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LADJ LY |
Sa filkmographie |
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Réalisateur et scénariste français
Né le 3 janvier 1978 au Mali, Ladj Ly grandit dans une famille modeste avec une mère au foyer et un père éboueur. I arrive dans la Cité des Bosquets à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis à l'Age de trois ans. Après le collège, il fait un BEP électrotechnique et enchaîne les petits boulots. En 1995, le film La Haine de Mathieu Kassovitz crée un électrochoc. Ladj Ly, Romain Gavras, Toumani Sangaré et Kim Chapiron lancent le collectif Kourtrajmé en 1996. Ensemble, ils réalisent leurs premières vidéos et des clips de rap pour Oxmo Puccino. Il s'improvise acteur à plusieurs reprises mais réalise rapidement des making-of et filme les violences policières à l'aide de sa caméra.
En 2005, débute sa carrière avec le documentaire "365 jours à Clichy-Montfermeil", tourné après des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises. Il tourne ensuite "Go Fast Connexion" pour dénoncer le traitement médiatique défavorable des banlieues. Puis il co-réalise avec Said Belktibiaun "365 jours au Mali" et filme également des cop watchs lors d'arrestations violentes.
En 2009, il est impliqué dans une affaire d'enlèvement et de séquestration, ce qui lui vaut en mars 2011 une condamnation à trois ans de prison, peine réduite en appel à trois ans de prison dont un avec sursis. La veille de sa condamnation, le 1er mars 2011, il est condamné à 400 € d’amende pour des "commentaires outrageants" à l’encontre de policiers dont il avait filmé une intervention violente, avant de mettre en ligne ces images. En 2012, il est également condamné à 90 jours-amende à cinq euros pour outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique et violence sur personne chargée d'une mission de service public, en l'occurrence le maire UMP de Montfermeil, Xavier Lemoine.
Les violences policières filmées lui inspirent le court-métrage "Les Misérables" un policier de la BAC de Montfermeil dont la première intervention dérape, sous l’œil d’une caméra6. Le film reçoit de nombreuses récompenses notamment au festival international du court métrage de Clermont-Ferrand et une nomination au César du meilleur court métrage en 2018. Toujours en 2018, il est nommé pour le César du meilleur documentaire avec "À voix haute La Force de la parole", co-réalisé avec Stéphane de Freitas, et qui traite du concours d'éloquence Eloquentia.
En 2017, il collabore avec Stéphane de Freitas sur "A voix haute", documentaire autour du concours Eloquentia visant à élire le meilleur orateur du 93. Ce film reçoit deux nominations et le Prix des Étudiants au Festival de Valenciennes.
En 2018, il crée à Montfermeil une école gratuite des métiers du cinéma au sein des Ateliers Médicis, l'école Kourtrajmé. La même année, il tourne son premier long métrage, "Les Misérables". Il s'agit d'une adaptation de son court-métrage du même titre. Il réalise ce film en réaction à une bavure policière sur un jeune homme noir à Montfermeil en Seine-Saint-Denis, le 14 octobre 2008, qu'il avait alors filmée. Le film, sélectionné au festival de Cannes 2019 en compétition officielle et récompensé par le prix du jury, fait un état des lieux des banlieues vingt-cinq ans après La Haine de Mathieu Kassovitz.
En 2022, il est membre du jury au festival de Cannes sous la présidence de son compatriote Vincent Lindon.
En 2009, il est impliqué dans une affaire d'enlèvement et de séquestration, ce qui lui vaut en mars 2011 une condamnation à trois ans de prison, peine réduite en appel à trois ans de prison dont un avec sursis. La veille de sa condamnation, le 1er mars 2011, il est condamné à 400 € d’amende pour des "commentaires outrageants" à l’encontre de policiers dont il avait filmé une intervention violente, avant de mettre en ligne ces images. En 2012, il est également condamné à 90 jours-amende à cinq euros pour outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique et violence sur personne chargée d'une mission de service public, en l'occurrence le maire UMP de Montfermeil, Xavier Lemoine.
Les violences policières filmées lui inspirent le court-métrage "Les Misérables" un policier de la BAC de Montfermeil dont la première intervention dérape, sous l’œil d’une caméra6. Le film reçoit de nombreuses récompenses notamment au festival international du court métrage de Clermont-Ferrand et une nomination au César du meilleur court métrage en 2018. Toujours en 2018, il est nommé pour le César du meilleur documentaire avec "À voix haute La Force de la parole", co-réalisé avec Stéphane de Freitas, et qui traite du concours d'éloquence Eloquentia.
En 2017, il collabore avec Stéphane de Freitas sur "A voix haute", documentaire autour du concours Eloquentia visant à élire le meilleur orateur du 93. Ce film reçoit deux nominations et le Prix des Étudiants au Festival de Valenciennes.
En 2018, il crée à Montfermeil une école gratuite des métiers du cinéma au sein des Ateliers Médicis, l'école Kourtrajmé. La même année, il tourne son premier long métrage, "Les Misérables". Il s'agit d'une adaptation de son court-métrage du même titre. Il réalise ce film en réaction à une bavure policière sur un jeune homme noir à Montfermeil en Seine-Saint-Denis, le 14 octobre 2008, qu'il avait alors filmée. Le film, sélectionné au festival de Cannes 2019 en compétition officielle et récompensé par le prix du jury, fait un état des lieux des banlieues vingt-cinq ans après La Haine de Mathieu Kassovitz.
En 2022, il est membre du jury au festival de Cannes sous la présidence de son compatriote Vincent Lindon.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R. / CINE-ZOOM)
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