il enchaîne avec un essai "Le Sage et l’Artiste" qu’il co-écrit avec son homonyme le philosophe André Chouraqui, et met en production sur une musique de Maxime Le Forestier cette fois, un autre spectacle musical "Spartacus le gladiateur".
Enfin, il commence le tournage de son film "Ô Jérusalem", adapté du bestseller de Dominique Lapierre et Larry Collins!
En 2008, il se présente aux élections municipales à Neuilly-sur-Seine, sur la liste conduite par le divers droite Jean-Christophe Fromantin et soutenue par l'UMP. Il est élu conseiller municipal.En 2009, cet artiste touche-à-tout met en scène la comédie "Celle que j'aime", dans laquelle il retrouve Marc Lavoine Darmon presque quinze ans après leur première collaboration sur "Les Menteurs", et aussi Barbara Schultz et Gérard.
En 2010 le festival international du film d'amour de Mons le met à l'honneur pour ses 40 ans de carrière.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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