Ciné-Zoom

Né le 5 Mai 1958 à Paris, Aurélien Recoing vient d'une famille de marionnettistes. Sur les conseil de son père, il intègre les cours Florent à l'âge de 16 ans pour y entamer son enseignement de comédien, aux côtés de Francis Huster et Daniel Mesguich. Deux ans plus tard, et après 3 tentatives, il parvient à intégrer le Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris (où il suit l'enseignement de Jean-Pierre Miquel, Antoine Vitez, et Pierre Debauche).

Parlant  couramment l'anglais, il poursuit son travail avec Antoine Vitez qui le choisit pour un rôle au théâtre dans "La ballade de Mister Punch", en 1976, puis collabore avec Régis Santon en 1989, pour la pièce intitulée, "Oreste". Entre les cours qu'il donne au Théâtre du Miroir (1981), puis à l'Ecole du Théâtre Blanc (1982) , il enchaine les rôles au théâtre (tirées d'oeuvres de Thomas Bernhard et Paul Claudel notamment), il ne quitte plus les planches. En 1989, il obtient le Prix Gérard Philipe.

C'est en 1980 qu'il fait ses premiers pas au cinéma, avec le rôle d'Adolphe dans "Les Exploits d'un jeune Don Juan" de Gianfranco Mingozzi. Attiré par le cinéma d'auteur, Il apparaît dans "Les Baisers De Secours" de Philippe Garrel. En 1996, il collabore avec Daniel Auteuil et Patrick Timsit dans "Passage à L'Acte". En 1999, il apparaît dans "La Fidélité" et "La Note  Bleue" d'Andrzej Zulawski, où il joue aux cotés de Sophie Marceau et Guillaume Canet, puis dans "La Vie Moderne" de Laurence Ferreira Barbosa, jouant aux côtés d'Isabelle Huppert la même année, et finalement dans "Aux Petits Bonheurs", de Michel Deville.

En 2001 Il interprète le rôle principal du film L"'Emploi du temps" de Laurent Cantet qui obtient le Lion de l'Année à Venise 2001 et Louve d'Or au Festival International du Nouveau Cinéma de Montréal 2001, ce qui le révèle au grand jour. Dans ce film librement inspiré de l'Affaire Romand, il incarne avec une troublante opacité Vincent, un homme qui s'invente une vie sociale pour cacher à ses proches son licenciement.

La télévision ne le laisse pas indifférent, puisqu'il acceptera d'y tenir plusieurs rôles dans divers téléfilms "L'an Mil", "Les travailleurs de la mer", "Les dames du Creusot", "La femme piégée"  ou encore "Sortie des artistes". De plus en plus sollicités, il trouve des petits rôles dans des films grand public comme "Tais-toi !" de Francis Veber  aux coté de Jean Reno et Gérard Depardieu en 200 ou "Cette femme-là" de Guillaume Nicloux, avec  Josiane Balasko  en 2003

Les 3 années qui vont suivre, sont fructueuses pour l'acteur, puisqu'il va tourner dans pas moins de 14 films parmi lesquels "Insurrection / Resurrection" de Pierre Merejkowsky et "Nuit Noire 17 Octobre 1961" d'Alain Tasma en 2004.

En 2005, il est à l'affiche de "Muetter" notamment de Dominique Lienhard, de "13 Tzameti" de Gela Babluani où il campe un des joueurs. En 2006, il joue dans "Un Ami Parfait" et plongé dans la France de 1914 pour "Les Fragments D'Antonin" de Gabriel Le Bonin. On le retrouve ensuite dans la Kabylie de 1959 de "L'Ennemi Intime" de Florent Emilio Siri, "Pardonnez-moi" le home movie trash de Maïwenn, "Contre-enquête" et "La Saison Des Orphelins". En 2008, il déambule même sur la Croisette pour un film italien, "Il resto della notte", réalisé par Francesco Munzi. il est aussi  à l'affiche de "Paris, Nord-Sud" de Franck Llopis. On le retrouve  en 2009 au casting de "Diamant 13", un polar signé Gilles Béat.