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BERTRAND BONELLO |
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Réalisateur, scénariste et compositeur français
Né le 11 septembre 1968 à Nice, Bertrand Bonello est musicien de formation, il participe aux albums de nombreux artistes tels que Françoise Hardy, Gerald De Palmas ou Carole Laure. Entre 1991 et 1997, il les accompagne durant leurs tournées respectives, tout en signant en parallèle trois courts métrages de fiction et deux documentaires.
En 1996, il réalise son premier moyen-métrage "Qui je suis," d'après Pier Paolo Pasolini., puis "le bus d'Alice". En 1998, il réalise son premier long métrage, "Quelque chose d'organique" une histoire d'amour tragique portée par Romane Bohringer et Laurent Lucas.
Trois ans plus tard, il signe le sulfureux "Le Pornographe", portrait d'un réalisateur de films X vieillissant et névrosé. Une demande d'interdiction est faite à l'encontre du film par l'association " promouvoir ", qualifiant le film de " porno intellectuel ", mais elle ne sera pas suivie d'effet. Un début de scandale qui n'empêchera pas le succès du film : mettant à l'affiche Jean-Pierre Léaud et Ovidie, le film sera présenté à la Semaine internationale de la Critique Cannoise et au Festival du Cinema Feminin d'Arcachon. Il fait par la suite un bref détour par la comédie pour "The Adventures of James and David".
Il revient à Cannes en 2003 avec "Tiresia", le portrait d'un transsexuel brésilien. Film porte-bonheur puisque c'est pendant le festival qu'est née sa fille, Anna Mouchette, à Cannes ! dispense également son savoir très complet à la Fémis, et apparaît comme acteur dans plusieurs films, dont "On ne devrait pas exister" de HPG et "Le Pont Des Arts" d'Eugène Green. Sa carrière cinématographique lancée ne l'empêche pas de rester fidèle à la musique : il compose les bandes originales de tous ses films et continue à se produire au sein du collectif Laurie Markovitch.
En 2007, il réunit ses deux passions avec "My New Picture": un projet qui part d'un album de musique et fait pour être décliné sous plusieurs format (CD, film, projection,...). En 2008, il revient sur la Croisette pour présenter "De la guerre" à la Quinzaine des réalisateurs. Réflexion sur les combats à mener pour atteindre le plaisir dans nos sociétés modernes, le film est porté par Mathieu Amalric et Asia Argento, actrice qu'il avait déjà dirigé dans son court métrage "Cindy, the doll is mine", inspiré de l'univers de la photographe Cindy Sherman.
Trois ans plus tard, il signe le sulfureux "Le Pornographe", portrait d'un réalisateur de films X vieillissant et névrosé. Une demande d'interdiction est faite à l'encontre du film par l'association " promouvoir ", qualifiant le film de " porno intellectuel ", mais elle ne sera pas suivie d'effet. Un début de scandale qui n'empêchera pas le succès du film : mettant à l'affiche Jean-Pierre Léaud et Ovidie, le film sera présenté à la Semaine internationale de la Critique Cannoise et au Festival du Cinema Feminin d'Arcachon. Il fait par la suite un bref détour par la comédie pour "The Adventures of James and David".
Il revient à Cannes en 2003 avec "Tiresia", le portrait d'un transsexuel brésilien. Film porte-bonheur puisque c'est pendant le festival qu'est née sa fille, Anna Mouchette, à Cannes ! dispense également son savoir très complet à la Fémis, et apparaît comme acteur dans plusieurs films, dont "On ne devrait pas exister" de HPG et "Le Pont Des Arts" d'Eugène Green. Sa carrière cinématographique lancée ne l'empêche pas de rester fidèle à la musique : il compose les bandes originales de tous ses films et continue à se produire au sein du collectif Laurie Markovitch.
En 2007, il réunit ses deux passions avec "My New Picture": un projet qui part d'un album de musique et fait pour être décliné sous plusieurs format (CD, film, projection,...). En 2008, il revient sur la Croisette pour présenter "De la guerre" à la Quinzaine des réalisateurs. Réflexion sur les combats à mener pour atteindre le plaisir dans nos sociétés modernes, le film est porté par Mathieu Amalric et Asia Argento, actrice qu'il avait déjà dirigé dans son court métrage "Cindy, the doll is mine", inspiré de l'univers de la photographe Cindy Sherman.
En 2009, il est membre du jury cinefondation au 62ème festival international du film de Cannes.
En 2010, il présente son court-métrage "Where the boys are" à Locarno. L'année suivante il sort "L'Apollonide : Souvenirs de la maison close". Une fiction osée sur une maison close, avec une distribution prestigieuse pour un budget limité, acclamée par la presse, en compétition officielle au Festival de Cannes 2011. En 2012, il préside le jury de la semaine de la critique.
En 2014 il est chargé par les frères producteurs Éric et Nicolas Altmayer de réaliser un film biographique sur le célèbre couturier Yves Saint Laurent. "Saint Laurent" avec Gaspard Ulliel dans le rôle-titre. Le film est sélectionné au Festival de Cannes et pour représenter la France à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère mais n'est pas nommé. Néanmoins, le film totalise 10 nominations aux César 2015 dont celui du meilleur film et meilleur réalisateur.
Il ne laisse pas tomber sa grande passion pour la musique et sort son troisième album, "Accidents" (Nuun Records), album quasi-instrumental entre le classique et les synthétiseurs. Il organise également une exposition au Centre Beaubourg. Et un livre est édité, "Films Fantômes", sur ses projets inaboutis. Il est membre du jury du festival de cinéma de Marrakech.
En août 2016, il sort "Nocturama". Il avait envisagé d'intituler le film "Paris est une fête", du nom du roman d'Hemingway. Ce film, dont certains acteurs sont des non-professionnels, traite de la jeunesse à la dérive et du terrorisme. En raison du contexte sensible, le film n'est pas sélectionné au Festival de Cannes 2016 et connaît un échec cuisant
Lors du Festival de Cannes 2018 il préside le jury de la section Cinéfondation et courts-métrages.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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