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SANDRINE BONNAIRE |
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Actrice, scénariste et réalisatrice françaiseNée le 31 Mai 1967 à Gannat en Auvergne, Sandrine Bonnaire est la Septième d'une famille de dix enfants, vivant dans la banlieue parisienne. Elle Sandrine prépare un CAP de coiffure tout en rêvant de cinéma. Par chance, le père d'une de ses amies, qui s'occupait de casting de figurants, lui propose de participer au tournage de"La Boum 2" comme figurante. Elle n'apprécie pas l'expérience, mais recommence sur le film "Les Sous-doués en vacances".
Sa soeur, Lydie, répond à une petite annonce de "France-Soir", toujours pour un casting, Sandrine l'accompagne et fait ainsi la connaissance de Maurice Pialat, qui la choisit pour l'un des deux rôles principaux des Meurtrières, projet auquel le réalisateur renoncera pour des raisons financières. Il ne l'abandonne pas, véritable découverte à son sens, il en fait l'héroïne du film auquel il songe depuis dix ans "Suzanne", qui sortira sous le titre "A nos amours". Le film connaît un franc succès artistique et commercial et les critiques, vis-à-vis de Sandrine Bonnaire, sont enthousiastes : la débutante impose à l'écran un charme brut et sauvage, et un naturel peu commun pour une jeune actrice du début des années 80, souvent trop sophistiquées. Elle reçoit le César du Meilleur jeune espoir féminin pour ce rôle tandis que le film obtient le César du Meilleur film.
Elle tourne ensuite dans le polar "Tir à vue", puis dans la comédie romantique "Le meilleur de la vie". Elle retrouve alors Maurice Pialat, en principe pour le rôle principal de son prochain film, "Police". Mais, à la suite d'un malentendu, Pialat se braque et donne le rôle à Sophie Marceau. Elle doit se contenter d'un second rôle. Réconciliée depuis avec le réalisateur de ses débuts, en 1987, elle sera Mouchette la partenaire de Gérard Depardieu dans dans "Sous le soleil de Satan". Le film reçoit la Palme d'or à Cannes. C'est le film dont elle se dit le plus fière.
Entre-temps, elle aura tournée avec Jacques Doillon dans "La Puritaine" en 1986. C'est Agnès Varda qui lui donne le rôle qu'elle attendait tant, celui de la vagabonde Mona dans "Sans toit ni loi", qui obtient le Lion d'or au Festival de Venise et permet à la comédienne d'obtenir le César de la Meilleure actrice. En 1988, Claude Sautet l'engage pour "Quelques jours avec moi", et en 1989, c'est avec Patrice Leconte qu'elle tourne le sobre et épuré "Monsieur Hire", aux côtés de Michel Blanc, qui lui vaut une nouvelle nomination aux Césars.
Elle devient ensuite "Jeanne d'Arc" pour Jacques Rivette, dans les deux volets de Jeanne la pucelle. Elle rencontre l'acteur américain William Hurt en 1991 sur le tournage de "La Peste" de Luis Puenzo. Il est le père de sa fille aînée Jeanne.
Elle devient ensuite "Jeanne d'Arc" pour Jacques Rivette, dans les deux volets de Jeanne la pucelle. Elle rencontre l'acteur américain William Hurt en 1991 sur le tournage de "La Peste" de Luis Puenzo. Il est le père de sa fille aînée Jeanne.
En 1995, c'est la première rencontre avec Chabrol pour "La Cérémonie", où, embauchée comme bonne à tout faire dans une famille de bourgeois, elle met le feu avec l'aide d'Isabelle Huppert. Ce rôle est couronné par le Prix d'interprétation à Venise en 1995. C'est un nouveau témoignage de reconnaissance de la profession, mais elle est toujours perçue par le grand public comme une égérie du cinéma d'auteur.
Elle s'oriente donc à la fin des années 90 vers un cinéma plus accessible, avec la fresque "Est-Ouest" de Régis Wargnier une première vraie super-production dont elle est l'héroïne. Qui permettra aussi de jouer son propre rôle pour Brian de Palma en 2001 à Cannes dans "Femme fatale". Elle se lance alors dans de nouveaux genres avec les mélodrames "C'est la vie" et "Le Cou de la girafe", ou encore la comédie "Mademoiselle" de Philippe Lioret.
En 2001, elle est la marraine de la journée de l'autisme, une maladie qu'elle connaît bien car elle touche sa sœur. En 2003, elle épouse Guillaume Laurant, scénariste et dialoguiste (notamment du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain) qu'elle avait rencontré lors du Festival du film romantique de Cabourg. Il est le père d'Adèle, sa deuxième fille.
Le visage illuminé par un large sourire, elle est devenue une des actrices les plus populaires du cinéma français, comme en témoigne encore en 2004 le succès de "Confidences trop intimes". En 2006 elle est à l'affiche de "Je crois que je l'aime" de Pierre Jolivet mais elle est aussi membre du jury cinefondation au 59ème festival international du film de Cannes.
En 2006, elle joue le rôle d'une personne vivante, la mère d'une jeune fille mineure ayant avorté en 1972 ce qui donna lieu à un procès historique de l'avortement dans le téléfilm "Le Procès de Bobigny". L'année suivante elle passe derrière la caméra pour "Elle s'appelle Sabine" un documentaire consacré à sa sœur autiste, chaleureusement accueilli lors de sa présentation à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs.
En 2008 elle repasse devant la caméra pour le drame psychologique avec "Un cœur simple" de Marion Laine et "L'Empreinte de l'ange" de Safy Nebbou.
En 2009, elle est membre du jury présidé par le réalisateur Ang Lee de la 66ème Mostra de Venise. En 2011, elle s'engage en politique en intégrant officiellement l'équipe de campagne de Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste. En 2012, elle préside le jury du 38ème festival du cinéma américain de Deauville.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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