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ROBERT GUEDIGUIAN |
Sa filmographie |
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Réalisateur, producteur et scénariste françaisNé le 3 décembre 1953 à Marseille, Robert Guédiguian est d'origine arménienne et fils d'un ouvrier électricien travaillant à bord des bateaux dans le port de la ville. Il fréquente assidument les salles de cinéma durant son enfance et son adolescence. Il quitte ensuite sa ville natale, dont il fait cependant le décor de prédilection de ses films. A 14 ans, il adhère au Parti communiste français , en 1968 il a vendu L'Humanité Dimanche à la criée dans la rue avec Alexandre Adler.
Rêvant de devenir un intellectuel communiste, il dévore le Manifeste du parti communiste et La Guerre civile en France. Il est très motivé, jusqu'à l'abandon du programme commun et l'éclatement de la gauche française, à l'automne 1977. Il rend sa carte deux ans plus tard et réalise son premier film.
Il entame des études de sociologie à la faculté d'Aix-en-Provence où il rencontre sa future compagne, Ariane Ascaride, qu'il suit à Paris lorsqu'elle s'inscrit au Conservatoire. Il rédige une thèse sur la perception de l’état dans le milieu ouvrier. Il est alors contacté par René Féret pour coécrire une adaptation de "Berlin Alexanderplatz" qui n'aboutira pas, mais il collabore sur le scénario de "Fernand", en 1980.
Il tourne son premier long métrage "Dernier été" qui est présenté en section parallèle à Cannes, avec au générique Ariane Ascaride et Gérard Meylan, comédiens qui joueront dans la plupart de ses films, formant la "famille Guédiguian".
Il tourne ensuite plusieurs films confidentiels, dont "Rouge midi" en 1985, portrait de plusieurs générations d'immigrés italiens. Il sort de l'ombre en 1995 grâce à "A la vie, à la mort !", un hymne à la solidarité salué par la critique, avant que le grand public ne le découvre à son tour avec l'optimiste "Marius et Jeannette", romance en milieu ouvrier qui vaut à Ascaride le César de la Meilleure actrice en 1998. Il est récompensé par le prix Louis-Delluc.
Il réalise un film noir "A la place du cœur" et une fable "Mon père est ingénieur". Il tourne en 2000 une ambitieuse œuvre chorale, La Ville est Tranquille, constat désespéré sur la misère sociale et la fin des utopies. En 2002 il revient à Cannes, en compétition avec le mélodrame "Marie-Jo et ses deux amours".
C’est à travers Marseille et, particulièrement le quartier de L'Estaque, qu'il scrute l’histoire de ceux qu’il appelle, en référence à Victor Hugo, les « pauvres gens »: ouvriers, salariés, petits patrons, chômeurs, déclassés.
En dehors des fictions ayant pour cadre la cité phocéenne, il a réalisé en 2005 une commande sur les derniers jours de François Mitterrand "Le Promeneur du Champ-de-Mars", et rendu hommage à un pays, l'Arménie, qu’il n’a jamais revendiqué comme sien, mais qu’il découvre en 2006 dans "Le Voyage en Arménie" sans jamais se départir d’un point de vue personnel.
Il revient en 2008 à Marseille avec le polar "Lady Jane", puis "L'Armée du crime" est présentée à Cannes en 2009. Deux plus tard, il est de retour à l'Estaque où il tourne "Les Neiges du Kilimandjaro", un drame social populaire dans lequel il redirige ses deux acteurs fétiches Jean-Pierre Darroussin et Ariane Ascaride. Il est présenté dans la sélection Un Certain Regard du 64ème Festival International Du Film De Cannes.
Producteur indépendant, il est partenaire d'une maison de production en nom collectif (Agat Films & Cie / Ex Nihilo) qui intervient de façon militante dans la totalité du champ de la création audiovisuelle et du spectacle vivant. Dans son cinéma comme dans son activité de producteur plane l’idée utopique que l’art conscient de lui-même peut changer le monde, sans que l’artiste lucide néglige d’intervenir directement dans le débat public, à l’instar d’un Pier Paolo Pasolini, auteur de référence.
