Le Meilleur Film : le préféré de la rédaction à voir ou à revoir ce soir.
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Le préféré des préférences : FR5/21h05 - ADIEU POULET (1975)
réalisé par Pierre Granier-Deferre (Fr)
Avec Lino Ventura, Patrick Dewaere...
-VU- 3 Zooms -
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Notre avis : Un bon polar, devenu un classique, à voir et à revoir ! Le tandem Lino Ventura/Patrick Deweare fonctionne à merveille. Des drames policiers comme on savait les faire dans les années 1970 et qui incluaient des situations politiques qui enrichissaient l'intrigue, tout en étant tout à fait crédibles... Un fait divers a inspiré le scénario de ce film de Pierre Granier-Deferre : qui c'est dérouler en 1971 et qui a fait trembler l'Île de France. "Des colleurs d'affiches électorales sont pris à partie par des hommes armés : un mort, six blessés", titre le journal Le Monde, le 1er mars 1971. "Un ouvrier serrurier, M. Kafed Sala [ou Salah Kaced, l'orthographe varie selon les sources, ndlr], trente ans, a été mortellement blessé d'un coup de feu ce samedi matin 27 février à Puteaux (Hauts-de-Seine) au cours d'une bagarre qui a opposé des colleurs d'affiches électorales à un groupe d'inconnus. Six autres personnes ont été blessées, dont une très gravement", peut-on lire par la suite. L'entourage de Georges Dardel, "ancien maire socialiste de Puteaux et candidat aux élections municipales" avait alors pris la parole dans la presse pour raconter les détails de l'agression. "Une équipe de colleurs était occupée, place Bergère, à placarder nos affiches électorales qui annonçaient la candidature à la mairie de Puteaux de M. Georges Dardel, à la tête d'une liste composée de socialistes et de radicaux. À ce moment (il était environ 4 heures), un commando de jeunes gens, dont l'un était armé d'une carabine, surgit. Une première bagarre a éclaté. Nos colleurs ont été malmenés. L'un d'eux a été grièvement blessé au bras". S'en est suivie une seconde bagarre, cette fois rue de la République, lorsque "plusieurs voitures occupées par les membres de ce commando arrivèrent. Ils ont tiré des rafales de coups de pistolet et de carabine". Rapidement, les rumeurs enflent et désignent Charles Ceccaldi-Raynaud, le maire en place, comme commanditaire de cette attaque. Malgré plusieurs démentis et la victoire de Ceccaldi-Raynaud avec 64,84 % des suffrages, "dix-sept personnes sont inculpées après l’enquête conduite par le commissaire divisionnaire Roger Poiblanc. La plupart des inculpés sont des employés municipaux, des amis ou même des parents de Charles Ceccaldi-Raynaud", écrit L'Obs le 31 octobre 2001. Le maire, quant à lui, est déclaré "civilement responsable de ceux de ses partisans qui sont condamnés à indemniser les parties civiles. C'est lui notamment qui devra verser 20. 443 francs à la veuve de M. Kaced", écrit Le Monde, le 6 mai 1975. Gérard Chargé - 3 Zooms -| < Préc | Suivant > |
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