En 2014, il réalise "Au fil d'Ariane", un conte fantaisiste et loufoque, tourné à Marseille avec sa bande de comédiens fidèles. L'année suivante il revient avec le drame "Une Histoire De Fou" toujours avec Ariane Ascaride
En 2018, il est membre du jury au Festival de Cannes, présidé par Cate Blanchett,
Il est l'époux de l'actrice française Ariane Ascaride.
Il entame des études de sociologie à la faculté d'Aix-en-Provence où il rencontre sa future compagne, Ariane Ascaride, qu'il suit à Paris lorsqu'elle s'inscrit au Conservatoire. Il rédige une thèse sur la perception de l’état dans le milieu ouvrier. Il est alors contacté par René Féret pour coécrire une adaptation de "Berlin Alexanderplatz" qui n'aboutira pas, mais il collabore sur le scénario de "Fernand", en 1980.
Il tourne son premier long métrage "Dernier été" qui est présenté en section parallèle à Cannes, avec au générique Ariane Ascaride et Gérard Meylan, comédiens qui joueront dans la plupart de ses films, formant la "famille Guédiguian".
Il tourne ensuite plusieurs films confidentiels, dont "Rouge midi" en 1985, portrait de plusieurs générations d'immigrés italiens. Il sort de l'ombre en 1995 grâce à "A la vie, à la mort !", un hymne à la solidarité salué par la critique, avant que le grand public ne le découvre à son tour avec l'optimiste "Marius et Jeannette", romance en milieu ouvrier qui vaut à Ascaride le César de la Meilleure actrice en 1998. Il est récompensé par le prix Louis-Delluc.
Il réalise un film noir "A la place du cœur" et une fable "Mon père est ingénieur". Il tourne en 2000 une ambitieuse œuvre chorale, La Ville est Tranquille, constat désespéré sur la misère sociale et la fin des utopies. En 2002 il revient à Cannes, en compétition avec le mélodrame "Marie-Jo et ses deux amours".
C’est à travers Marseille et, particulièrement le quartier de L'Estaque, qu'il scrute l’histoire de ceux qu’il appelle, en référence à Victor Hugo, les « pauvres gens »: ouvriers, salariés, petits patrons, chômeurs, déclassés.
En dehors des fictions ayant pour cadre la cité phocéenne, il a réalisé en 2005 une commande sur les derniers jours de François Mitterrand "Le Promeneur du Champ-de-Mars", et rendu hommage à un pays, l'Arménie, qu’il n’a jamais revendiqué comme sien, mais qu’il découvre en 2006 dans "Le Voyage en Arménie" sans jamais se départir d’un point de vue personnel.
Il revient en 2008 à Marseille avec le polar "Lady Jane", puis "L'Armée du crime" est présentée à Cannes en 2009. Deux plus tard, il est de retour à l'Estaque où il tourne "Les Neiges du Kilimandjaro", un drame social populaire dans lequel il redirige ses deux acteurs fétiches Jean-Pierre Darroussin et Ariane Ascaride. Il est présenté dans la sélection Un Certain Regard du 64ème Festival International Du Film De Cannes.
Producteur indépendant, il est partenaire d'une maison de production en nom collectif (Agat Films & Cie / Ex Nihilo) qui intervient de façon militante dans la totalité du champ de la création audiovisuelle et du spectacle vivant. Dans son cinéma comme dans son activité de producteur plane l’idée utopique que l’art conscient de lui-même peut changer le monde, sans que l’artiste lucide néglige d’intervenir directement dans le débat public, à l’instar d’un Pier Paolo Pasolini, auteur de référence.
En 2014, il réalise "Au fil d'Ariane", un conte fantaisiste et loufoque, tourné à Marseille avec sa bande de comédiens fidèles. L'année suivante il revient avec le drame "Une Histoire De Fou" toujours avec Ariane Ascaride
En 2018, il est membre du jury au Festival de Cannes, présidé par Cate Blanchett,
Il est l'époux de l'actrice française Ariane Ascaride.
Photos: Thierry Vaslot (CZ/A.C.R.)
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